Je me sens lourde, chaque parcelle de mon corps semble peser une tonne. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe, je n'en ai aucun souvenir. J'ai l'impression d'être dans du coton, je réfléchis lentement et les bruits sont étouffé, lointain, je n'arrive même pas à les identifier.
Je n'ai pas non plus la notion du temps, quel jour on est ? Il est quelle heure ? Depuis combien de temps suis-je suis comme ça ? Tant de question sans réponse. Je tente de toute mes force pour bouger ne serai-ce un doigt, un cil pour montrer que je suis là, presque consciente mais sans succès.
Des minutes et des heures passent et certains bruits commencent à devenir plus nette, surtout un bip court et régulier. Je me concentre dessus pour faire passer le temps.
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3 600 bips plus tard, un grincement retentit et des voix se font entendre, je suis encore trop sonnée pour comprendre leurs conversations. Je sens les présences autour de moi, toucher mes bras et mon visage. Soudain une idée me vient en tête pour leur faire comprendre que je les entends. Je me concentre pour faire battre mon cœur plus vite, ça semble marcher, le bip est plus rapide pendant un court laps de temps, ça me demande trop d'énergie. D'un coup je ne sens plus aucun mouvement.
Je retente l'expérience mais sans succès, le mouvement reprends et une troisième voix s'élève, je sens qu'on m'examine, encore. Je peux même dire qu'une légère lumière m'a gêner pendants quelques secondes.
Les heures se passent comme la première, je compte les bips et de temps en temps on vient me voir. Ce qui me perturbe le plus c'est que les voix changent constamment, les infirmier et des visitent ? Les sons sont encore trop lointain pour les reconnaître mais je me bats.
Je sens de plus en plus mon corps, maintenant, je sais ce que font les infirmières quand elles m'examines, je sens même le tuyaux dans ma gorge m'aidant sûrement à respirer. C'est d'ailleurs une sensation désagréable, dès que j'aurais repris possession de mon corps, c'est la première chose dont je m'occupe, enlever ce fichu truc.
Le temps continue de passer, lentement. Il me semble qu'il c'est passer plusieurs jours mais désormais, j'arrive à comprendre les conversations malgré le fait que mon cerveau tourne encore au ralentis. Je n'arrive toujours pas à me rappeler ce que je fais à l'hôpital, j'ai beau me creuser la tête, impossible de me souvenir. De plus, quelque chose dont je n'avais pas fait attention est que les infirmières ne parlent pas français. J'aurais perdu connaissance pendant mes vacances à Rome ? Alors où sont mes amis ? Tant de questions sans réponse.
D'autres voix résonnes dans la pièces mais cette fois-ci, ils parlent anglais. Je reconnais la voix de mes parents ! Je suis tellement heureuse de les entendre, même Alex et Emma sont présents.
- Oh ma chérie, comment on en est arrivées là. Commence ma mère en caressant délicatement mes cheveux.
- Elle va se réveiller mon amour, les médecins sont confiants, laisse lui le temps de reprendre ses esprits. Continue mon père doucement.
- Je m'en veut vraiment de ne pas être venue la voir avant. 6 mois... Sans l'apercevoir ni l'entendre. Des fois, je lui en veut d'avoir emménagé à Rome, c'est notre seule fille et elle est partis loin de nous. Même si elle prends des nouvelles de nous régulièrement, elle me manque mais d'un autre côté, je suis si fier d'elle. Explique ma génitrice d'une voix émue.
- Ça n'aurait rien changer, on pouvais pas rentrer dans la chambre, elle était trop fragile. Il nous restais juste à attendre. Achille est devenue une vraie femme, elle à pris son indépendance et se débrouille bien. Elle évolue dans un environnement qui lui convient parfaitement et des proches sur qui elle peut compter. Malgré le fait qu'elle soit partis loin de nous, nous pouvons qu'être fière d'elle. Exprime mon papa avec une pointe de fierté.
- Malgré tout les hauts et bas ces dernières années, elle a su garder la tête froide, elle a une force impressionnante. Ajoute Alex lentement.
Le conversation continue, faisant comme si j'étais déjà morte, il faut absolument que je leur montre que je les entends. Ma famille, de quoi parle-t-il ? Je n'arrive toujours pas à comprendre.
Ce n'est qu'une heure plus tard que tout le monde est parti, le silence est presque pesant. Je me concentre encore pour essayer de bouger mais rien ne se passe, ça me déprime.
Les jours continuent de passer, doucement mais je sens que je commence à reprendre des forces, tout devient de plus en plus nette. Mes parents, Alex et Emma viennent tout les jours, où sont Léa et Marco ? Il y aussi ses personnes qui me rendent visitent, je ne recconait pas leurs voix, en plus ils parlent italien, je ne comprends rien. Encore et toujours perdu, j'ai l'impression que je ne vais jamais m'en sortir.
Le seul changement aujourd'hui est que j'ai réussi à remuer un doigt, ça peut paraître ridicule mais c'est une victoire pour moi. J'espère pouvoir faire plus, j'ai tellement envie de serrer mes parents dans mes bras. Je continue dans cette lancée, je ne sais pas combien de temps, il m'a fallu pour pouvoir bouger un deuxième doigt.
Oui ! je pourrais presque pleurer de joie, je reprends possession de mon corps. Motivé à bloc, je tente d'ouvrir mes yeux, ils sont lourds mais je peux y arriver.
Je sens mes paupières se décoller, enfin. Tout est flou et sombre, quelle heure il est ? Je peux aisément deviner que c'est la nuit. Je n'ai pas le temps d'habituer ma vue que mes yeux se ferme tout seul et je m'endors instantanément. J'ai utilisé trop d'énergie, je me sens épuiser, une bonne nuit de sommeil me fera du bien et puis comme ça je pourrais faire plus demain.
Mon sommeil était parsemé de rêve tous aussi étrange les uns que les autres, une sensation s'empare de moi comme si j'avais déjà vécu ses scènes. Je me sens perturbée.
Le bruit de la porte qui s'ouvre me réveille, les infirmières viennent s'occuper de moi, comme chaque matin. C'est la seule façon pour moi de garder une notion du temps. Ça et les visitent qui se passent l'après-midi.
Je les sens m'enlever le tube dans ma gorge, c'est le signe que je doit me réveiller une bonne fois pour toute. Mes yeux se rouvrent et j'arrive à m'habituer à la luminosité, les femmes autour de moi s'en rendent compte et poussent des petits cris de joie. Elles parlent entre elle et l'une des 2 part et l'autre reste me tenir la mains me disant des mots que je ne comprend pas. Un médecin apparaît et il commence aussi à me parler.
- Je ne comprends pas. Je gémis totalement perdu.
Ils se regardent choquer.
- Quel est la dernière chose dont vous vous souvenez ? Demande le médecin en anglais.
- Je ne sais pas, c'est flou... Je dirais que moi et mes amis venons tout juste d'arriver à Rome pour nos vacance. J'explique dans un anglais simple.
- On est en quelle année ? Continue l'homme en haussant les sourcils.
- 2019 ? Je demande peu sûr de moi.
Je le vois marmonner dans sa barbe et expliquer quelque choses au infirmières. Il prends une chaise et s'installe près de moi.
- Vous avez perdu la mémoire, ce n'est pas grave, c'est un effet secondaire qui est rependu. On va faire des test pour savoir si vous pourrez les retrouver ou non. Mais aujourd'hui, vous êtes à l'hôpital car vous avez eu un grave accident de voiture. Vous avez été dans le coma 7 mois et on est en 2023. Pour ce qui est le reste de votre vie, je vais laisser vos amis vous expliquer. Je vais juste les prévenir que vous avez perdu la mémoire pour éviter un choc trop grand. Développe le professionnel en toujours dans un anglais simple.
Je suis choqué, je ne sais pas quoi répondre. Je laisse l'homme faire entrer mes parents, soulager, ils viennent directement me prendre dans leurs bras.
- On est vraiment en 2023 ? Il c'est passé quoi pendant tout ce temps ? J'interroge toujours perdue.
- Ma fille, je suis heureuse de te voir vivante. On a tellement eu peur. Gémis ma mère en étouffant un sanglot.
Comme à son habitude mon père reste à l'écart, il n'a jamais aimé montrer ses sentiments. Et ma mère à totalement ignorer ma question.
- On ne reste pas longtemps, Alex et Léa sont aussi impatient de te voir. Et tes 4 autres amis aussi. Poursuis ma génitrice en touchant mon visage.
Son toucher est si doux, on dirait qu'elle a peur de me casser. On reste parler encre quelques minutes, je n'arrive pas à avoir de réponse, elle évite mes questions comme la peste. Mais comme prévu, ils laissent place à 2 de mes meilleurs amis.
Léa cours dans mes bras en hurlant presque et Alex me fait une accolade.
- Où sont Emma et Marco ? Je demande pour le énième fois.
- Oh... On ne pensait pas que tes souvenirs ont été effacer aussi loin. Bégaye Alex en baissant les yeux.
- Bordel ! Expliquez-moi ! J'explose toujours sans comprendre.
- Pas la peine de t'énerver, ce n'est pas bon pour ton cœur. Tente Léa en rigolant.
Voyant mon regard tueur, ils se mettent d'accords sur qui va éclaircir la situation.
Léa commence alors un long monologue résumant une partie de mon histoire que je connaît pas. Du moins plus. Je n'arrive pas à croire tout ce qui c'est passer en 4 ans, moi en couple avec Victoria De Angelis ? Ça ressemble à une vaste blague, tellement que je refuse d'y croire. Mes amis sont forts pour me faire croire ce genre de chose mais celui-ci est trop énorme. Impossible.
- Je te jure que Måneskin attendent de te voir. Ils sont derrière cette porte. Affirme Léa déterminer.
- Tu veux qu'on te montre des photos pour te prouver ? Balance Alex en ayant marre de cette discutions.
- Non, c'est impossible. Je finis fatiguer.
- Bon, on les laisses entrer et tu va voir qu'on ne ment pas. Déclare Léa, toujours déterminer.
- Si tu veux. Je lâche doucement.
Les 2 français me disent au revoir et sortent de la pièces. Ce n'est que 3 minutes plus tard que 4 têtes que je n'avais jamais vues en vrais apparaisses. Bordel, comment ils ont fait, Måneskin, ils sont là, devant moi, heureux ? Ils me prennent chacun leurs tours dans leurs bras, me parlant toujours en anglais.
Un sourire forcé prend place sur mon visage, je ne sais pas comment réagir. Soudain, Victoria s'approche de moi et sans que je puisse faire quoique se soit, elle m'embrasse.
Soudain c'est une explosion de sensation et de souvenir qui envahie mon cerveau.
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Hello tout le monde ! Voici le chapitre 21. Il est un peu plus long que d'habitude mais j'espère qu'il vous a plus.
NDA qui n'a rien à voir avec cette histoire mais quand elle sera fini, je ne sais pas si je vais directement enchaîner sur une autre histoire ou non, pour l'instant, je n'ai pas envie de m'engager dans des choses dont je ne suis pas sûr. Je ne sais pas aussi si je vais refaire une fan-fic sur Måneskin ou si je vais partir sur quelque chose de totalement différents. Ça sera la surprise !
J'espère que le chapitre vous à quand même plus !
N'hésitez pas à me donner vos avis, ça fait toujours plaisir.
Vos hypothèses aussi.
Merci d'avoir lu et rendez-vous au prochain chapitre
Kiwi 🥝