Alexeï.
- je suis repus. Dit elle alors qu'elle déposait les couverts dans son assiette.
Je baissai mes yeux jusqu'à son plat et fronçai directement les sourcils.
- je penses que tu as oublié quelque chose dans ton assiette.
Elle affaissa son dos pourtant droit et croisa ses bras contre sa poitrine. ses réactions enfantines avaient pour dont de m'amuser.
- mais je suis rassasiée. Dit elle en faisant la moue.
J'avais remarqué que ses paroles allaient toujours aux antipodes de ce que ses yeux rejetaient. Elle disait être pleine pourtant elle lorgnait avec envie les oeufs dans son assiette.
Elle voulait encore manger mais se retenait pour une raison qui m'échappais encore mais que je comptais très vite découvrir.
Homme intelligent de mon état, j'avais toujours su trouver solutions aux plus grandes énigmes qui s'étaient présentées dans ma vie . Alors quelque chose d'aussi simple ne pouvais pas me donner des maux de tête .
- nous avons déjà eu une discussion similaire hier soir et je n'ai nullement l'envie de recommencer alors s'il te plaît prend moi cette fourchette et mange , sinon je m'en charge .
J'étais très sérieux. J'étais près à la nourrir à la petite cuillère pour qu'elle s'alimente.
Son élan de compréhension m'avais quelque peu surpris . Je ne m'attendais pas à la voir dans la cuisine en pleine préparation du petit déjeuner. Je pensais devoir la tirer par les pieds pour qu'elle quitte son lit et je la remerciais de avoir épargné cette bataille.
Les choses prenaient une tournure imprévue et je me devais de garder le contrôle sur le navire afin d'éviter que ce dernier ne soit engloutit par le courant . Elle était subitement devenue trop calme , elle avait bien trop facilement acceptée la situation. Après tout ce qui c'était passé durant ces deux derniers jours je m'étais armé pour une bataille beaucoup plus rude.
Mais je n'avais finalement rien eu à faire . Et c'était pour cette raison que tout me paraissais suspect .
Elle reprit gentillement la fourchette et continua son repars sans répliquer pour mon plus grand bonheur.
- tu veux faire quoi aujourd'hui ? Lui demandais-je poliment.
Je comptais m'enfermer dans mon bureau pour travailler et ne voulais pas qu'elle se sente abandonnée. Je sais qu'en tant que celui qui la voulais pour une raison particulière je ne faisais pas grand chose pour faire avancer la situation . Mais détrompez vous je comptais bien évidement faire quelque chose au moment où j'aurais trouvé quoi faire .
Pour la première fois de ma vie mes pensées étaient emmêlées et je n'arrivais pas à planifier les choses comme d'habitude. Moi qui avait toujours une longueur d'avance sur tout je me surpris de n'avoir encore aucun plan en tête .
Le contraste qui sévissait en elle m'empêchait de lire entre les lignes . Tellement d'émotions étaient rejetées par ses yeux gris qu'au final je m'y perdais aussi .
La seule chose que je pouvais dire avec certitude jusqu'ici était qu'elle avait du vécu. Un passé très chaotique qui semblait revenir continuellement la hanté. Lorsque que son regard s'illuminait de bonheur la seconde d'après , celui-ci était traversé par un voile de mélancolie qui en disait long sur ses pensées.
Elle semblait être une femme meurtrie, non seulement dans ses chaires mais aussi dans sa psychologie.
- il n'ya pas grand chose à faire dans un appartement, et je devines que tu ne me laisseras pas sortir. Dit-elle alors qu'elle continuait à mastiquer vivement son repas .
Comme je l'avais si bien dit elle avait toujours faim.
- tu as bien deviné , tu ne mettras pas un pied hors de cette appartement sans moi de peur que tu prennes tes jambes à ton cou.
- mais je ne comptes pas m'enfuir voyons!
Elle avait répondu un peu trop promptement à mon goût . J'avais senti la panique qui s'était logée à la fin de sa phrase . Ce petit bout de femme se croyait maligne mais elle ne savait pas encore qu'on apprenait pas au vieux singe à faire des grimaces .
- ce n'est pas parce que tu le dis que je dois forcément te croire . Dis-je alors que je passai une serviette sur mes lèvres .
Le petit déjeuner était un pure délice , il était même mieux que celui d'Eleonon je dois l'avouer.
- tu me traites de menteuse !
Son air faussement offusqué ne confirmait que trop bien les soupçons que j'avais déjà sur son élan de générosité. Elle avait prévu quelque chose reste à savoir quoi .
Je ne lui en voulais pas d'avoir eu des pensées aussi osées . N'importe qui d'irreflechi aurait fait la même chose . Elle n'arrivait pas à voir la chance que je lui offrais sur un plateau d'argent, elle ne reconnaissait pas la valeur du sacrifice que je faisais pour elle .
Peut être était elle trop bornée pour voir que mes intentions en vers elle était louable et que la seule chose qui m'intéressais en elle était son âme et non son corps.
Bon......
Il étaient bien vrai que son frêle corp menu n'était pas à être ignoré mais se n'était pas mon principale objectif.
Soit elle faisait semblant de ne rien voir où elle était réellement aveugle mais dans les deux cas je comptais bien lui ouvrir les yeux !
- ces mots ne sont pas sortir de ma bouche mais de la tienne , te reproches-tu de quelque chose ? dis-je tout en lui lançant un regard au coin alors que je buvais mon vers de jus d'orange.
- non! Je ne me reproches absolument de rien .
Son regard fuyant était le signe de plus que je ne devais pas m'attarder sur ses dires venimeux mais que je devais plutôt trouver ce qui se tramait derrière cette petite tête.
Mauvaise menteuse agapí !
- alors je n'ai aucune raison de m'inquiéter. Le petit déjeuner était aussi délicieux que celle qui l'a fait .
Elle baissa légèrement la tête afin de caché le rouge qui lui montait aux joues .
Tellement mignonne !
- je ne sais pas ce que tu comptes faire , peut m'importe tant que cela reste entre les quatres murs de cette maison , je serais occupé dans mon bureau quand la sonnerie retentira tu me feras signe .
J'étais prêt à me lever losrqu'elle pris brusquement la parole .
- c'était donc là bas que tu a passé la nuit , dans ton bureau ! J'empeste autant au point où tu fuis ton propre lit? Tu n'avais qu'à me le dire et j'aurais couché sur le canapé dans le salon.
Sa voix portait quelques sons cailleux, sûrement de la colère ou de l'agacement.
Elle avait retroussé son petit nez , elle n'avait juste pas conscience de la beauté qu'elle dégageait en cette instant précis .
Et voici donc la principale raison pour laquelle je l'avais presque fuit . Si je m'étais allongé dans son lit avec elle, je n'aurais eu nullement autre choix que de céder à toutes les tensions qui me tirallaient . Hier je voulais encore une fois me perdre en elle. Je voulais encore une fois sentir tous les muscles de mon corps se contracter violemment suite à cette chaleur qui se trouvait entre ses cuisses filées. Je voulais encore une fois sentir sa peau laiteuse et mouillée sous moi , que ses gémissements incontrôlés forment encore une fois cette mélodie qui sonnait comme un chant angélique à mes oreilles , qu'elle frotte ses tétons nus contre mon torse dur afin de relever le désir déjà insoutenable.
Hier un torrent de désir c'était déchaîné en moi mais je ne voulais en aucune façon y répondre positivement, raisons pour laquelle j'avais couché dans une autre pièce . Afin de calmer les demons de mon être qui se réveillaient plus vifs que jamais et prêts à dévorer son corps tout entier .
Sinon j'aurais tous gâché, mon projet de lui retirer cette idée macabre de ses pensées serait tombé à l'eau avant même de commencer. Je ne devais pas faire comme les autres . Je devais lui prouver qu'il était possible d'être avec un hommes sans pour autant ouvrir les jambes.
Il fallait qu'elle le comprenne et l'assimile.
- tout d'abord je t'invites à calmer ton imagination débordante, je n'ai pas dormi dans mon bureau mais dans ma chambre et pour répondre à ta question je n'ai pas dormi avec toi hier pour éviter de te passer sauvagement dessus.
- quoi ?
- je mourrais d'envie de me retrouver la tête entre tes jambes hier, mais je ne le pouvais pas parce que ce n'était pas le moment.
Un long silence que je qualifierais de très genant prit place dans la pièce .
Je venais qu'en même de lui avouer l'appétit sexuel qu'elle réveillait en moi , je venais indirectement de lui avouer qu'il me tardait de goûter à cette chaire rose situé entre ses cannes blanches . Je venais de lui avouer que je mourais d'envie de l'avoir dans mes bras. Que cette chaleur qu'elle dégageait et qui était aussi douloureuse que délicieuse me manquait.
Je soufflai ,avant de passer une main sur mon visage . Ces mots étaient sortis tous seuls . Je n'y avais même pas fait attention . Mais l'entendre croire que c'était parce qu'elle était une prostituée que je n'avais pas voulu reposer au près d'elle m'avais mit hors de moi .
Il est bien vrai que dans les normes c'était ce qui devrait être . Mais je ne comprenais toujours pas pourquoi je voulais rester encore et toujours auprès d'elle . Comme si nous étions deux aimants qui s'attiraient désespérément. Moi le pôle négatif et elle le pôle positif.
Elle était restée stoïque suite à mes paroles et je l'avais même sentit déglutir. Elle passa tout doucement sa main sur son visage afin de ranger une mèche inexistante derrière son oreille.
Je l'avait gené !
Ses cuisses serrées me montraient qu'elle n'avait pas été indifférente à mes paroles et que peut être elle aussi s'était déjà fait une image de moi la tête entre ses cuisse happant comme un homme assoiffé le fruit défendu qu'elle cachait .
- je n'ai pas encore fait une visite guidée de la maison , je ne sais pas où est ton bureau.
Bonne lecture mes waliwalous
Kiss sur vos fronts 😘