Marché

Grondin_Raneem tarafından

5.6K 320 1.2K

Dans un monde où argent et pouvoir sont les maîtres-mots de sa vie, Nessa, femme dans un monde composé essent... Daha Fazla

NDA
Lycoris Blanc
Prologue
Chapitre 1: Vendue !
Chapitre 2: Faible
Chapitre 3 : Bienvenue au souterrain !
Chapitre 4: Condamnée
Chapitre 6: Trahison
Chapitre 7: Honorons les corps
Chapitre 8 : Accalmie
Chapitre 9 : Monstres
Chapitre 10: Ultimatum
Chapitre 11 : Élément perturbateur
Chapitre 12 : Broken pearl
Chapitre 13 : Psychose
Probable retard de publication
Chapitre 14: Inadéquation
Chapitre 15: Provocation
Chapitre 16 : Apprends-moi...
Chapitre 17: Psychopathe
Chapitre 18: Instrospection
Chapitre 19: Me le permets-tu ?

Chapitre 5 : Bordel de mission suicide !

271 14 20
Grondin_Raneem tarafından

Une semaine que je suis dans cette maison et je ne me supporte plus. Je n'ai pas de nouvelle de ma famille et Amaya me manque. Je n'ai pas pu la voir le jour de ma venue ici et j'ai peur que mon père l'ait montée contre moi. Hamza non plus ne me répond pas.

Tu leur es inutile. Voilà pourquoi tu n'as plus de leurs nouvelles.

Oh mais ferme-la, toi ! Je suis la fille de ma mère, la personne la plus précieuse au monde donc je suis utile même aux fourmis !

Durant cette semaine, les putes ont défilé dans le lit de mon mari et j'avais fini par m'habituer à entendre leurs cris et à dormir malgré tout.

On m'a assignée une femme qui réponds à mes besoins. C'est ainsi que j'ai pu avoir de quoi refaire la décoration de ma chambre et m'installer plus confortablement. Seulement, elle ne reste pas avec moi et je demeure seule dans ce grand manoir. Le pitre du village est parti pêcher depuis 3 jours et je suis seule sans rien pour me divertir. Étant seule, je n'arrive pas à fermer l'œil de toute la nuit au risque de me tuer par mégarde et Lucie n'arrive plus à me saquer. Elle grogne contre moi lorsque je la tiens trop et elle s'échappe de mes prises du coup, la chaleur d'un être vivant qui me permet généralement de ne pas vriller est de plus en plus absente.

Amaya...et si elle m'en veut ?

Bien sûr qu'elle t'en veut ! Tu t'es vendu et ce même sans lui en parler

Putain, je vais devenir folle si rien ne m'occupe l'esprit dans les prochaines heures.

Ça fait 3 jours que j'enchaine nuit blanche sur nuit blanche avec du repos seulement l'après-midi mais pas grand chose qui puisse réellement satisfaire mon organisme. Il n'en peut plus et pourtant, mon cerveau n'arrête pas de me répéter que si je dors sans personne autour, je risque de mourir.

Ce qui en soit, est vrai.

Je n'ai pas revu Nayam depuis ce jour-là non plus et son père non plus. Ce petit est une vraie boule de bonheur. Il a tellement d'énergie qu'il me fait oublier les circonstances de ma présence ici.

La porte s'ouvre et c'est tel un soulagement qui me prend lorsque je vois l'être vivant le plus détestable de l'univers entrer.

Il éclate de rire en pénétrant dans la cuisine. Je le suis du regard mais incapable de tenir sans la présence d'une chaleur humaine, je me lève pour le suivre. Il se prend un verre d'eau avant de reposer son regard sur moi et de nouveau s'esclaffer.

Je le fusille du regard malgré mon envie de lui sauter dans les bras pour m'octroyer la présence de sa personne, ce qui m'évite de broyer du noir encore plus.

T'as vu ta gueule, Albinos ? On dirait un panda !

C'est ma marque de fabrique le panda, fais-je en m'asseyant sur le plan de travail. Alors tu n'es pas mort ?

Il sourit à ma petite pique, peu impressionné.

Malheureusement pour toi. Mais ne t'inquiètes pas, je vais avoir l'occasion de te proposer une belle mort pour ta stupide vie histoire que ça arrange tout le monde.

Je ne vois pas en quoi ma mort m'arrangerait mais bon...

Je suis tout ouïe !

Tomber du haut d'un immeuble, sourit-il comme le dragon qu'il est.

Intéressant...J'y réfléchirais.

Il s'approche jusqu'à mon niveau et même assise sur le plan de la cuisine, il me dépasse de plusieurs centimètres.

Tu n'as pas compris Albinos, tu vas te laisser tomber dans le vide d'ici 3 jours.

Mon cœur rate un battement, ne sachant pas s'il est sérieux ou pas.

En quel honneur je ferais ça ?

Pour éviter de mourir de mes mains, rigole-t-il en sortant de la cuisine.

Un putain de bipolaire. Tu ne peux pas être en train de sourire et me lancer que tu veux me tuer !

Prépare-toi, on part dans 10 minutes !

Qu'est-ce qu'il raconte ?

Je cours pour me mettre en travers de sa route, demandant plus d'informations.

Attends, qu'est-ce que tu racontes ? Je n'ai pas signé pour ça.

Et si, relis ton contrat !

Y'a 20 pages écrit en écriture 10, je ne vais pas le lire !

Tant pis pour ta gueule. Comme tu n'es pas partie, tu fais officiellement partie du Souterrain et absolument personne n'échappe aux obligations du Souterrain alors prépare-toi. Tu as 8 minutes !

Putain !

On va où ? Je dois porter quoi ?

Mais il ne me dit rien alors je l'ignore et vais m'installer devant la télé, zappant au hasard.

Au bout de 5minutes, il redescend mais ne me fait aucune remarque et un sourire peu rassurant est accroché sur sa tête, ce qui ne présage rien de bon. Pour autant ma fierté m'oblige à camper sur mes positions.

Lorsque les 8 minutes passent, il vient me saisir le bras et me traîne derrière lui comme une enfant indisciplinée.

Putain, qu'est-ce que tu fiches ?

Tu vas regretter de ne pas m'avoir écouté, gamine !

Il m'appelle gamine mais je suis sûre qu'il n'a pas plus de 25 ans.

Prie pour que ton hoody te couvre assez, sourit-il avec un air trop sadique pour que je crois en son innocence.

Et Lucie ? Qui va en prendre soin ?

Ta femme de chambre sera là cet après-midi.

Le taré...Il jubile trop pour mon bien.

Je n'aime pas ça

***

Purée de pomme de terre trop gelée. Il a fait exprès de ne pas insister sur le fait que je me change. Son avion de merde nous a ramené en Sibérie.

En SIBÉRIE, PUTAIN DE MERDE !!

Pourquoi tu ne m'as pas dit qu'on venait en Sibérie ?! M'étranglé-je en regardant le trajet de l'avion parti d'Espagne jusqu'en Russie.

Putain, pourquoi je n'ai pas vérifié dès que je suis montée dans cet engin ? J'étais tellement fatiguée après mes nuits blanches que je me suis tout de suite endormie.

L'autre m'ignore royalement, malgré que je frôle l'hystérie.

Yasseen, qu'est-ce qu'on fait en Sibérie ?

Il fait une pause et pose un regard troublé sur moi le temps d'une microseconde avant que son air de pitre endurci ne reprenne ses droits sur son visage.

Tu vas jouer les putes avant de mourir en te jetant du haut d'un immeuble. Ça va être nécessaire pour envoyer une connasse rejoindre sa mère.

Quoi ?!

C'est soit ça, soit tu meurs de froid. L'une comme l'autre ne me dérange pas, je serai débarrassé de ta gueule !

Je ne comprends pas un traître mot de ce qu'il raconte !

Dois-je comprendre que j'ai plus de chance de survivre en sautant du haut d'un immeuble ?

Le vent qui entre dans l'habitacle lorsque le pilote ouvre la porte me convainc.

Assurément que oui. J'ai zéro chance de survivre 10 minutes dans ce froid. Ma mère m'a tout appris, sauf à me faire un igloo.

Je grelotte alors que je ne suis même pas encore sortie dehors et bordel...je le déteste ! L'enfoiré rigole en me voyant serrer mes membres autour de moi pour maintenir un minimum de ma chaleur corporelle qui s'envole à la vitesse du vent glacial.

T'aime pas le froid, canard boiteux ?

T'en vois beaucoup des canards au pôle Nord, du con ?

Évitant de créer des hostilités inutiles dans ce froid glacial et risquer de me retrouver dehors, je garde ma langue derrière mes lèvres bien serrées pour ne pas laisser échapper les insanités qui grouillent dans ma tête.

Il commence à sortir après s'être habillée d'une combinaison bien protecteur mais je reste plantée là. S'il me faut camper ici pour ne pas mourir de froid, ça sera avec plaisir.

On y va Albinos, sinon, je te jette au Yéti !

Il fait même de l'humour enfantin, incroyable !

Je ne sors pas comme ça sous ce froid !

Il va bien falloir, je ne laisse personne dans mon bijoux.

Mais je vais mourir !!!

J'espère bien ! Ainsi, je n'aurais pas à justifier ta mort !

Je le fusille du regard mais il ne bronche pas. Bordel, je ne sais pas si j'ai déjà une tel degré d'envie de meurtre qu'en cet instant.

Yasseen !

Il fait volte-face, sa main enroulée autour de mon cou et malgré l'épaisseur de sa combinaison, il n'a aucun mal à empêcher l'air de circuler dans mes poumons.

Arrête de me les casser sinon tu clamses ici et je déclarerais ta mort  causée par le froid sibériale !

Je reste tranquille, sa menace opérant fatidiquement. S'il y a une peur que j'avais depuis petite c'est de mourir dans la méconnaissance de tout le monde. Personne ne me retrouverait et je passerais ma mort aussie esseulée que ma vie.

C'est le pilote qui me sauve de mon hypothermie assurée. Il me passe une combinaison trop grande pour mon mètre cinquante-cinq mais je l'enfile sans piper mot. Même si elle me recouvrait entièrement, je l'aurais tout de même enfilé.

***

Je suis logée dans un magnifique hôtel qui donne vue sur la ville entièrement blanchie par la neige. On a beau être en journée, les lumières des lampadaires sont allumées.

L'autre pêcheur est allé prendre une douche après moi et il est maintenant concentré sur son ordinateur, un casque sur la tête dans la pièce d'à côté.

Malgré la combinaison et l'endroit chauffé, mon corps tremblotte au souvenir de la morsure du froid et du vent. Je le sais maintenant, jamais il ne me viendra à l'esprit de vivre ici.

Quelqu'un toque à la porte et l'enfant mauvais va ouvrir. Une jeune femme blonde aux yeux marrons et au corps trop sexy sous sa mini-robe moulante lui fait les beaux yeux.

L'autre la fait entrer en lui saisissant ses fesses rebondies et elle se colle à lui en ronronnant.

Berk.

Tu m'as manquée, susurre le poisson blond en apposant ses mains sur les épaules musclées de Yasseen.

Tu as les infos ?

Évidemment que oui, s'exclame-t-elle, comme si elle était offensée qu'il en doute. J'attendais avec impatience de te les...donner

Le dernier mot est expiré dans un érotisme qui ne tromperait même pas un poisson.

L'autre passe sa main dans les cheveux de la  blonde dans un geste tendre qui se mue en violence...sexuelle. Oui apparemment sexuelle puisqu'elle gémit de plaisir lorsque leur lèvres se rencontrent prestement.

Oubliant complètement ma présence, le couple s'adonne à leur luxure sans m'accorder un regard. Ce qui m'oblige à me manifester. Je veux bien jouer aux aveugles-sourdes mais pour cela, il faudrait déjà qu'ils disparaissent de mon champ de vision. Je me racle la gorge exagérément mais je n'ai aucune réponse d'eux. Une tempête aurait pu circuler à leur côté qu'ils ne l'auraient pas remarqué...

Berk.

L'autre la hisse sur lui et elle entoure ses jambes autour de lui et je décide de mettre fin à la torture de la pétasserie devant mon innoncence. Je m'approche d'eux, et déroule les bras de la blonde aux courbes magnifiques de la nuque de Yasseen, pariant que j'aurais plus de chance en m'attaquant à elle plutôt qu'à l'autre.

Comme prévu, elle ne comprend pas ce qui lui arrive et elle déroule son bras en croyant sûrement que Yasseen le lui tient et avant qu'ils ne comprennent ce qu'il se passe, elle se retrouve à 1 mètre de lui, moi entre eux.

Yasseen me regarde, un sourcils haussé l'autre froncé dans une mine circonspecte.

Je veux bien ignorer le fait que tu sautes XX mais si vous pouviez faire ça hors de ma vue et de mon ouïe, vous rendriez service à l'humanité, en l'occurrence...moi.

La blonde est sur le point de me sauter au cou. Elle n'apprécie clairement pas mon interruption.

Arrête de me regarder ça ! Les suricates ne mangent pas les hommes.

Une suricate, hoquête-t-elle, une main sur son petit cœur, réellement vexée.

Je me contente de hausser les épaules. L'autre lion éclate d'un tel rire que je crois que les murs vont lâcher.  Il comble l'espace entre lui et la suricate pour tenir sa taille. L'autre bouillonne sous son air à peine maîtrisé mais elle se calme au toucher de mon mari.

C'est ma femme, explique-t-il en emprisonnant ses lèvres entre les siennes. Alors, ma clé ?

L'autre me jauge de toute ma hauteur. Il est vrai que coincée dans un hoodie que j'ai demandé à l'hotelerie, une perruque noir et mes pieds nus, elle n'a absolument rien à m'envier. Elle est tout ce qui est de la féminité, cul, sein, forme, sensualité...bref, clairement qu'elle m'efface mais dommage pour elle, c'est bien moi qui suit à la place qu'elle désire définitivement et je ne me gêne pas pour elle. Je me tiens bien droite malgré la bonne tête avec laquelle elle me dépasse avec sa taille svelte et ses talons aiguilles.

L'autre lui tient son menton pour retenir son attention, ce qui est bien puisque j'ai beau me tenir bien, si son regard continue à être aussi insistant, je n'hésiterais pas à lui coller mon poing contre sa tronche, histoire qu'elle apprenne mieux les bonnes manières.

Alors ? demande Yasseen.

La fille sort une clé USB de son sac puis tout en me regardant, elle l'enfoure dans son string avant de replacer sa jupe.

Putain, la bêtise n'a-t-elle aucune limite. Je n'aurais jamais cru un jour participer à une connerie pareille.

Yasseen suit le regard de la pute et tombe sur le mien, dégoutée.

C'est quoi ton délire, demandé-je à la blonde. Tu t'imagines qu'il va plonger sa main dans ton string pour récupérer la clé ?

Elle sourit malicieusement, me défiant de faire en sorte que les choses en aillent autrement. Mais si elle me croit à court d'idées ça serait mal me connaître.

Et toi ? Tu veux récupérer cette clé dans son vagin, questionné-je un Yasseen qui jubile.

Il aime cette situation. Ses yeux pétillent tellement qu'on croirait que le soleil caractérisé par son fond marron clair est relargué dans le vert plus en périphérie de ses iris. Il veut voir de quoi je suis capable et jusqu'où je peux aller. Il ne fait rien, attendant ma réaction. Une grande partie de mon cerveau me demande d'aller m'asseoir devant la télé et de regarder mes dessins animés alors que la partie la plus stupide me demande de me battre pour une bataille dans laquelle je ne gagnerai définitivement rien de satisfaisant. Pourtant...va expliquer cela à cet idiot qui m'oblige à agir.

Je pars à la salle de bain pour prendre un gant en plastique que j'enfile puis puis revient au salon. Le couple de putes est toujours là, m'attendant patiemment. Quoique seul Yasseen ne se surprend pas de mon retour. La fille a les yeux écarquillés en me voyant revenir.

Je ne suis pas jalouse mais la voir essayer de me provoquer...bah ça me provoque ! Je suis incapable de dire non à une provocation. Pourtant la base de mon éducation est de ne justement pas répondre aux provocations mais bon...j'imagine que mon père a râté quelque chose.

Sans la calculer plus, je me dirige vers elle et me baisse pour écarter ses jambes qu'elle serrait à cause de l'excitation que Yasseen a créé entre elles. Surprise, elle réagit à peine contre moi. Je glisse ma main dans son string pour récupérer la clé, cause de tout ce cinéma. Je la dépose entre les mains d'un Yasseen au comble de l'amusement avant de partir me laver les mains au savon et à l'eau chaude.

On va éviter d'attraper bêtement des saloperies...

***

Je suis plantée devant le restaurant de l'hôtel, attendant patiemment que monsieur se montre. Il m'a dit de descendre après m'avoir fait échangé mon hoodie confortable pour une robe en satin doré. J'ai également eut droit à une perruque blonde comme je l'ai demandé et des talons hauts noirs.

Il ne m'a pas expliquée le but de cette soirée mais tout mène à croire qu'il est en mission dès le moment où on est entré dans ce pays. Il se la joue assez discret.
Ayant marre de poireauter, je pénètre le restaurant mais peu désireuse d'aller seule sur une table dans ce restaurant rempli de bonne compagnie, je décide d'aller en cuisine.

Ils sont tous affairé à dans leur travail et dès que j'y pénètre, un serveur vient à ma rencontre d'un air inquiet.

Avez-vous besoin de quelque chose madame ?

Rien de particulier, je tue le temps en attendant mon mari. Vous pouvez retourner à vos occupations sans vous préoccuper de moi.

Je lui offre un gentil sourire pour le rassurer mais il ne semble pas se détendre. Je hausse les épaules et continue ma petite visite. J'esquive adroitement les serveurs et les cuisiniers jusqu'à presque me cogner contre un vieux cuisinier.
Je lui souris stupidement, essayant de me faire pardonner d'avoir failli le bousculer alors qu'il tient une pièce montée entre les mains.

Excusez-moi chef, je me suis perdue, feins-je en essayant de me donner un air maladroit.

Ses yeux s'illuminent en me regardant.

Youmna, s'exclame-t-il, le regard pétillant, un sourire sincère sur le visage, tu repasses par ici ?

Youmna ? demandé-je sous le trouble.

Il fronce les sourcils et me regarde avec plus d'attention.

Ou alors tu es sa fille ? Ta mère n'est pas une militaire française nommée Ahmed Youmna ?

Vous connaissez la lieutenant-colonelle ?!

Il éclate d'un rire sincère et résonnant.

Mais bien sûr que je la connais ! Mais je ne savais qu'elle avait une fille ? La ressemblance est fascinante !

Je souris, contente de trouver sa trace dans ce désert glacial.

Je m'appelle Nessa, me présenté-je, en tendant la main

Oh Canard boiteux !

Appelle-moi encore comme ça et je me fait des bottes avec la chatte de ta mère !!

Je me tourne juste au moment où il saisit mon poignet qu'il tire vers lui. Son regard est rempli d'une colère à peine retenue. Je pourrais presque voir ses oreilles siffler.

Tu crois que je suis ta pute pour devoir te chercher partout ?

Ma pute ?

Je relève les yeux vers le plafond, l'imaginant en tant que ma pute. Je lui mettrais une perruque blonde pour aller avec celle que je porte à l'occasion. Je suis obligée de quitter ma vision interressante en sentant sa main se resserrer autour de mon poignet.

Je grince des dents devant la douleur en le fusillant du regard.

Tu tardais à sortir de ta tanière de sexe crématoire, j'allais pas rester debout avec ces talons qui sont mieux qu'un instrument de guerre à attendre sagement que monsieur se ramène ! 

Si, c'est exactement ce que tu devais faire ! crache-t-il, acerbe.

Je soupire et me tourne vers le cuisinier qui semble tellement troublé qu'il ne semble pas savoir s'il doit agir ou pas. Je lui adresse un sourire chaleureux pour le rassurer.

Je suis ravie de vous avoir rencontrer chef ! J'aurais bien aimé rester discuter mais voyez-vous le devoir m'appelle.

Je me penche vers l'homme pour pouvoir lui chuchoter à l'oreille de sorte à ce qu'il soit le seul à l'entendre. Ce pauvre cuisinier doit se sentir coupable de ne pas pouvoir aller contre un client, or de ce que j'ai compris, il vaut mieux ne pas aller contre ce client en particulier.

Il faut que je dresse le chien-chien à sa maîtresse avant qu'il ne se mette à mordre autour de lui.

Le chef rigole avant de me souhaiter une bonne chance pour ma mission.

Une fois de retour dans le restaurant avec le lion qui a rangé ses griffes, ce dernier nous mène vers une table déjà occupée par une jeune pute très distinguée.

Celle-ci est encore une fois blonde, ce qui montre les goûts particuliers de Yasseen pour les blondes.

Bordel, je n'aurais pas dû demander une perruque blonde !

Dès qu'elle aperçoit Yasseen, elle entre dans son rôle, jouant de ses jolies forme pour réajuster sa posture, décroissant ses cuisses et les re-croisant d'une autre manière.

L'autre sourit en la voyant et me jette un coup d'œil rapide avec un sourire qui ne présage que trop bien ce que je crains depuis mon arrivée dans ce pays.

Prête à mourir, Albinos ?

Un frisson saisit mes membres mais tentant de garder une posture des plus neutre, je soutiens son regard, le défiant autant que me le permet ma nouvelle taille favorisée par mes talons hauts.

Tu parles ! Même avec, il me dépasse d'une bonne tête !

Une arnaque, ces talons !

___________________________
___________________

Alors vous voyez un peu le style de l'histoire ?
L'automne commence franchement et j'écris parce que je vous imagine assise confortablement, un plaid vous couvrant du froid et prenant du bon temps☺️

Bon alors, je réserve ce coin à vos impressions. Dites-moi tout ! Comment vous percevez mes petits bébés ?! Comment vous imaginez l'histoire ? Qu'avez-Vous pensé de ce chapitre ?
Dites-moi tout !

Si l'histoire vous plaît, n'hésitez pas à voter et à commenter🙃

Prenez soin de vous et...

Bonne lecture !!

Okumaya devam et

Bunları da Beğeneceksin

266K 8.3K 37
06.10.21~~ #2 in love 06.10.21~~ #3 in romance 06.10.21~~ #1 in werewolf 06.10.21~~ #1 in mates "Why do you hate me?" I cupped her cheeks and deeply...
69.6K 350 12
ash and serena... two different people but sharing the same fate..... Ash the prince of camaron palace house in rota and Serena the princess of Yvonn...
5.2M 187K 45
𝘐 𝘢𝘭𝘸𝘢𝘺𝘴 𝘸𝘰𝘯𝘥𝘦𝘳𝘦𝘥 𝘸𝘩𝘢𝘵 𝘵𝘩𝘦 𝘸𝘰𝘳𝘭𝘥 𝘸𝘢𝘴 𝘭𝘪𝘬𝘦 𝘰𝘶𝘵𝘴𝘪𝘥𝘦 𝘵𝘩𝘦 𝘧𝘰𝘶𝘳 𝘸𝘢𝘭𝘭𝘴 𝘵𝘩𝘢𝘵 𝘐 𝘸𝘢𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦...
435K 24.6K 70
À seulement 22 ans, Emma Wilson vit la vie qu'elle a toujours souhaitée. À quelques détails près. Un petit ami à l'apparence parfaite, des meilleures...