VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

32: Préparons-nous.

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By Diosacorazon

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Point de vue: Miguel










Elle n'a même pas fini son assiette qui était encore pleine, elle se grattait l'arrière des cheveux. Ces bandes captivent mon esprit car ils sont comme un appel à l'aide, elle se détruit et elle ne veut pas se relever. Je ne trouve l'appétit, son malheur me met mal. J'ai mal pour elle, cette femme qui se trouve devant moi est déjà morte.

Esmeralda finit par descendre de ses genoux, Marià se lève pour ramasser les assiettes de chacun d'entre nous.

- C'était un bon gâteau, les filles ! Complimente Sofia.

- Tu trouves ? Demande Isabella avec de l'incertitude dans les yeux, Mina n'a même pas manger notre gâteau. Son assiette est encore pleine.

- Mais mon amour, intervient Marià. Mina n'a juste pas très faim et comme tu le sais Mina est malade donc elle a du mal à manger mais quand elle se sentira mieux, elle mangera tous les bons gâteaux que vous lui ferez je te le jure.

- D'accord, répond Isa.

Je donne mon assiette à Marià, elle se dirige vers la cuisine. Sofia parle discrètement à Mina qui n'a pas dit un mot depuis. Mina ne réagit que par des mouvements de tête. Marià revient et elle prend les jumelles avec elle.

- C'est l'heure de la sieste mes amours, dit-elle en prenant Isa dans ses bras.

- Bisous Mina, dit Esme en embrassant Mina sur la joue.

Marià prend les filles et elles montent ensemble à l'étage, je me retourne et je salue Esmeralda qui regardent derrière.

- Mina, tu veux aller dormir ?

- Oui, dit-elle à voix basse.

- Juste avant, je vais changer tes bandages, tu seras beaucoup plus à l'aise parce qu'on dirait que cela te démange, j'ai raison ?

- Oui.

Diego me regarde et je détourne mon regard. Sofia ouvre le sac de sport de Mina. Elle y sort un rouleau de bandage et de quoi désinfecter.

- Tu préfères que je retire ou que tu le fasses ?

- Fait le, répond Mina d'une voix tremblante.

Sofia commence à retirer petit à petit le bandage qui donne vue sur ses bras mutiler, son bras est rempli de ces marques qui sont encore fraiches. Elle souffre, je vois ses larmes montées petit à petit. Sofia fait l'autre bras, je la vois trembler en retirant le second bandage. Et lorsqu'elle retire les deux nous avons une vue complète de sa peine et de sa douleur.

Je regarde Eduardo qui met sa main devant son visage et qui se lève. Cette scène est beaucoup trop forte pour lui, il est bien plus attacher à Mina que je ne le pensais. Il monte à l'étage sans prendre le temps de se retourner, Antonio ne réagit pas. Diego baisse les yeux sur le sol et moi je regarde ses plaies.

Mon regard ne veut pas quitter ses bras, je vois ces bras remplis de douleur. Sofia tremble en faisant les bandages de Mina. Mina ferme les yeux et je la vois s'effondrer et comment vous dire que ses pleures m'ont exterminé. J'ai senti mon cœur quitter mon corps lorsque ses larmes ont débuté.

- Mina, je suis là ! Calme-toi s'il te plait.

Diego s'est levé pour se positionner aux cotés de Mina, ses pleures raisonnaient dans tout le salon.

- Sofia, je t'en supplie laisse-moi, mourir une bonne fois pour toute, s'il te plait ! Dit-elle en sanglotant.

J'ai fermé les yeux.

- Laisse-moi m'en aller, je ne veux pas souffrir une seconde plus. Je suis déjà morte, je ne veux plus vivre. Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que ma vie est-elle autant malheureuse ? Qu'est-ce que j'ai fait bon Dieu pour mériter ça ?

Sofia a pris Mina dans ses bras, j'ai vu les larmes de Sofia coulaient sur l'épaule de Mina. Mina à lâcher un énorme cri de douleur, ce crie je l'ai déjà entendu. C'est le même que ma mère à pousser lorsqu'elle a appris le décès de mon père.

Je l'ai regardé, je n'avais qu'une envie s'était d'alléger sa douleur mais comment ? Je l'ai regardé et j'ai vu son mal être, elle souhaite mourir, elle pense que cela allègera sa peine. Angela ta douleur est ma plus grande souffrance.

J'ai eu comme l'envie de vomir, je me suis levé et j'ai couru dans les toilettes du rez de chausser et j'ai vomis. J'ai vomi toute mon âme. A chaque fois que je pensais que c'était fini, je me retrouvais la tête dans la cuvette à nouveau. Les pleures de Mina était de plus en plus fort.

Plus aucun bruit, je me suis rincer la bouche et je me suis regardé dans le miroir. Miguel qui es-tu devenu ? Pourquoi t'inquiètes-tu autant pour cette femme ? Est-ce de l'amour ? Si c'est de l'amour, rappelle-toi qui tu es.

L'amour d'une femme dans un monde comme le tient est là pour t'élever, pour te rendre plus fort, cette amour est là pour faire de toi le meilleur homme qui soit. En aucun cas, cet homme doit te rendre faible, triste ou encore dépressif. Cherche ta force dans cette amour et dans cette paix que cette femme t'apporte.

Chaque grand homme a besoin d'une grande femme, alors lève-toi, sèche les larmes de cette femme et guéris là. Fait d'elle une grande dame parmi tant d'autre, que son nom puisse être respecter autant que le tient.

Sois fort et courageux. Ne perd pas espoir, l'amour que tu lui portes doit l'aider à se relever alors ne chute pas. Aime là, protège là, guérit là, apaise là comme ton père la fait avec ta mère. Sa vie dépend de ton état.

Je me reconnais et j'ai écouté mon esprit. J'ai soufflé un bon coup et j'ai quitté les toilettes pour le salon. Quand je suis arrivé Mina n'était plus là, je regarde donc Diego et Antonio.

- Elle est montée se reposer, c'est plus grave que prévue Miguel. On devrait prendre des mesures pour la protéger un maximum, prononce Diego.

- Dites à Sofia de retirer tout objet coupant de sa chambre, Antonio peux-tu mettre un cadenas sur les fenêtres de sa chambre ? Je veux que la porte de sa salle de bain, soit fermer. Elle ne sera ouverte que si quelqu'un est avec elle dans la pièce.

- Miguel, je m'en charge maintenant et je dis à Eduardo de descendre, dit Antonio en se levant de son siège.

Je hoche de la tête et je le regarde s'en aller puis je m'assois et je passe mes mains sur mon visage. Je sens la main de Diego sur mon épaule et je lève mon regard vers le sien.

- Miguel, offre-lui ton amour pour apaiser sa peine. Elle en a besoin mais laisse-lui du temps.

- Je sais merci, dis-je avec un léger sourire.






Quelques minutes plus tard





Antonio a refermé la porte du bureau derrière lui et nous nous sommes tous installer. Un calme domine cette pièce, la souffrance de Mina nous affecte tous mais c'est l'heure de reprendre le boulot parce que si je deviens faible comment pourrais-je la guérir. Je me dois de ne pas changer mes habitudes.

- Julian Gaviria et Ricardo se sont rencontrés il y'a quelques jours et ça ne sent pas bon du tout, dit Eduardo.

- Pourquoi Ricardo rencontrerait un ancien membre de l'élite de l'armée colombienne ? Demande Diego.

- Pour mieux se préparait à la guerre qui arrive... rajoute Antonio.

- Miguel qu'en penses-tu ? Demande Diego.

- Tu veux vraiment savoir ce que j'en pense ? J'attends cette guerre depuis un moment et je n'hésiterais pas à déployer tous les fonds nécessaires pour en finir avec Ricardo.

- Il a quand même Julian Gvairia, il est coriace ce gars-là et tu le sais Miguel, dit Eduardo. On doit rester sur nos gardes parce qu'on ne connait ni la date ni moment auxquelles il va nous attaquer.

- Gaviria s'allie à Ricardo par pure plaisir, vous pensez que c'est pour mener une vraie guerre ? Gaviria connait nos alliés et il sait mieux que personne que si demain, je décide de raser Ricardo et sa meute, je le ferais sans hésitation.

- Du coup, on fait quoi ? Demande Antonio.

- Eduardo achète le plus d'arme possible, Diego je veux que tu prennes un maximum de gars et que vous me fabriquiez autant d'explosif que vous le pouvez. Antonio, entraine nos hommes aux combats est à la torture. Je veux que tu fasses d'eux des démons de guerre sans pitié.

- Et toi pendant ce temps-là Miguel, que vas-tu faire ?

- Moi ? Prononçais-je, je vais rendre visite a nos amis de la guérilla. Léon Barrera sera ravi de me revoir.

Les garçons se regardent, je ne souhaite pas savoir ce que leurs regards veulent dire. Ils étaient contre cette guerre mais aujourd'hui, nous n'avons plus le choix vu ce qui se prépare.

- Quand est-ce que tu vas te rendre dans la jungle colombienne ? Demande Eduardo.

- Aujourd'hui même, je veux savoir si Léon sera de mon coter ou non. Je ne veux pas tourner autour du pot car Ricardo est déjà prêt et j'en suis sûr.

- Tu comptes y aller avec qui puisque nous serons tous occuper ? Lui demande Diego.

- Je vais y aller avec Hugo et quelques gars.

- Hugo, ris Diego. Il n'acceptera jamais, lui et toi dans la jungle colombienne ? Miguel laisse tomber et vas-y tous seul c'est mieux, se moque Diego.

- Je ne vais surement pas y aller seul, je veux que Hugo soit là, une guerre se prépare. Il ne va pas rester toute sa vie devant un ordinateur quand même.

- Quand tu vas lui annoncer la nouvelle, il ne va jamais s'en remettre le pauvre, dit Eduardo en rigolant.

- Arrêter d'en faire un tas, il va survivre et ce n'est pas comme si, on dormait là-bas. On fait un simple aller-retour.





•••




- Dans la jungle ? Tu rigoles hein, dit Hugo. Tu me payes pour surveiller pas pour m'aventurer dans la jungle colombienne.

- Ce n'était pas une proposition mais une obligation jeune homme, lève-toi. Dis-je, je suis sûr que même Isabella et Esmeralda auraient plus de cran que toi.

- Juste parce que tu viens de toucher à mon égo, je viens !

- Bien, on part dans 30 minutes.

- Et on part comment ?

- En hélicoptère.

- Tu cherches ma mort Miguel ? J'accepte que tu m'emmènes avec toi auprès de la guérilla et en plus on y va en hélicoptère ? Autant mourir maintenant quoi c'est plus rapide et plus efficace.

- Ta finis de te plaindre ? Lui demande Diego, c'est pas comme si il allait te vendre.

- Toi la ferme ! Si c'était toi t'aurai disparue du jour au lendemain donc évite moi tes commentaires à la con.

- Je me demande où est-ce que tu as trouvé ce répondant puisque tu passes toute ta vie enfermer ici. Mais bon, je refuse de répondre à un geek.

- Le gick c'est celui qui te permet de gérer ton terrain et de prévoir à l'avance chaque évènement inhabituel.

J'ai observé l'échange de Diego et d'Hugo. Les deux ensembles, c'est toujours la même chose.

- Bon vous commencez à me souler, chacun à son poste. Hugo je t'attend en haut dans 30 minutes, si tu viens pas de toi même, j'enverrai Lopez te chercher.

Il sait figer, Hugo est vraiment un peureux de première classe bon après il n'a pas l'habitude d'être sur le terrain, il est plus devant son ordinateur mais c'est maintenant qu'il doit prendre conscience que lui aussi peut-être il devra prendre les armes.

Antonio et Eduardo ont quittés la pièce, j'ai vu qu'Hugo et Diego ont repris leurs conversations. J'ai vite quitté la pièce, j'ai monté l'étage qui menait à ma chambre, j'ai longé le couloir et avant d'entrer dans ma chambre. Je me suis mis devant la porte de sa chambre.

J'ai ouvert doucement la porte, elle est plongée dans un noir complet et même la lumière du jour n'arrive pas à pénétrer. Je vois son corps sous sa couette, je m'avance doucement. Elle dort comme un bébé. Elle dort en espérant ne jamais se réveiller.

J'ai jeté un coup d'œil à sa fenêtre, Antonio a effectivement placer un cadenas dessus et j'ai vérifié la porte de sa salle de bain qui est fermer. Je souffle de soulagement, je me suis rapproché d'elle afin de mieux la voir. Même si l'obscurité ne me donnait pas une vision complète de son beau visage, mes souvenirs me permettaient de la voir.

Je revois ce visage d'ange qui m'appelle à l'aide, je me suis baissé au niveau de ses cheveux et j'ai posé un baiser dessus.

- Angela, je te relèverais. Ton malheur est ma plus grande peine.

Je me suis relevé et j'ai quitté sa chambre. J'ai refermé la porte derrière moi. Quand j'ai refermé la porte, j'ai eu chaud au cœur comme si je venais d'abandonner quelque chose. En effet, je viens d'abandonner ma source de paix et de joie.

J'ai ouvert la porte de ma chambre, je me suis déshabillé. J'ai enfilé un ensemble survêtement noir avec une paire de basket noir que j'ai assemblé avec un imperméable noir. Je me suis regardé dans le miroir, je me suis parfumé légèrement avant de prendre mon arme que je place par la suite à l'arrière de mon pantalon.

Je quitte ma chambre et je ferme la porte, je regarde une dernière fois sa chambre. Je longe le couloir et je descends. Hugo est là avec un sac à dos accompagner de trois hommes. J'arrive à leur niveau, Eduardo ouvre un sac de sport et il leur temps trois kalashnikov.

- On se rend dans la jungle colombienne, nous allons voir Léon Barrera, dis-je. Avant que nous partions dite moi vos prénoms pour ne pas me taper la honte une fois là-bas.

- Pablo, dit le gars aux yeux verts.

- Pinto, dit le gars au tee-shirt noir.

- Et Blanco, dit le gars avec un pantalon noir.

- Bien, nous sommes prêts à partir alors, dis-je en regardant Hugo.

- Je suis vraiment obliger de venir ?

- Oui.

- Hugo bonne chance, commente Diego.

- Ta gueule, lui répond t-il.

J'entends le rire de Diego et je sors de la maison. J'ouvre la portière du véhicule qui se trouve juste en face. Je me place coter passager, Pablo monter au volant et le reste à l'arrière. Il finit par démarrer et durant tout le trajet, je voyais comment Hugo faisait des prières avec son chapelet.

- On n'est pas même pas encore dans les airs que tu commences déjà ta comédie, dis-je en rigolant.

- Miguel ma place est derrière un putain d'ordinateur, tu devras me payer plus à la fin du mois je te préviens et je n'accepte pas les chèques !

- Je te payerais que si tu reviens en vie de la jungle vu comment tu paniques, ça ne m'étonnera pas que je laisse ton corps être enterrer par la guérilla.

- Très drôle, dit-il d'un sourire forcer.

On continue la route dans un silence totale, je passe mes mains sur mon visage. Le temps se met à changer. La pluie arrive et quel bel idée d'aller dans la jungle en temps de pluie. C'est très intelligent de ma part.

On finit par arriver sur la piste d'atterrissage, nous descendons et l'hélicoptère est déjà sur place. Franck descend de l'hélicoptère et il s'avance vers nous avec un sourire au coin. Il retire ses lunettes et on se serre la main.

- Quand tu m'appelles c'est toujours pour te rendre au même endroit ? Je me trompe ? Demande Franck avec un sourire.

- En effet, je me rends au même endroit, dis-je.

- Bien, nous allons y aller. Le temps n'est pas si bon que ça.

Je hoche de la tête et nous avançons tous en direction de l'hélicoptère. Pablo s'installe du côté de la porte et moi juste face à lui. Hugo est au milieu de Blanco et moi. Pinto est à coter de Pablo, nous enfilons chacun un casque. Franck me regarde et il fait signe de la main pour dire que nous allons décoller.

L'hélicoptère commence à prendre de l'altitude. Je regarde Hugo qui est terrifié et ça me fait bien rire. Le vent et la pluie se mélange et plus nous montons et plus on sent ce vent nous frapper en pleine figure.

Une fois à la bonne altitude, il avance à la bonne vitesse. Je retire mon casque et je fais signe aux autres gars de faire de même. Hugo le retire et il se réfugiât près de moi comme une fillette apeurer.

- T'aurai pu faire l'effort de fermer la porte, regarde maintenant ! On se prend toute la pluie par ta faute, se plaint Hugo.

- T'arrête de te plaindre ?

- Qui m'a envoyé de te suivre Miguel ? Je risque ma vie bêtement.

- Hugo en travaillant pour moi, tu risques ta vie chaque jour que Dieu t'offre...

Il soupire, Pablo regarde vite fait dans le vide. Ce gars-là, je ne lui porte pas énormément d'attention mais il a l'air d'être un bon sicarios. Aujourd'hui, je vais observer chacun d'entre eux pour savoir si je peux les mettre à la tête d'une équipe pour la guerre qui se prépare.

- Si je te demande de sauter maintenant tu le fais ? Demandai-je à Pablo.

- C'est à moi que vous parlez ?

- Oui.

- Oui, si vous me demandez de sauter je le ferais.

J'arque un sourcil car il peut dire "oui" juste pour me flatter.

- Lève-toi et saute, dis-je en croisant les bras.

- T'a perdu la tête Miguel, on est venu voir la guérilla. On n'est pas là pour une mission suicide, prononce Hugo affoler.

- La ferme.

Pablo se lève et je le regarde. Il se met au bord, il regarde dans la vie. On est au milieu de la jungle, on est à 500 mètres du sol. Je jette un coup d'œil discret à Pinto et Blanco qui regardent Pablo.

- Si c'est trop compliqué, je peux t'aider. Tu veux que je te pousse peut-être ?

- Tu es fou ma parole, commente Hugo.

Pablo a fermé les yeux et je l'ai vu mettre un pied en dehors de l'hélicoptère. Il s'est presque jeté dans le vide mais je me suis levé rapidement et je l'ai rattrapé avec ma main.

- Je voulais juste savoir, si tu étais prêt à mourir.

Il me regarde avec incompréhension. J'essaye de le remonter et il finit par remonter, je me réinstalle sur mon siège et je le regarde. Il a les yeux grands ouvert, il a eu peur mais il était prêt à mourir.



Quelques minutes plus tard



- Je vous attend ici, dit Franck en allumant une cigarette.

Je hoche de la tête, je regarde l'heure sur ma montre. Il est 18 heures 30. J'enfile ma capuche et je me tourne vers les gars, la nuit est déjà tomber. Il pleut donc nous allons devoir traverser cette jungle remplie de boue et d'animal exotique.

- Pablo tu te mets devant, Hugo je te veux à mes côtés. Pinto et Blanco mettez-vous derrière afin d'assurer une garde.

Chacun se met à son poste, ils allument des lampes torches. Hugo replace correctement son sac à dos et il allume sa lampe, je fais de même. Nous pénétrons dans cette jungle. Je reconnais le chemin donc je guide Pablo vers notre destination. Je sens mes pieds s'enfoncer dans la boue, les bruits des branches est horrible. L'odeur des végétations n'est pas si mauvaise que ça, ça sent les feuilles quoi.

- Miguel, rassure-moi tu te souviens du chemin hein ? Demande Hugo.

- Non, je nous induis en erreur dans la jungle.

Plus on avance et je sais que nous sommes proches. J'entend le bruit d'une arme et je me stoppe. Je pointe ma lampe en direction des arbres mais il n'a personne. Ils sont là et ils nous observent, ils savant qu'il y'a quelqu'un sur leur territoire.

- Miguel, c'était quoi ça ? Demande Hugo.

Pinto met sa lampe en direction d'un arbre et quelqu'un passe à toute vitesse, je place un sourire au coin. Quel bel accueil de leur part. On tourne sur nous-même et je regarde les gars qui sont perdus, je sens quelque chose dans mon dos et je me retourne en pointant ma lampe.

Je vois un gars avec l'uniforme de la guérilla pointer une arme sur moi. Il est sûr de lui dans son regard et je sais qu'il n'hésitera pas à me tirer dessus. Je jette un coup d'œil autour de moi et je constate que nous sommes entourés d'une vingtaine d'homme.

- Que faites-vous sur ses terres ?

- Et toi que fais-tu à pointer une arme sur un pauvre passant ?

- Je vous ai poser une question et ne me tutoyer pas !

- Du calme, je n'aime pas beaucoup l'accueil.

- Et moi, je n'aime pas votre répondant.

Il pointe son arme vers mon front, je pose une main sur l'arme. Je le regarde avec un sourire et il fronce les sourcils, j'aime jouer avec la patiente des gens.

- Tire tu attends quoi hum ? Tu as l'air d'avoir des couilles.

Je sens sa main trembler, je sors mon glock et je la pointe sur son front.

- Toi tu hésites mais moi par contre, je n'hésiterais pas à tirer. Je vois que tu places ton insolence et ton orgueil devant ma face et j'aime pas ça !

Ses autres gars autour de nous pointent leurs armes sur nous, je sens Hugo me collait.

- Si j'étais toi, je dirais à tes gars de range leurs armes. C'est pas parce que vous êtes plus nombreux que nous, que mes gars et moi on ne peut pas vous foutre si pied sous terre dès maintenant.

Il n'a rien dit pendant un moment puis il a fait signer à ses gars de baisser leur arme, je baisse mon glock à mon tour et les gars font de même. J'entends une voix au loin que je reconnais et cette voix est accompagner d'une lumière.

Ce gars face à moi se décaler, je vois un groupe sortir d'une partie de la jungle. Ils sont habillés du même uniforme que les autres. Un homme s'avance, je m'avance. Un de ses gars m'éclairent.

- On vous a jamais appris à ne pas rentrer chez les gens sans permission ? Dit-il.

- Je savais pas que les surprises n'avaient pas leurs places dans la guérilla, dis-je.

Je retire ma capuche, on est face à face. Léon me regarde et il retire son chapeau en souriant.

- Miguel, je savais pas que c'était toi ! Tu aurais pu me prévenir de ta venue.

- Te prévenir ? Je pense pas car c'est urgent.

- Vient allons parler de ça ailleurs.

Je regarde Hugo qui est maintenant soulager. Je m'avance au coté de Léon, il place son bras autour de mon cou.

- Tu as fait bonne route j'espère ?

- Comme d'habitude.

- Mes gars n'ont pas était soulant non ?

- Tu as toujours les mêmes tactiques quand tu détectes un intru c'est marrant.

Il me pince la joue.

On arrive au camp de base, deux femmes arrivent et elles placent deux chaises face à face. Léon m'indique de m'installer et je m'assois. Il fait de même et derrière lui un armé de gars et derrière moi les miens. La seule chose qui nous éclaire dans cette jungle est le fait de camps qui nous sépare lui et moi.

Une femme revient avec un verre de whisky que j'accepte, je bois une gorgée et je le remets à sa place.

- Que me vaut ta visite ? Demande Léon en croisant les bras.

- Tu te souviens de ce jour où tu m'as dit que si j'avais besoin de toi, je pourrais faire appels à tes services et bien ce jour est arriver.

- Que se passe-t-il ? Avant d'accepter, je vais écouter ce que tu as à me dire pour savoir si mon implication dans cette affaire est nécessaire ou non.

- Ricardo Perralta veut me déclarer la guerre.

- Vous êtes lié par un accord, pourquoi une guerre ? Demande-t-il en croisant ses jambes.

- Cette homme me cherche depuis un moment et je ne réagis pas à cause de cet accord de merde mais il y'a quelques temps il a dépassé les limites du respect. Je ne vais pas me laisser attaquer par un incompétent.

- Qu'est-ce qui te prouve qu'il mijote quelque chose derrière ton dos ?

- Si je te dis le nom de Julian Gaviria, tu comprends mieux.

Son visage est devenu sérieux en une fraction de temps. Julian et Léon ne s'entendent pas à cause de leur position politique. Julian est un homme de l'armée qui a combattu la guérilla et leur idéologie. Léon lui se bat pour l'indépendance et son but est de renverser le gouvernement.

- Tu penses que Ricardo s'est allié à l'autre fou de Gaviria pour t'éteindre c'est ça ?

- Exactement.

Il baisse ses yeux sur le sol avant de caresser sa barbe, cet homme est un mélange de Fidel Castro et de Che Guevara. Toute sa vie tourne autour de ce pays et de son bien-être.

- Tu sais que tout service à un prix ?

- Tu demandes combien ?

- Je demande 15.000.000 millions de dollars.

- J'accepte car nous savons tous les deux que je vais gagner cette guerre.

- Juste avant, de quoi as-tu besoin ? Parce que c'est bien beau mais je ne vais pas me jeter dans une guerre sans comprendre la stratégie.

- Je ne vais pas l'attaquer, c'est lui qui viendra à moi. Je veux juste que tu t'allies à moi, tes guérillos et mes hommes ensembles ça ne peut que marcher.

- Je suis d'accord sur ce coup-là mais tu sais comment je fonctionne non? Mon père avait brulé le Palais de Justice à Bogotá en 1985, tu n'étais pas encore né mais ton père que son âme repose en paix était vivant à cette époque. Si tu me demandes de brulait Ricardo et tout ce qui le concerne, je n'hésiterai pas à le faire. Liasse moi juste quartier libre de faire les choses à ma façon.

En face on un malade mental de l'élite de l'armée colombienne et devant moi j'ai un rebelle qui déteste le gouvernement et son idéologie.

- Je te laisse quartier libre.

- Bien, tu ne seras pas déçu.

- Je vous fournirez autant d'arme, d'explosif et de munitions que vous le souhaiterez.

- D'accord Miguel.

C'était simple et rapide non?

- As-tu une idée de quand est-ce qu'il pourrait t'attaquer.

- J'en ai aucune idée c'est ça le problème mais heureusement que j'ai avec moi le meilleure stalker du pays, dis-je en regardant Hugo.

- Bien quand tu sens que ça se bouge fait moi signe et mes gars et moi nous viendrons à Cali.

Je me lève et il fait de même, nous nous sommes salués. Je m'apprêtais à m'en aller quand il me pose une question :

- Est-ce que cette guerre est-elle validée par l'élite ?

Et merde, la question qui fâche.

- Ils comprendront que c'était la goutte de trop.











Point de vue: Andrès









J'écris rapidement les informations sur mon carnet de note et je récupère les photos que je venais d'imprimer. Je cours en direction du bureau de l'ambassadeur où Ace s'y trouve déjà, j'entre et Troyer est là.

- Monsieur on doit parler c'est urgent, dis-je paniquer.

- C'est toujours urgent avec toi DeArmas, répond l'ambassadeur.

- Non monsieur, je crois que cette fois-ci c'est réellement urgent, prononçais-je en refermant la porte derrière moi.

- Qu'est-ce qui y'a encore ? Dit Ace en baillant.

- Ricardo a rencontré Julian Gvairia, dis-je en m'approchant d'eux.

- Et alors, où est le problème ? Nous sommes dans un pays où les hommes importants sont amis avec les narcos, dit Troyer.

- Je crois que vous ne comprenez pas encore la gravité des choses monsieur.

- Bah explique nous au lieu de tourner autour pot, commente Ace d'un air soûler.

- Julian Gavria, dis-je en soufflant. Cet homme est un ami proche de Billy, un des hommes de main de Ricardo. Vous connaissez autant que moi la réputation de cet homme alors ne dites pas que ce sont juste des simples amis qui prennent un café.

- Quel est ton hypothèse ? Demande l'ambassadeur.

Je prends les photos que j'ai imprimer et je leurs montre, la photo montre Julian et Ricardo sur la piste d'atterrissage de l'aéroport de Cali en train de se serrer la main avec un sourire.

- J'avoue que c'est bizarre, ils ne se sont jamais parler avant. Pourquoi maintenant ? Dit Ace.

- C'est peut-être juste une visite entre deux hommes, commente Troyer.

- Troyer vous êtes négligeant. Je sais de quoi je parle, j'ai infiltré ce cartel pendant 4 ans et je sais que Ricardo a une haine immense envers Miguel. Si Ricardo a rencontré cet homme c'est qu'il se prépare à une guerre.

- Vous avez beaucoup d'imagination, je pense que le fait de rester dans un cartel pendant un moment vous a déplacer les idées, rétorque Troyer.

- Monsieur l'ambassadeur, je sais de quoi je parle. Ricardo s'apprête à déclarer la guerre à Miguel et vous savez autant que moi que si Ricardo a rencontré Gaviria c'est pour lui demander son aide.

- Etes-vous sur de ce que vous affirmez, demande l'ambassadeur.

- Oui, je-.

Je n'ai pas eu le temps de parler que David est entré dans le bureau avec agitation. Ace la regarder en arquant un sourcil.

- Monsieur l'ambassadeur, je crois que l'heure est grave, dit David.

- Oula qu'est-ce qui y'a encore ? Dit Ace.

Il met un dossier sur la table et je l'ouvre. Une photo de Miguel et de Léon Barrera. J'ai ouvert grandement mes yeux en voyant cette photo, j'ai raclé ma salive dans ma gorge car cette rencontre n'est pas aussi bonne que ça.

Je tends la photo à l'ambassadeur et il se met à transpirer car il sait ce qui ça signifie. Troyer prend la photo et il l'analyse, il souffle et il remet la photo dans le dossier.

- Où avez-vous eu cette photo ? Demande Troyer d'une voix angoisser.

- C'est un de nos agents infiltré monsieur, Miguel Llara se prépare à une éventuelle guerre face à Ricardo Perralta et il a demandé l'aide de Léon Barrera, commente David.

- C'est la merde, dit Ace en passant sa main dans on visage.

- Ricardo a pris Gaviria et Miguel Barrera. Ils vont faire exploser la Colombie a eu seul, c'est pas possible. On ne peut pas laisser un événement de ce genre se dérouler.

- Quand un fou rencontre un autre fou ça donne quoi ? Demande Ace en levant ses yeux vers le plafond.

- Tu veux savoir ce que ça donne ? Demande à ses agents qui ont dû affronter Escobar à l'époque et ils te diront ce que ça fait, répond Troyer angoissé.

- On doit prévenir l'armée colombienne de cette guerre, dit David.

- Non ! Nous allons pour l'instant garder cette information pour nous sinon ça risque d'être le bordel total.

- J'ai l'impression de revenir dans le passer. Miguel me fait penser à Escobar qui s'est allié aux guérillos, dit Troyer. Ça sent pas bon du tout...

Ricardo, je savais que tu avais envie depuis un moment de cette guerre mais es-tu prêt ? Miguel et la guérilla face à Ricardo et Gaviria. J'ai l'impression d'être en plein rêver, ces deux groupes qui s'opposent vont créer un chaos totale au sein de la population.





———

Coucou ! J'espère que vous allez bien. Moi, ça va plutôt bien, même si je me retrouve débordée avec les cours. Mais je m'accroche, c'est bientôt les vacances, les filles, donc on s'accroche et on ne lâche rien. 🥳🥳🥳🥳🥳🥳

On est déjà à plus de 20 000 lectures, merci BEAUCOUP ❤️❤️❤️❤️❤️.

J'ai été sympa, je vous ai sorti une seconde partie en moins de 2 jours. Plus vous êtes nombreuses à lire, à commenter, à voter et à m'envoyer des messages, plus ça me motive !

Donc, on continue sur cette ligne droite. Je suis aussi pressée que vous concernant l'histoire de Mina et Miguel 😅😅😅, elle fera partie de mes coups de cœur cette partie en tout cas.

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Je réponds à tous, alors venez discuter pour débattre et rigoler un peu sur nos personnages favoris.

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