VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

18: enquête

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By Diosacorazon

🌟🌟🌟




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Point de vue : Mina Angela










-Chez... chez moi ?

- Bien sûr, il fait déjà nuit. Je ne vais pas laisser une jeune fille rentrer seule.

Le souci, c'est que moi, je ne vis pas chez moi. Je souris alors à sa réponse pour ne pas montrer que je suis gênée. On sort de ce jardin, j'entends une voiture s'ouvrir et c'est la sienne. On se dirige donc vers celle-ci, il m'ouvre la portière et je monte.

Il claque la portière et il contourne le véhicule pour y pénétrer à son tour. Il s'installe coter conducteur et il claque sa portière. J'attache ma ceinture, il ouvre rapidement les fenêtres de l'avant. Il attache sa ceinture et il démarre.

Il fait bon, il fait chaud, mais il y a du vent. J'ai commencé à reconnaître la route de Ladera. Je me suis tourné vers lui qui était concentré sur la route.

- Tu peux aller vers la ville haute s'il te plaît. Et me déposer vers la grande maison avec un portail avec un gardien ?

Il m'a regardé en arquant un sourcil.

- Tu vies là-bas maintenant, prononce-t-il de façon ironique.

- Non, c'est...

Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase qu'il prononce :

- Tu n'as pas besoin de te justifier, ce ne sont pas mes affaires, déclare-t-il en m'interrompant.

Il a accéléré en se dirigeant vers la ville haute et nous y étions en même pas cinq minutes. Il a avancé dans ce beau quartier, un des plus beaux de la ville. On arrive vers la maison, je l'ai donc demandé de s'arrêter. Il s'est garé, j'ai retiré ma ceinture et il a fait de même. Je suis descendu avec mes affaires. Il a contourné le véhicule afin d'être face à moi.

- J'ai passé une très bonne soirée avec toi Mina.

- Moi aussi, Andres, avec un sourire qui exprime ma joie.

Il se dirige vers son coffre qu'il ouvre, je remonte mon sac sur mon épaule. Il sort un bouquet de rose rouge et un nounours de taille moyenne. Il s'avance vers moi et me les tend.

- J'ai pensé que ça pouvait te plaire, il se gratte l'arrière là de la tête d'un air gêné.

Je souris alors en acceptant ses beaux cadeaux. Je me mets sur la pointe des pieds et j'embrasse sa joue.

- Merci beaucoup, Andrès. C'est une très belle attention de ta part.

Il devient alors rouge et je rigole. Qu'il est beau et ses yeux verts qui illumine la nuit. Il se baisse vers mon front et il pose un baiser vers celui-ci. Il se détache de moi et on se regarde.

- On se revoit bientôt non ? Lui demandais-je en serrant mon nounours contre moi.

- Quand tu veux, Mina. Je suis à ta disposition.

Je souris face à cette réponse.

- Je vais y aller, passe une bonne nuit.

- Toi aussi beauté, dort bien.

Je lui fais signe d'au revoir et je m'en vais. Je m'avance vers la maison. Le gardien est toujours réveillé, il me voit.

- Votre nom, demande-t-il de façon soûlé.

- Mina Valdez.

J'entends la petite porte côté gauche du portail s'ouvrir et je pénètre donc dans la résidence. Je vois des lumières provenant de l'intérieur. Je me stoppe et je prend conscience que j'ai un nounours et un bouquet de fleur en main. Je souffle et je m'avance.

Je monte ces petites marches. Je frappe à la porte qui s'ouvre sur Diego qui me regarde de haut en bas. Il se décale afin de me laisser entrer.

- Salut...

Ils se sont tous tournés vers moi, Manuela a regardé le bouquet de fleur en arquant un sourcil. Je m'avance vers eux, et j'entends les commentaires de Diego :

- L'école est finie depuis dix-huit heures, il est actuellement vingt-deux heures trente. Je m'arrête là. Je n'argumenterai pas plus...

Je me suis assise à côté d'Antonio qui n'a cessé de me regarder. Je le regarde à mon tour et un sourire du coin de ses lèvres s'affichent.

- Il s'appelle comment, demande Eduardo en me regardant avec un sourire.

- Ouais, j'avoue, il s'appelle comment ? Parce que les roses + le nounours ça se voit que c'est récent, rajoute Manuela.

- Répond, on veut tous savoir, s'exclame Antonio à son tour.

Je souris de gêne, car c'est gênant, vraiment gênant. La sœur de Miguel Mariá sort de la cuisine et me regarde. Ses yeux se baissent vers le bouquet de fleur et le nounours.

- Oh, je vois qu'il y en a une qui a eu un rendez-vous amoureux.

Elle s'est vite avancé vers moi, elle a posé son fessiers à côté du mien. Manuela et elle se sont regardés.

- Aller dit nous comment il s'appelle Mina, est-ce que je le connais ? Manuela se met à sourire en ajoutant ce commentaire.

- Mais attend, vous vous êtes vu aujourd'hui ? C'est pour ça que tu es belle comme ça, demande Mariá avec un air étonné.

- J'ai sommeil, je crois que je vais aller me coucher.

Je m'apprêtais à me lever, mais je me suis vite rassise à cause d'Antonio qui m'a poussé sur le canapé. J'ai soupiré, car dans leurs yeux, je pouvais voir de l'excitation.

- Bon d'accord, je vous raconte et après, je vais dormir. Demain, j'ai école.

J'ai à peine ouvert la bouche afin de commencer mon monologue que Diego me stoppe.

- Attend, j'appelle Sofia. Elle ne peut pas rater le premier date de sa meilleur ami.

Je lève les yeux au ciel en rigolant légèrement. Sofia fini par répondre alors, je commence mon monologue.

- Bah après les cours, il est venu me chercher à la sortie. Puis, il m'a proposé d'aller manger dans un restaurant italien et j'ai accepté. On a appris à se connaître et il est plutôt intelligent et cultivé, j'aime bien. On a marché dans le jardin botanique. Un monsieur jouait du violon donc nous nous sommes arrêtés afin d'écouter et pour finir, il m'a déposé à deux maisons de celle-ci. Avant de m'en aller, il m'a donné ce bouquet et ce nounours. Et on a décidé de se revoir, mais on n'a pas encore décidé quand.

- Tu as une photo de lui ? demande Mariá avec curiosité.

Je tourne ma tête vers Eduardo, Diego et Antonio qui étaient attentifs à chacune de mes paroles.

- MINNNNNAAAAAA, crie Sofia à l'arrière du téléphone.

Diego met la caméra face à moi afin que je puisse mieux la voir. Elle a un énorme sourire sur ses lèvres.

- Mais du coup, on veut une photo de lui. Rajoute Manuela excité.

Je sors mon téléphone de mon sac, je le déverrouille et je vais dans ma pellicule. C'est la première photo, une photo d'Andres que j'ai pris discrètement en train de conduire.

J'ai donc tourné mon téléphone vers Sofia qui a crié et dont la tête a disparu de la caméra. Manuela a regardé et Mariá de même. Les deux se sont tournés l'une vers l'autre.

- Mais c'est l'autre intello d'Andres.

Diego ne s'arrête jamais avec ses commentaires.

- Il est magnifique, ses tatouages lui rajoutent quelque chose. Prononce Mariá.

- J'avoue que Andres n'est pas mal du tout, il a toujours été un beau garçon, rajoute Manuela.

Sofia revient finalement sur la cameras en me demandant :

- Mina, est-ce que il y a eu bisous ?

- Aller, tu peux nous dire, déclare Eduardo.

Je prends une profonde respiration.

- Non, mais je lui ai fait un bisou sur la joue et lui sur le front.

















Point de vue: Miguel
















Il est minuit, je suis assis derrière mon bureau. Antonio à la chaise juste en face et les deux autres sur un petit canapé.

J'ai décidé d'interrompre ce silence.

- J'ai demandé à Hugo de faire des recherches sur le réceptionniste de l'hôtel pour en savoir un peu plus. On aura la suite demain matin.

- Il y a un truc qui n'est pas normal, exclame Diego avec sérieux. Manuela dit avoir réellement enterré ce corps, mais Eduardo est retourné avec elle sur le lieu du crime, mais il n'y a rien.

Il lève les yeux en direction du plafond, je prends un stylo en main et je commence à tapoter la mine sur le bureau. Antonio finit sa cigarette qu'il écrase par la suite dans le cendrier face à moi, il se redresse dans son fauteuil.

- Le corps a été retiré selon moi, déclare-t-il.

Eduardo tourne son regard vers lui avec une expression faciale qui reflète l'incompréhension totale suite aux paroles d'Antonio et il dit :

- Où soit il n'y a jamais eu de corps..., il lève les yeux à son tour vers le plafond. Il passe ses mains sur son visage, il est épuisé.

- Manuela n'est pas folle et sa sœur non plus. Elles ont vraiment fait ça, mais la question et qui a déterré ce corps et pourquoi, dis-je en ayant les yeux rivés sur mon stylo.

- Vous n'étiez pas avec moi quand j'ai déterré cette terre, déclare Eduardo en fronçant les sourcils. Il n'y avait aucune trace de meurtre, rien. C'est comme si cette terre était vierge.

- Justement, prononçais-je de façon calme, Hugo nous sert à quoi à ton avis ? Il va pouvoir nous dire ce qu'il s'est réellement passé. Et on saura la vérité.

Un silence s'impose alors, Antonio commence à s'endormir suivie de Diego. Je continue de frapper mon bureau à l'aide de mon stylo.

- Je me rends à New York dans deux jours pour parler avec le Loup, informais-je. Diego, tu viens avec moi.

- Hum... répond-il à moitié endormi. On verra, la nuit porte conseil.

Je finis par poser mon stylo.

- Eduardo, en mon absence charge-toi avec Antonio de vous occuper du terrain et des ventes. Gardez un œil sur Mariá et les jumelles. Je vais juste rester une semaine à New York donc profite en pour faire exploser nos chiffres d'affaires et de blanchir l'argent.

Il hoche positivement de la tête, je me lève et je contourne le bureau.

- Vous pouvez aller dormir. On a fini, à demain.

- Bonne nuit Llara, prononce Eduardo en se levant.

Il finit par donner une tape à Diego qui se lève en silence, suivi d'Antonio. Le salon est sombre et vide, je monte dans ma chambre qui se trouve au fond du couloir. Elle est située juste en face de celle de, vous savez qui. J'arrive au niveau de ma chambre et je vois de la lumière venant de la sienne. Et bien sûr, j'entends son rire qui me produit plusieurs sensations bizarres dans le ventre et mon cœur qui se met à battre vite.

Purée, mais qu'est-ce qui m'arrive tous d'un coup, c'est quoi ces conneries encore ? J'ouvre la porte de ma chambre que je ferme à clé. Je prends une bonne douche et je m'allonge dans mon lit.










•••












- Concernant l'hôtel, j'ai juste les caméras de surveillance du début de la soirée. C'est-à-dire de dix-huit heures à vingt-et-une heures. Après les caméras ont été coupées, prononce Hugo en tapant sur son ordinateur.

Il appuie sur la lecture de la vidéo qui est affichée sur ce grand écran. J'ai investi des milliers de dollars dans ce système de sécurité et je n'en suis pas du tout déçu. On voit sur la vidéo, deux hommes entrés dans l'hôtel. Il braque par la suite le réceptionniste et ils montent avec lui au premier étage.

Un des mecs frappe à la porte qui s'ouvre sur Manuela. On ne voit pas l'intérieur de la chambre, mais on peut voir et comprendre qu'il y a une altercation. On voit juste un des mecs tenir le réceptionniste et l'autre entrée dans la chambre. Eduardo regarde attentivement cette vidéo.

Le réceptionniste finit par tomber par terre et l'homme qui était à l'intérieur de la chambre sort. Les deux hommes regardent vers la cameras et ils s'enfuient en laissant un corps sans vie derrière eux.

- Stop ! Arrête-toi là, remets le moment où ils regardent la caméra, Eduardo l'arrête immédiatement.

Hugo remet ce moment et il zoome sur la tête de ces deux hommes. Antonio s'avance avec un sourire aux lèvres.

Hugo commence à taper comme un fou sur son ordinateur en laissant toujours afficher la vidéo qui zoom sur le visage de ces deux hommes. Diego s'avance vers Hugo en mettant des commentaires.

- Pourquoi tu tapes aussi vite et aussi fort ? On est peut-être pressé, mais pas à ce point-là, dit-il.

- Diego, je me passerai de tes commentaires. Tu n'es pas celui qui me verse un salaire à la fin du mois.

Eduardo et Antonio se regardent et se mettent à rire. Je souris face à la réponse de Hugo. Diego se tait.

- Hugo, tu devrais sortir plus souvent de cette pièce, car on a besoin de toi pour faire taire Diego, déclare Antonio en continuant de rire comme un grand malade.

- Oh, je pleure, j'étais pas prêt. Regarde la tête de Diego, rigole Eduardo en pointant Diego du doigt.

- J'ai fini, rajoute Hugo.

L'écran affiche la tête de ses deux hommes avec leurs cartes d'identité et leurs casiers judiciaires.

- Le premier homme est Gillermo Alvario, il est né en 1990 à Medellin. Il a un casier judiciaire assez long, vole, kidnapping, trafique de drogue, blanchiment d'argent, bref la totale. Il a été incarcéré il y a un an à la prison de Modelo pour viole.

- Et il a pris un an pour viole, lui demande Diego.

- Oui, car il n'y avait pas assez de preuve donc l'affaire a été classée sans suite.

- Demande à ton amie le président de revoir sa politique sur les peines de prison, me dit Diego en me fixant droit dans les yeux.

- Dis-lui toi ! C'est ton beau-père, exprime Eduardo en souriant.

- Je ne répondrai qu'en présence de mon avocat, lui répond Diego.

- Continue Hugo, en avançant mes mains vers l'écran.

- Le deuxième homme est Mario Aveiro, il est né en 1986 au Mexique plus précisément dans la région du Sinaloa. Il n'a pas de casier judiciaire, car il était dans les forces armées mexicaines, il y a quelques mois.

- Comment un homme qui était dans les forces armées mexicaines a pu se retrouver à commettre des actes contre horrible contre des civils , s'interroge Diego.

- On va aller leur demander, dit Antonio.

- Je vous envoie leurs adresses par message.

J'ai donné une tape sur l'épaule de Hugo pour le remercier. Il a remis son écran à jour. On avait une vue sur tout ce qui se passe que ce soit ici à Cali, Bogota ou encore Medellin. Nous avons même une vue de ce qui se passe à l'intérieur de la hacienda.

Hugo a zoomé sur Mina, elle était en train de descendre les escaliers vêtu d'une robe moulante avec épaulettes vert militaire. Elle a assortie sa tenu avec une paire de basket blanche et son sac d'école. Une queue de cheval tressé toujours maquillé pour se rendre en cours.

- Vous pensez que j'ai mes chances avec elle, mentionne Hugo en se tournant vers nous.

J'arque un sourcil afin de ne pas laisser transparaître un sentiment qui pourrait évoquer des réactions étranges.

- Elle est déjà prise, c'est dommage mon ami, lui répond Diego en faisant une tête décomposer.

- Sale fou, ça veut dire qu'à chaque fois que tu l'as voit, tu zoome sur elle ? L'interroge Eduardo en rigolant légèrement.

Hugo devient rouge d'intimidation et je n'aime pas ça. Je lui lance un regard et son intimidation qui se lisait sur son visage s'est effacé.

Il retire le zoom qui avait mis sur Mina.

- Bon, Eduardo et Diego aller voir Mario Aveiro. Antonio et moi allons rendre visite à Gillermo Alvario, imposais-je.

Ils ont hochés de la tête sans me contre-dire. On est donc sorti de cette pièce et on s'est dirigé vers la pièce principale de la maison. Mariá était assise avec Mina en train de discuter.

Elles ont tournés leurs têtes vers nous et j'ai vu ce regard. Ce regard qui reflète la pureté. Un regard qui ne connaît pas le péché. Une âme qui n'a pas besoin d'être sauvée. Une âme qui aux yeux de Dieu est saine.

Un visage d'ange, j'ai rendu ce regard par un scarface comme à mon habitude. Mariá s'est avancé vers moi et elle m'a embrassé la joue.

- Tu viens déjeuner, demande-t-elle en me montrant la belle table qu'elle avait préparée.

- J'ai quelque chose à faire, mais si tu le veux, on déjeune ensemble quand je reviens.

- Pas de soucis, fait attention à toi. Je t'aime, dit-elle en m'embrassant la joue.

Antonio prend les clés de voiture et nous sortons de la maison. J'entends les portes du classe G se déverrouiller. Il monte coter conducteur et moi passager. J'attache ma ceinture et lui de même. Il finit par démarrer, il ouvre nos fenêtres. Le gardien nous ouvre le portail, je lui fais signe de remerciement de la tête.

On sort de la hacienda et on se dirige vers l'adresse que Hugo m'a envoyé par message. Je sors mon téléphone afin de mieux lire cette adresse.

- Il se trouve à même pas vingt minutes d'ici, dis-je à Antonio.

- Ça va alors, me répond-il en accélérant la vitesse.

Je regarde par la fenêtre, cette belle ville, Cali. Une des plus belle ville de Colombie après Carthagène.

Je souffle un bon coup et on passe devant Santa Monica. Les plus belles étudiantes de cette ville se trouve dans cette fac. Et si je dis que je ne me suis jamais tapé une de ses étudiantes, ça serait un énorme mensonge.

On tourne finalement à gauche dans une ruelle derrière cette fac. Antonio continue de rouler, on arrive vers la ville basse dans un coin isolé. Il y a quelques maisons, mais personne dehors, bon après, il est huit heures du matin. On finit par se garer au coin de la rue, j'ouvre la boîte à gant.

Je donne un glock 22 à Antonio et je prends le mien. On vérifie en même temps s'ils sont bien chargés. Nous sortons du véhicule en nous avançant vers cette immeuble. Une fois devant, je lève les yeux vers le troisième étage. L'homme qui nous intéresse est juste là. On ouvre la porte de cette immeuble et on monte discrètement les escaliers.

Les escaliers grinces et c'est horrible. On avance tout en restant méfiant. On arrive aux troisièmes étages , je reste sur mes gardes et je laisse Antonio frapper à cette porte délabré. Il frappe une nouvelle fois et on entend un cri provenant de cet appartement. Antonio se met contre le mur du côté gauche de la porte et moi du côté droit afin que quand il ouvre cette porte, on puisse le prendre par surprise.

De mes yeux, je fais signe à Antonio de se préparer à attaquer. La serrure tourne. Et la porte finie par s'ouvrir, Antonio sort de sa cachette et il donne un coup à cet homme au niveau de son nez avec le cross de son arme.

Il hurle de douleur, je sors de ma cachette à mon tour. Il s'est effondré par terre. Il se tient le nez, car il saigne abondamment. Quand mon regard croise le sien, je vois de la peur. Il recule en me voyant. On entre dans cet appartement et je referme la porte derrière moi.

J'enjambe cet homme afin d'accéder à son salon. Sa table remplie d'alcool, de cigarettes et de ligne de cocaïne. Je le regarde. Et sur son mur une carte marquée par différents pins, des photos de différents endroits de Ladera. Plusieurs photos récentes de Mina accrochées à ce mur.

- Antonio viens voir.

Il entre dans le salon. Il regarde ce mur.

- Pourquoi il aurait des photos de Mina ?

On se tourne vers cet homme qui essaye de s'échapper. Il essaye de se relever afin s'ouvrir la porte. Mais Antonio le rattrape et l'entraîne jusqu'au milieu de son salon.

- Pourquoi as-tu des photos de cette fille sur ce mur ?

Il ne répond pas, ses yeux. Les yeux ne mentent pas. Il se met à sourire de façon malicieuse. Antonio pointe son arme en sa direction.

- Et vous, pourquoi êtes-vous là ?

- C'est nous qui posons les questions ici, lui répond Antonio en gardant son arme pointé en sa direction.

Je continue de le regarder, cet homme est un prédateur sexuel. Un violeur et je ne comprends pas pourquoi il est en liberté. En prison, c'est pire d'être un violeur que d'être meurtrier.

- Bien, si vous acceptez de coopérer, je ferai de même.

- Et pourquoi on devrait coopérer avec toi ?

Je regarde cette discussion entre
Antonio et lui. Car je sens que ça va peut-être mal se terminer. J'interviendrai quand qu'à de problème. Je le laisse faire, il est l'un de mes meilleures sicarios et il ne m'a jamais déçu. Il sait comment gérer cette situation.

- Parce que je sais beaucoup de chose qui pourrait, vous intéresser. N'est-ce pas Miguel Pablo Llara?

Je le regarde et je prononce :

- Qu'as-tu à nous dire qui pourrait nous intéresser ?

- Ricardo Perralta, l'endroit où il se trouve.

Je souris, car je sais déjà où est Ricardo, mais ce n'est pas le bon moment pour répondre à cette imbécile. Son heure viendra.

- Je m'en fous de Ricardo Perralta, moi je veux savoir ce que tu faisais le 15 mai à l'hôtel Francisco ?

Il se met à réfléchir alors qu'il connaît déjà la réponse à cette question.

- Secret professionnel.

Antonio sort un briquet de sa poche qu'il allume. Il rapproche la flamme vers le visage de Gillermo qui essaye de s'enfuir, mais Antonio écrase une de ses mains avec son pied et il hurle de douleur. Antonio brule une de ses joues. Si j'ai la réputation d'être sans pitié, ce n'est pas pour rien. Je n'aime pas attendre tous en sachant que la personne connaît la réponse.

Antonio éteint son briquet qui a quand même laissé une belle plaie à Gillermo. Il continue d'écraser sa main.

- Maintenant dis-nous, pourquoi as-tu des photos de cette jeune fille sur ton mur, l'interroge Antonio en rangeant son briquet.

- Pourquoi est-ce qu'elle vous intéresse ? Dit-il en étant essoufflé.

- Je te retourne la question.

- Moi, elle ne m'intéresse pas, mais cette femme intéresse plus de monde que vous ne le pensez.

J'arque un sourcil, l'idiote intéresse qui ? Elle est pure, elle est sans histoire.

- Et qui, veux-tu dire par « monde », lui demandais-je.

Il se met à rire, Antonio retire son pied de sa main qui est toute déformée.

- Je parle d'un homme puissant en particulier. Les plus puissants que lui, la connaisse et il garde un œil sur elle. Car cette femme est plus importante que vous ne le pensez.

En quoi l'idiote est importante ? Elle est une simple orpheline qui n'a que sa sœur.

- Le compte à rebours a été lancé pour elle. Et il sera arrêté seulement dans 13 jours...

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