VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

6: le téléphone.

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By Diosacorazon

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Point de vue : Eduardo













Quelques heures après avoir quitter chez Manuela .









La porte de la maison a claqué. Le roi, bien sûr, est de retour, donc moi. Les regards se sont tournés vers moi. Il est vingt heures trente. La prochaine chose que j'ai faite, c'est aller dans la cuisine. Je me suis servi et j'ai mis mon plat dans une assiette. J'ai pris un verre d'eau et je suis allé m'asseoir sur la terrasse. Ce soir, il fait bon, il fait frais, j'aime cet air.

La Colombie, meilleur pays d'Amérique latine. Cali, la plus belle ville de Colombie. Cette ville, c'est moi. Elle représente mon histoire et moi. Bien sûr, je vous raconterai mon histoire, mais pas maintenant, en temps voulu.

Diego s'est assis en face de moi. J'ai continué de manger sans lui prêter attention. Il m'a montré une vidéo sur son téléphone. C'est un mec en train d'imiter Shakira. Il est mort de rire. J'ai souri. Miguel nous a rejoint. Il a allumé une cigarette et a tiré sa fumée sur Diego.

- Arrête ça, arrête ça! Dis Diego en agitant ses bras pour dissiper la fumée.

- Ta gueule ! Tu kiffes, répond Miguel.

J'ai souri. Antonio nous a rejoint à table. Il est fort ce mec, il est souvent dans son coin, mais quand Miguel lui demande quelque chose, il le fait bien en plus. Quand il part à la chasse, il ne revient jamais les mains vides. La preuve, il nous a ramené une armée de Bogota et de Medellin.

- Eduardo, tu as appelé le fournisseur, me demande Miguel.

- Ah merde. Attends, je vais l'appeler, dis-je.

Je bois mon verre d'eau. Je cherche mon téléphone dans ma poche droite. Il n'y est pas. Je cherche dans la poche gauche. Il n'y est pas non plus.

J'ai retiré ma veste, mes poches sont vides. J'ai fouillé les poches de mon pantalon, pareil.

Je me suis levé, et mon regard s'est tourné vers Miguel. J'ai rigolé nerveusement. Putain.

- J'ai dû les laisser dans la voiture.

J'ai couru à l'extérieur de la maison. J'ai ouvert la portière de la voiture. J'ai fouillé dans la boîte à gants, rien. Par terre, rien. Dans les sièges avant et arrière, rien. J'ai passé ma main dans mes cheveux.

J'ai chaud tout d'un coup. Mon cœur bat plus vite que d'habitude. Je suis donc retourné à l'intérieur sous le regard des autres.

- T'es tout rouge comme une tomate. Il t'arrive quoi ? Dit Diego.

- Alors, tu as trouvé ces téléphones ? Me demande Miguel.

J'ai avalé la salive dans ma gorge. Ces téléphones représentent tout son empire. À l'intérieur, on a nos prix, nos fournisseurs, nos passeurs, nos codes bancaires. Les choses les plus importantes. Ce téléphone représente le cartel Llara.

- Je ne sais pas où il est. Je l'avais sur moi et je...

Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase que Miguel s'est avancé vers moi. Son regard reflète la colère. Il a pris mon verre d'eau et me l'a cassé sur la tête. Ma tête a sonné d'un coup, j'ai senti les morceaux de verre. C'est une douleur atroce, mais il y a pire quand même.

Je l'ai regardé dans les yeux. Il m'a attrapé par mon tee-shirt et m'a plaqué contre la baie vitrée.

- TU AS MIS OÙ CE PUTAIN DE TÉLÉPHONE, EDUARDO ! TU VEUX QU'ON CHUTE COMME L'ÉCONOMIE DES ÉTATS-UNIS EN 1929 ? Me demande-t-il.

Il est fort en histoire. Je l'ai regardé sans répondre. Ses yeux noirs, il est tout rouge, sa mâchoire contractée, ses sourcils froncés. Il me fait penser à son père. La même tête quand il est en colère.

Il m'a donné un coup de poing en pleine tête. J'ai relevé ma tête et je l'ai regardé.

- OH MIGUEL ! Crie Antonio.

Il a débarqué et a détaché Miguel de moi. Le regard de Miguel veut tout dire. Tout, il est en colère.

J'ai arrangé mon tee-shirt.

- Je te laisse vingt-quatre heures pour me trouver ce téléphone sinon je bute ta copine et sa sœur. Tu m'as compris?

J'ai reniflé et je suis retourné à l'intérieur. Les sicarios avaient les yeux rivés sur nous.

- Y'a rien à voir! Prononçais-je.

J'ai pris mes clés de voiture et j'ai quitté la maison. J'ai verrouillé la voiture. En montant, mon cœur s'est mis à battre plus rapidement. J'ai attaché ma ceinture et j'ai démarré à toute vitesse.

Les amis, je ne vais pas bien. J'ai l'impression d'avoir eu un mauvais bulletin et que là je suis en route pour la réunion parent-professeur. Je transpire, mes mains moites touchent le volant. Je suis arrivé à Ladera en moins de dix minutes.

Je me suis à moitié garé et j'ai toqué à la porte de la maison. Les lumières sont éteintes. Elles doivent dormir. J'ai jeté une pierre à la fenêtre de Manuela. Elle a crié :

- PUTAIN!

J'ai ri légèrement. Elle est venue vers sa fenêtre et m'a vu. Elle a soupiré, elle a quitté sa chambre. Je suis donc retourné à l'entrée principale. Elle m'a ouvert la porte. Et je suis entré. J'ai commencé à chercher mon téléphone partout.

- Eduardo, il est vingt-et-une heure trente, prononce Manuela encore endormie.

- Je sais bébé, mais là, je cherche mes téléphones, tu ne les aurais pas vus? Lui demande-je.

Elle a hoché négativement de la tête et elle s'est mise à me suivre partout. Elle me suit comme un bébé, putain. Je n'ai pas le temps là. J'ai vu Mina sortir de sa chambre avec un doudou dans ses bras. Elle m'a regardé puis elle a baillé.

- Gringo, t'as pas de maison ou quoi , me demande-t-elle.

J'ai ri.

- Princesse, tu n'aurais pas vu deux téléphones?

Elle a frotté ses yeux. Elle s'est mise à réfléchir puis elle est retournée dans sa chambre. Elle a allumé la lumière et je l'ai suivie, accompagné de Manuela.

- Tu avais laissé tes deux téléphones ici, puis je me suis dit que demain j'allais les donner à Manuela. Prononce Mina.

- Mais là, ils ont disparu. Avant de me coucher, ils étaient juste là.

Mina a froncé les sourcils. Elle a regardé Manuela qui était accroché à ma veste. Je l'ai regardée à mon tour. Ce regard de bébé, putain. Manu, ce n'est pas le moment. Elle a rapidement repris son sérieux.

- Amanda, dit Mina.

- Hein, dit Manuela.

- J'en suis sûre c'est elle, parce que je me suis endormie. Puis elle est partie. Y'a que elle qui était avec moi lorsque j'ai découvert les téléphones sur mon bureau.

Amanda, déjà que je ne l'aime pas. Miguel ne l'aime pas, Diego et Antonio ne l'aiment pas. Et qu'elle ait eu l'audace de voler ces téléphones, ma belle, tu ne vas pas rester longtemps en vie.

- Manuela, passe ton téléphone.

Elle est partie en courant et elle est revenue avec son téléphone. Je me suis assis sur le lit de princesse. Manuela m'a rejoint, j'ai déverrouillé son téléphone et j'ai appelé Hugo.

Il a décroché.

- Hugo, écoute-moi. Mon deuxième téléphone doit être effacé, il ne doit plus rien contenir. Fais comme s'il n'avait jamais été utilisé. Je veux qu'il paraisse neuf. Pirate-le ! Fais ce que tu veux. Mais tous les fichiers, numéros, notes, photos, tout doit disparaître.

Il n'a rien répondu, et j'ai raccroché. Ça sera fait en moins de dix minutes. Je me suis tourné vers les deux sœurs qui me regardaient.

- Et pourquoi elle a volé ces téléphones ? Me demande Manuela.

- Ta cousine la pute, elle passe son temps à coucher avec Ricardo Peraltta. C'est pour ça qu'elle a volé ces téléphones, j'en suis sûr. Dis-je de façon colérique.

- Ricardo Peraltta? C'est qui? Demande Mina en regardant Manuela.

Manuela a fait une tête décomposée. Je l'ai regardée, mais elle fuyait mon regard. Je ne comprends pas pourquoi à chaque fois qu'on parle de Peraltta, Manuela n'est pas bien. Elle cache quoi. Son expression faciale m'énerve encore plus qu'autre chose.

- C'est personne.

Je me suis levé et je l'ai regardée.

- J'y vais, en quittant la chambre.

J'ai longé dans ce petit couloir et j'ai ouvert la porte de la maison. J'ai mis un pied dehors. Manuela m'a attrapé par le bras. Je me suis donc tourné vers elle.

- Tu vas faire quoi maintenant ?

- Je vais faire ce que j'ai toujours rêvé de faire, et Miguel aussi. Buter ta putain de cousine.

Elle a froncé les sourcils.

- Comment ça la buter ? Tu ne peux pas simplement lui mettre un coup de pression ?

J'ai ri.

- Un coup de pression ? Riais-je. Combien de fois on l'a menacé mais elle reste dans les pattes de Peraltta ? Peraltta et elle c'est plus de la baise . C'est comme toi et moi y'a des sentiments qui se sont crées !

Elle a croisé les bras.

- Maintenant que je sais que c'est elle. J'ai juste à la trouver. Si Hugo ne m'avait pas répondu, je serais dans la merde avec Miguel. Et tu sais il m'a dit quoi ? Il m'a dit : « Je te laisse vingt-quatre heures pour me trouver ce téléphone sinon je bute ta copine et sa sœur. »

Elle n'a rien dit. Et tant mieux.

- Fait ce que tu as à faire.

Puis, elle est retournée à l'intérieur de la maison en me claquant la porte au nez. Elle est fâchée. Mais attend, je viens de lui sauver la vie à sa sœur et elle. Et c'est comme ça qu'elle me remercie.





•••





J'arrive à la villa, il est vingt-trois heures. Miguel et les autres m'attendent. J'ai jeté ma veste sur le canapé et je me suis assis avec eux. Miguel m'a lancé un regard noir. Diego avait les yeux rivés sur la télévision qu'il a finalement éteinte.

Antonio comme à son habitude devant son téléphone en train de regarder des vidéos.

- Amanda Valdez, prononçais-je.

- Elle a fait quoi encore cette pute, rajoute  Diego en soupirant

- C'est elle qui a volé les téléphones ! J'avais oublié mes téléphones sur le bureau de Mina. Et quand Mina la remarquer, elle était avec Amanda.

- Antonio, tu sais ce que tu as à faire non, lui ordonne  Miguel sur un ton froid.

Antonio a levé sa tête de son téléphone .

- Elle ne doit pas être loin. Je te la ramènerai demain.

- Bien ! Ta copine et sa sœur resteront alors en vie.

- J'ai déjà prévenu Manuela qu'elle serait en deuil. Parce que Amanda faut qu'on la bute .

- Laissez-moi la buter. Cette pute est ingérable, demande  Antonio.

- On ne va pas la butter de suite. On va faire comme on a toujours fait. Mais cette fois-ci, on mettra nos menaces à exécution, prononce Miguel. Demain Antonio, tu l'attrapes, tu l'enfermes.

Il a monté les escaliers afin de rejoindre sa chambre. On est donc resté à trois dans ce salon.

- Il était une fois un prince et -. Prononce Diego.

- Putain ! Prononce Antonio en rigolant.

Je n'ai même pas cherché à écouter son histoire que je me suis levé pour quitter ce salon pour ma chambre. J'ai vu Antonio me regarder désespérer.

Je suis donc monté au dernier étage dans cette villa. C'est là où sont ma chambre, celle de Miguel et des autres. J'ai ouvert la porte de ma chambre. J'ai fermé la porte. Je me suis déshabillé. Mes habits ont atterri dans le panier à linge. Je suis entré sous la douche, j'ai allumé l'eau froide. Cette eau froide me réveille et me permet de remettre mes idées en places.

Je me suis savonné avec ma fleur. Que ça fait du bien. Une fois fini, j'ai enroulé une serviette autour de ma taille. Et je me suis brossé les dents. Après avoir fini, j'ai enfilé un bas de pyjama et je me suis allongé sur mon lit. J'aime les fins de journée. Tout le monde dort. La maison est calme. C'est apaisant.

J'ai donc sorti mon troisième téléphone de secours qui se trouvait dans ma table de chevet. J'ai ouvert le premier tiroir. Et voilà mon beau téléphone. Mon téléphone de secours. Je l'ai allumé.

J'ai essayé d'appeler Manuela, mais rien. Elle ne répond pas. Manuela boude. Je n'aime pas ça, ça provoque un sentiment bizarre en moi. De base Manuela et moi, c'était juste de la baise puis au fil du temps des sentiments se sont développés.
Elle a même arrêté la prostitution pour moi. C'est normal après tout. Qui voudrait baiser avec la copine du bras droit de Miguel ? Il faut juste être fou. Et aussi, je me demande bien pourquoi le nom de Peraltta lui met dans un sale état.

Ils se sont sûrement déjà rencontré à cause de sa cousine la pute. Manuela n'a jamais baisé avec Peraltta. Je n'ai pas besoin de lui poser la question vu que c'est évidemment. Juste le fait d'entendre son nom la mets dans un état chaotique. Alors prendre le temps de baiser avec ce petit con, je ne pense pas.

Manuela cache quelque chose au sujet de Peraltta. Je sais. Je le sens. Et ça se voit. Mais elle cache quoi ? C'est ça la réelle question.















Point de vue : Mina
















- Elle ne répond pas au téléphone. Prononce Manuela.

Elle pose alors son téléphone sur le plan de travail de la cuisine et me regarde.

- C'est évidemment qu'elle ne va pas te répondre Manuela. Bon, ce n'est pas tout, mais je dois y aller.

Je lui ai fait des bisous et j'ai quitté la maison. Je l'ai vu me regarder par la fenêtre comme à son habitude quand elle est présente. Je me suis avancé vers l'arrêt de bus à quelques pas de la maison.

Le bus est arrivé et je suis monté. Je me suis installé dans un coin prêt de la fenêtre. Le chauffeur a démarré. Et j'ai commencé à me poser énormément de questions. Pourquoi Amanda a volé ces téléphones tout en sachant qu'ils ne lui appartiennent même pas. Pourquoi cherche-t-elle des problèmes avec Miguel Llara. Elle a sûrement une raison et même si elle avait une raison, elle s'est que chercher des problèmes à Hernandez c'est chercher aussi la mort.

Je n'ai jamais été proche d'Amanda alors qu'on l'attrape ou pas. Ça ne changera rien à ma vie. Mais à ma tante tía Rosa ça lui ferait énormément de mal. Amanda est sa seule fille, son mari était policier. Il est mort dans la guerre entre le gouvernement et le cartel de Medellin. Manuela aussi ça lui ferait énormément de mal. Elles sont proches depuis toutes petites. Même si tía Rosa, ne s'est pas bien occupé de nous, cela n'a rien changer à la relation entre Manuela et Amanda.

Un nom aussi m'a perturbé. Peraltta. J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ce nom quelque part, mais je ne sais plus où. Je ne sais pas, ce nom me dit quelque chose. J'essaye de chercher dans un coin de ma tête, mais rien. Rien, sur un ou une Peraltta. Arrivé à mon arrêt, je suis descendu. Sofia m'attendait assise sur un bac. Je me suis avancé vers elle. Elle m'a fait la bise. Et je me suis installé à ces côtés.

- Pourquoi tu ne réponds pas au téléphone ? Me demande-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine.

- J'ai plus de téléphone. J'en rachète un dans la semaine. Comme ça on s'appellera à nouveau comme chaque soir.

- Hum ok. Je voulais te proposer quelque chose.

J'arque alors un sourcil .

- Je t'écoute.

- J'aimerais que tu viennes manger à la maison ce soir. Il y aura que mon père. Et ces derniers temps ma mère est énormément absente donc parfois, il mange seul.

Manger avec le président? Moi? Mina? Une fille d'un quartier mal réputée?

- Ah non non non ! En agitant mon doigt de façon négative. Je ne vais pas venir manger chez toi avec ton père. Ton PÈRE Sofia . Non.

Elle m'a regardé en soufflant.

- Quoi mon père? Oui, c'est le président. Oui, il a dû pouvoir. Oui et puis on s'en moque. Tu viens manger à la maison. C'est juste un soir. Et ça lui permettra de voir ma seule copine.

« Ma seule copine. »

J'avoue que ça m'a touché en plein cœur. Elle aussi, c'est ma seul et unique copine. Elle est limite devenu ma sœur.

- Bon d'accord, mais avant, on passe chez moi. Je ne peux pas y aller comme ça. Ce n'est pas présentable.

Elle a rigolé et elle s'est levée. On a alors avancé vers l'université. On a parlé de comment j'allais m'habiller et elle aussi. Pour qu'on soit assorti. Sofia, je remercie Dieu de t'avoir mis dans ma vie. Tu me fais parfois oublier d'où je viens et qui je suis. Merci, de m'accepter malgré nos milieux de vies différentes. Merci. Je la regarde me parler encore et encore. J'aime quand elle me parle de ses voyages. J'ai l'impression de découvrir le monde avec elle. L'impression d'assister à tous ces voyages.

Après une bonne journée de cours à écouter en cours. Manger les plats délicieux de la cantine. Rigoler des situations gênantes de l'université. La journée a fini par se terminer. À la sortie, Marcos attendait Sofia .

- Marcos viendra te chercher dans deux heures. On se voit à la maison. D'accord ? Bisous. Dit-elle en souriant.

Je lui ai simplement fait signe d'au revoir de la main et je suis allé prendre mon bus. Une fois dans le bus mon cœur battait à une vitesse inexplicable. Je vais manger à la même table que le président. Heureusement que j'ai appris quelque bonne manière. À force de traîner avec Vanessa, je commence même à me comporter de la même façon qu'elle.

Arrivé à mon arrêt, je suis descendu. J'ai marché le plus rapidement possible. Une fois à la maison, Manuela n'était pas là. Et tant mieux. J'ai posé mon sac de cours et je suis déshabillé. J'ai vu sur mon lit un téléphone. J'ai souri. J'ai pris mes vêtements que j'ai par la suite jeté dans le panier à linge sale.

Mon corps a atterri dans la baignoire. J'ai allumé l'eau chaude. Qui est drôlement présente ces derniers temps. Puis l'eau froide. Une bonne douche à l'eau tiède . C'est parfait. J'ai pris le temps de laver mes longs cheveux noir avec mon shampooing. J'ai attrapé ma fleur de doucher que j'ai rempli de mon savon. Je me suis savonné, frotter. Après avoir fini, je me suis rincée. Je suis sorti de la baignoire et j'ai enroulé une serviette autour de mon corps.

Je me suis brossée les dents pendant plusieurs minutes. Je me suis rincé la bouche. Et après être sorti de la salle de bain, je suis retourné dans ma chambre.

J'ai ouvert mon armoire, j'ai opté pour un pantalon noir en satin et une chemise duveteux noir en satin. Que j'ai pris soin de poser sur mon lit. J'ai appliqué ma crème hydratante sur tout le corps. Et j'ai enfilé mes sous-vêtements.

J'ai branché mon sèche-cheveux. J'ai séché mes cheveux. Pourquoi suis-je si agité ? Pourquoi mon cœur bat vite ? Je ne sais pas. C'est bizarre. Je me sens bizarre. C'est le stress. C'est la panique totale.

Une fois mes cheveux bien séchés, j'ai pris mon gel et ma laque. J'ai dessiné une raie au milieu de mes cheveux. Et j'ai appliqué mon gel puis la laque. Afin que ce plaquage soit parfait, j'ai pris une brosse en peau de sanglier.

J'ai pris mon chouchou dans mes mains et j'ai rassemblé mes cheveux en queue de cheval basse. Par la suite, j'ai torsadé la queue de cheval en forme de rouleau que j'ai enroulé autour de la queue de cheval basse. J'ai formé mon chignon, j'ai attrapé plusieurs épingles afin de le fixer. J'ai remis de la laque . Je suis passé au maquillage, j'ai tracé parfaitement mes sourcils à l'aide de mon crayon noir et de mon anticerne. J'ai appliqué du fond de teint puis un peu d'anticerne et de la poudre. Pour finir, une légèreté de blush rose.

J'ai appliqué sur mes lèvres un rouge à lèvres nude. J'ai mis la bague de ma mère et j'ai enfilé ma montre à mon poignet gauche comme je suis droitière . Je trouve ça bizarre d'être droitière et d'enfiler ses bijoux au bras droit.

Je me suis regardée dans le miroir. J'ai oublié une étape importante. J'ai mis du mascara et j'ai souligné de dessous de mes yeux d'un crayon noir.

J'ai observé la photo de ma mère et je me suis regardée dans le miroir. On est identique. Nos cheveux noirs, nos yeux noirs. Ses joues assez rembourrés. Ses lèvres roses et pulpeuses. Mon petit nez assez fin, mais magnifique. Angela Valdez, je suis ton portrait.

J'ai attrapé mon téléphone sur mon lit. Une puce était déjà insérée. J'ai compris que Manuela m'avait racheté un téléphone avec le même numéro. Je me suis prise en photo. Je suis belle. Une heure endémie vient déjà de s'écouler. J'ai donc enfilé mes vêtements et une paire de talons noirs.

Ce n'est plus Mina. Je ne me reconnais plus. On dirait ma mère. Je me suis parfumé et j'ai mis des boucles d'oreille discrète. Habillé comme je le suis, personne ne pourrait croire que j'habite dans le quartier le plus pauvre de Cali.

J'ai sorti mon sac kelly. C'est parfait, je suis habillé tout en noir avec une touche de rose pourpre.

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