Tu es a moi

By yvodre

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Elle était juste un coup d'un soir , elle était juste venu pour l'aider à décompresser, mais il ne savait pas... More

Chapitre1
Chapitre 2
Chapitre3
Chapitre 4
Chapitre5
chapitre 6
chapitre 7
chapitre 8.
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre 36
chapitre 37
chapitre 38

chapitre 17

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By yvodre



Maëlys.







- Alors on commence de quel côté. Me demanda t-il alors que nous nous engagions dans le parking du centre commercial.

Personnellement je n'en avais aucune idée , je n'avais encore jamais fait les boutiques sans les deux gorilles que Goege nous collait habituellement  aux basques, donc ça  me faisais un peu bizarre de me sentir libre .

Pour une fois Je n'avais pas cette sensation continuelle d'être épiée , je n'avais pas besoin de faire attention à mes gestes , je n'avais pas besoin de baisser les yeux afin d'éviter les regards réprobateurs des autres passants . Je me sentais comme une citoyenne américaine normale qui faisait ses petites emplettes dans le plus grand des calme .


Et j'adorais ça !!

L'atmosphère de l'endroit etait tout autre , il était beaucoup plus chaleureux et accueillant que d'habitude, tout ça grâce aux fêtes de fin d'année. C'était en voyant les différentes décorations de Noël accrochées un peu partout que la mémoire me revint . Les guirlandes brillantes qui chantonnaient des chansons de Noël mnarrachèrent un sourire enfantin. Les lumières rouge , bleue et or qui se dégageaient d'un peu partout réussirent à réchauffer mon coeur froid et blessé .

J'aimais tellement Noël quand j'étais enfant , mes parents avaient le don d'y rajouter une petite touche personnelle qui rendait les fêtes encore plus magiques et belles .

Nous avions pour tradition de décorer le sapin en famille , nous y accrochions de tout, des guirlandes de pop corn,  des petits bonhommes de neiges et la magnifique étoile dorée au sommet du sapin. Ensuite nous mangions des cookies avec du lait autour d'un jeu de société pour passer le réveillon.

C'était vraiment la belle époque , tout n'était encore que rose et conte de fée, rien ne comptait plus que ces petits moment en famille. Je ne comprenais encore rien de la vie, je n'étais qu'une toute petite brune innocente , la tête chargée de rêves et des dents de lait dans la bouche .

Mais c'était à cette période que la vie m'avait asséné le coup le plus dure de toute mon existence , elle m'avait arraché à mes rêves d'enfant, elle m'avait empêché d'avoir la vie normal d'une petite fille de mon âge. Elle m'a obligé à grandir trop vite, à comprendre que les histoires avec des fins heureuse ne se vivaient que dans les films .

Et depuis lors , rien n'avait plus jamais été comme avant, tout avait été chamboulé et détruit , toute ma joie de vivre ainsi que mon amour pour cette célébration c'était évanoui et ne semblait jamais avoir existée.


Je tournai mon visage dans sa direction le regard chargé d'admiration.apres tout il était beau , riche et semblait venir d'une bonne famille , alors je ne pense pas qu'il eu le malheur un jour d'être victime des coups de la vie.

Il semblait si impénétrable, de sa chevelure ébène, passant pas son regard d'aigle jusqu'à la pointe de ses orteils. Il avait les yeux caché derrière sa paire de lunettes noir , son nez en trompette était retroussé à cause du soleil lumineux qui lui frappait sur le visage, les contours de sa bouche étaient ombragés par sa barbe aussi noir que les ailes d'un corbeau, la peau vénitienne de son torse  brillait à la lumière, celle ci était visible grâce à sa  chemise noir ouverte sur trois boutons. Son pantalon jean de la même couleur moulait à la perfection l'objet de mes fantasmes, ainsi que ses jambes sculptées .

Il était tellement beau que s'en devenait frustrant à la limite. 

En plus de cette plastique travaillée, il était un merveilleux partenaire au lit , je me demandais combien de femmes avaient eu le privilège dont j'ai eu droit de se retrouver dans son lit , dans ses draps, entre ses mains sous, son emprise , enveloppées dans sa chaleur innée, captivées par son expertise.

Elles devraient être nombreuses à se bousculer pour lui , elles devraient être entrain de faire mains et pieds pour attirer son attention afin qu'il ne pose qu'un regard sur elles . Mais c'était au près de moi qu'il marchait dans cette succursale commerciale, c'était pour moi qu'il avait prit sa journée afin de me faire plaisir et non pour elle .

Alors qu'importe l'origine de ses intentions, ce n'était pas chaque jour qu'un homme de son rang et de son envergure s'intéresserait à moi , alors autant en profiter.....ou pas .


Ressaisie toi Maëlys et vite !


- je n'en sais rien à vrai dire .  Répondis-je à mon tour .

Le temps était plutôt chaud , mais ne nous laissons pas tromper car bientôt la température ne tardera pas à retomber. Normalement il devrait déjà neiger à cette période , mais la méteo avait annoncé qu'il neigerait plus tard cette année en raison des complications climatiques.


Disons merci au réchauffement climatique !

- je pensais que tu t'y connaissais .

-moi non mais Blair si , c'est elle qui adore gambardée de boutique en boutique.

Et ce n'était que la stricte vérité, cette fille avait un problème avec les vêtements. A chaque fois que nous venions c'était elle qui était à la tête du groupe . Elle passait son temps à me tirer dans  les boutiques Channel, puis Zara , passant pas H&M pour finir en beauté chez Victoria Secret, une grande adepte des sous vêtements comme vous avez pu le remarquer .

- et je peux savoir qui est cette Blair ? Dit il alors que nous franchissions les grandes  baie vitrées du centre commercial.

- c'est la seul fille dans ce milieu qui se rapproche du terme  amie .

- donc vous n'êtes pas très proche ?

- non , juste assez pour qu'elle me raconte ses parties de jambes en l'air avec ses clients. Debitais-je sans m'en rendre compte.

Lorsque mes mots atteignirent mon cerveau,je mis machinalement ma main contre ma bouche comme une enfant qui venait de dire une bêtise. quoi que la situation était pareil.je n'avais qu'une envie , c'était de me frapper la tête avec un marteau bien rouillé.

Retiens ta langue pauvre fille !

Il fit mine de n'avoir rien entendu et continua de parler calmement. Et encore merci de n'avoir fait aucune remarque je ne saurais ou me mettre sinon .

- alors on va le faire ensemble, ça ne devrait pas être aussi compliqué que ça d'acheter des vêtements. Dit il alors qu'il jetait un regard circulaire à l'endroit.

J'hochai juste la tête suite à sa phrase afin d'éviter de dire une autre connerie . Je ne suis pas de celle qui parle beaucoup mais quand je l'ouvre c'est toujours pour dire le fond de ma pensée et c'est ça je crois mon plus gros problème. Je manques cruellement de filtre.

- alors tu es plus robe , jeans , short ou...

- ne te compliques pas la vie on entre juste dans une boutique et on prend ce qu'il y'a je ne suis pas bien compliquée.

- on va faire ça alors .

Nous marchions calmement tout en regardant les différents magasins, lorsque j'en vis un qui me frappa a l'oeil, je lui pris inconsciemment la main afin d'attirer son attention.

- celui là me paraît bien . Dis je en le pointant du doigt.

Lorsque mon regard suivit du sien se posa sur nos doigts entremêlés je rougis instantanément.

Je ne savais même pas pourquoi j'avais fait ça , mes doigts c'étaient naturellement dirigés vers les siens comme si c'était là leur place et nulle part ailleurs . Sa poigne chaude c'était refermée sur mes doigts et étant plus grande elle enveloppait tout ma main . La chaleur qui se dégageait de nos mains entremêlées était si agréable que je n'avais qu'une envie qu'elles restent comme ça  pour le restant de la journée.

Mais je me retractai et retirai doucement ma main de la sienne . Lorsque je vis son point de refermer sèchement suite à mon acte , j'eus encore une fois cette préssante  envie de  me frapper la tête avec un marteau.

Pourquoi as tu retiré ta main Maëlys ? Pourquoi !

Je ne voulais pas qu'il pense que j'essayais de profiter de lui , il y'a encore vingt minutes j'étais celle qui voulait garder le plus de distance possible entre-nous et maintenant je lui tenais la main . Sa prêtait à confusion et je ne voulais pas qu'il se fasse de fausses idées , sur quoi exactement ? Moi même je ne le savais pas .

Après ce qu'il m'avait dit dans la voiture mes neurones avaient quelques peu été bouleversés. Depuis mes convictions avaient quelque peu foutu le camp, de même que la première fois que je l'avais vue.

Je ne voulais pas accepter ce qu'il m'offrait par pure protection, mais maintenant sans savoir comment j'étais prête à me jeter dans l'inconnu, j'étais prête à faire un saut de plus d'une centaine de mètres sans un arnet de sécurité juste pour quelques paroles rassurantes .


J'étais vraiment folle !

Je ne comprenais plus rien , mais une chose était bien-sûr je comptais profiter de cette journée et garder le reste dans un coin de ma tête . A force de trop penser, en cherchant à trop comprendre les choses on finit par ne pas profiter de l'instant présent et on finalement gâche tout .

C'était la première fois que je marchais librement comme une civil normal , tout ce dont j'avais toujours rêvé mais je voulais gâcher ce moment à cause de quelques préoccupations qui peuvent bien attendre quelques heures de plus .

Qu'elle idiot je fais !

- euhh... Désolé je ne voulais pas....enfin bref tu m'as comprise.
Dis je maladroitement.

- ce n'est rien , allons y jeter un coup  d'oeil .

Le magasin était beau et excessivement lumineux. La décoration semblait être calquée sur le  thème de Noël et j'adorais.

Comme tout magasin les vêtements étaient classés à la perfection , en fonction du type et de la couleur. C'était vraiment classe !

Une employée vint nous accueillir le sourire aux lèvres . Mais son blond plantine et son maquillage assez prononcé me disaient que les problèmes venaient aussi avec elle.

- je peux vous aidez ? Demanda t-elle la voix mielleuse . Ce genre de fille ne pouvais pas manquer à l'appel, lorsque tu étais aux côtés d'un bellâtre pareil .

Elle allait bien évidemment essayée de le draguer mettant ainsi à rude épreuve mes  nerfs.

- oui , je cherches des vêtements pour i gynaíka mou s'il vous plaît.

- pour qui ? Dit elle perdue , un peu comme moi enfaite .

- pour ma femme je veux dire .

Lorsque le mot femme sorti de sa bouche j'étais autant choquée qu'elle . Elle ne semblait pas accueillir la nouvelle avec joie et mes yeux aussi rond qu'une soucoupe étaient synonymes de ma surprise.

Je m'attendais à tout sauf à ça . Il l'avait classement remise à sa place . En lui faisant comprendre que je suis sa femme il mettait définitivement une barrière entre eux . La stipulant parfaitement que sa technique de drague s'arrêtait là et qu'il n'était pas du tout intéressé par son manège.

Homme capable, j'aime !

- oui bien-sûr nous avons de très beaux articles suivez moi  . Dit elle troublée et c'est avec un sourire sur mon visage et la main d'Alexeï autour de ma taille que nous avançions dans la jolie boutique.

Je regardais les vêtements sans grande attention, j'étais un peu perturbée par tout ça . Mais lui qui se  disait novice dans l'achat des vêtements était beaucoup plus concentré et investie que moi .

Il choisissait les vêtements avec les conseils de la Barbie grandeur nature à ses côtés, il semblait vraiment prêter attention à ce qu'elle disait et a contrario de moi il était réellement intéressé.

- je voudrais des vêtements plus chaud... Enfaite j'aimerais prendre de tous, j'aimerais que vous sélectionnez des tenues de tous types afin que ma femme les essais s'il vous plaît.

Ma femme... Même si c'était une mise en scène ce mot me donnait des soulèvement dans la poitrine.

La blonde platine s'exécuta alors qu'il prenait place sur un des sofas du magasin.

- avant que tu ne dises quoique ce soit je l'ai fait pour éviter de me faire draguer inutilement.

- je n'avais encore rien dit.

- certe, mais je voyais déjà les mots mourir aux bord de tes lèvres depuis l'instant même où j'ai prononcé ces deux mots.

- pourquoi ta femme?

- pourquoi pas ma femme ? Dit il en laissant sa tête tombe sur le côté.

Tellement séduisant !

- tu aurais pû dire que j'étais ta sœur ou une amie  mais non tu as préféré ma femme pourquoi ?

- Parce que je ne te veux pas comme une amie et encore moins comme une sœur móro moú.

Il allait poursuivre mais son téléphone sonna à cet instant précis .

-geia! (Allo)





Alors j'ai finis le chapitre plutôt et je me suis dit pourquoi pas le poster pour éclairer votre réveillon de Noël .

Alors comme promis ( pour une fois que je tiens ma promesse) voici votre chapitre.

Bon réveillon à vous mes waliwalous !


Bonne lecture mes waliwalous





Kis sur vos fronts 😘

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