Une fenêtre pour vivre.

By Sayell_fiction

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Izuku Midoriya est enfermé depuis plusieurs années dans sa chambre car sa mère a peur pour sa santé fragile. ... More

1. Derrière les carreaux de verres.
3. Pas plus qu'une corde.
4. Jours de fêtes.
5. Accepté ou rejeté.
6. Crétins.
7. Promesse.
8. Cliffhanger.
9. Artifice.
10. Crétin.
11. Voir le monde.
12. ❤️❤️❤️
13. Un trop plein d'amour.
14. Chantage.
15. Milk-shake.
16. Confrontation.
17. Takeru
18. Je ne suis pas...
BONUS de fin :
Merci.

2. Un être fragile.

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By Sayell_fiction

[ Hola ! Petite modification de dernière minute. Après mainte débats dans ma tête, j'ai fini par changer l'âge de Katsuki. Il a 16 ans comme Izuku (et non 17 ), j'ai fais le changement dans le chapitre précédant. Ne soyez pas surpris du coup, j'ai besoin que Kats ai cet age pour mon scénario hé hé

bonne lecture !]


[ 2 jours plus tard ]

PDV Katsuki :

- Katsuki, descend !

Je lève les yeux au ciel quand j'entend ma mère gueuler depuis le salon et ferme mon bouquin.

Elle me veut quoi encore ? Pour une fois j'ai bien fais gaffe à pas laisser traîner mes pompes devant l'entrée.

Je descend les escalier non sans délicatesse et arrive dans le salon.

J'hausse les sourcils en constatant qu'on a des invités. Enfin, "une" invitée, en l'ocurrence.

- Voici Inko, c'est notre voisine de la maison de droite, me présente ma mère.

- Bonjour, dis-je simplement.

La dame me fait un grand sourire tout en me saluant à son tour.

C'est bien la femme que je voyais sortir de la maison parfois le matin. C'est marrant, elle ressemble à son fils.

- Oh, nous avons tous les deux un fils du même âge on dirait ! S'exclame-t-elle quand ma mère lui dit mon age.

- Ah oui ? C'est dommage qu'il n'est pas venu avec vous, ils s'entendraient peut-être ?

Le sourire de la prénommé Inko s'estompe un peu mais ne disparaît pas.

- Oh vous savez, vous ne risquez pas trop de le voir, répond-t-elle. Il a une santé fragile, il sort rarement de la maison.

- Ah bon ? Il ne va pas au lycée alors ?

- Il fait les cours à la maison.

- Izuku est malade ? Demandais-je, curieux à mon tour.

La voisine me regarde surprise.

- Tu as rencontré mon fils ? Comment ?

- Par nos fenêtres. On a parlé vite fais, dis-je, les mains dans les poches.

Elle semble soudain un peu inquiète.

- S'il te plait, ne lui met pas en tête de sortir de la maison. C'est dangereux pour lui.

- Ok, dis-je simplement, un peu perplexe.

Alors le voisin sort jamais ?

Ça doit être super ennuyant comme vie.

Il doit pas voir grand monde tous les jours. Je comprend mieux pourquoi il avait l'air si peu à l'aise quand on se parlait.

Je fini par les abandonner parce que j'ai un peu rien à faire avec eux, et je remonte dans ma chambre.

Quand j'arrive face à ma fenêtre, je remarque que celle d'Izuku est grand ouverte, mais toujours rideaux fermés.

C'est la première fois qu'elle est ouverte, sans que ça ne soit moi qui le fait venir avec des cailloux.

J'ouvre la mienne à mon tour et je sent l'air frais de la saison entrer dans ma chambre.

- Dis donc, tu prend la confiance à ouvrir ta fenêtre toi maintenant, ricanais-je pour l'embêter.

Il se passe quelques seconde où j'entend un bruit sourds puis des pas rapides, avant que le rideau ne s'ouvre en grand.

Je le regarde surpris par sa rapidité.

- Te casse pas la gueule non plus hein, dis-je, amusé.

Il détourne les yeux et son visage prend une teinte rougeâtre.

- Trop tard.

C'est la goutte de trop et j'explose de rire. Il est vraiment trop bizarre ce mec. Il est a la fois timide et d'une franchise incroyable.

C'est seulement après quelques secondes que je réalise qu'il rie aussi.

- Ah ba tu sais rire finalement, remarquais-je une fois calmé.

Il se stop immédiatement, gêné et détourne les yeux.

- Heu... Oui, ça m'arrive.

- Tu sais que y a ta mère chez moi là ?

Il ne semble pas surpris et soupir.

- Ouai. Elle m'a dit qu'elle allait passer aujourd'hui.

- Elle a dit que tu devais pas sortir parce que tu es fragile.

Il lève les yeux au ciel, exaspéré, ce qui me surprend.

- Elle dit ça à tous le monde.

- Et c'est faux ?

- Nan c'est vrai, je tombe malade facilement. Enfin dans les souvenirs.

- Tu le sais pas toi-même normalement ?

- Ça fait plusieurs années que je ne sort plus pour justement éviter de tomber malade, alors tu te doute bien que c'est devenu rare.

- T'es énervé ?

- C'est juste qu'on dirait que mon identité ne repose que sur ça. "Izuku l'enfant faible" ou "l'enfant malade". J'en ai marre qu'elle me présente comme ça, déjà que t'es l'un des rare être humain avec qui je parle en vrai.

- Tu sort vraiment jamais ? Tu vois pas d'amis ?

Il baisse les yeux dans le jardin et soupire.

- Pas vraiment non. Faut dire qu'il faudrait déjà en avoir des amis.

J'ai l'impression que je suis carrément en train de le déprimer avec cette discussion, et ça se comprend. Alors je change de sujet.

- Pourquoi tu laisse ta fenêtre ouverte maintenant ? J'te fais plus peur ? L'embêtais-je.

Il redresse la tête et me regarde en souriant.

Ça aussi c'est la première fois qu'il sourit. On dirait sa mère.

- C'est bientôt l'hiver alors je profite encore de l'occasion de sentir l'air extérieur. Et puis comme tu n'es pas l'ancien voisin, ça me gêne moins de laisser ouvert.

J'acquiesce en silence, convaincu par ses arguments.

Il risque pas de tomber malade comme ça ? M'enfin bon, je vais pas commencer à l'emmerder moi aussi, déjà que ça mère doit le surveiller constamment.

- Il était comment l'ancien voisin ?

Il fait une moue du visage, comme ennuyé.

- Un gros monsieur qui avait l'air méchant.

Je rigole doucement, amusé par sa réponse super enfantine.

- Bon ben j'espère que j'ai pas l'air méchant non plus alors.

- Je pense que t'en ai loin, rigole-t-il.

°°°°

[ 3 jours plus tard ]

PDV Izuku :

J'entend toquer à ma porte alors je redresse la tête.

- Oui ?

Sans surprise, évidement, c'est ma mère qui entre avec une pile de vêtements dans les bras.

- Je te ramène ton linge mon chéri. Oooh mais pourquoi t'as fenêtre est ouverte ?! Panique-t-elle soudainement.

Elle pose ce qui l'encombre sur mon lit et se dirige vers la fenêtre pour la fermer, ouvrant les rideaux au passage.

- Tu vas attraper froid. Surtout avec l'hiver qui arrive, tu ne dois pas laisser ta fenêtre ouverte.

Je ne dis rien et fais un faux sourire.

- Oui, désolé.

Elle s'avance vers moi et m'embrasse sur le tête avant de sortir de la chambre en fermant la porte.

A peine eu-t-elle disparut que je me lève déjà pour aller la rouvrir.

Mais dans mon geste, c'est plus ou moins sans surprise que je remarque la présence de mon voisin de quartier, sa fenêtre aussi ouverte. Il est dos à moi, assis sur son lit qui est visiblement juste en dessous de la fenêtre.

- Elle déconne pas ta mère quand elle a peur pour toi, dit-il sans se tourner

- T'as entendu hein ? Demandais-je, un peu blasé.

Il tourne finalement la tête vers moi avec un sourire désolé.

- Non.

Menteur.

- T'es pas en cours ?

- T'as vue l'heure ? J'suis rentré y a 1 heure.

Je me tourne vers mon bureau et vois l'heure sur mon ordinateur.

17h56

- Je connais pas les heures de fin de cours au lycée, dis-je simplement en retournant dans ma chambre, laissant mes rideaux ouverts.

- Tu laisse ta fenêtre ouverte malgré ce que t'a dis ta mère ? Me demande-t-il un peu plus fort puisque je me suis éloigné.

Je m'assois sur ma chaise de bureau à roulette et me donne une impulsion pour rouler jusqu'à la fenêtre.

- Elle exagère, il fait chaud aujourd'hui, même pour l'automne c'est pas habituel. Autant en profiter.

- Tu sort pas dans ton jardin de temps en temps ? Ça aussi c'est risqué ?

C'est marrant, il me demande si c'est risqué pour moi, et non si j'en ai tous simplement le droit, comme d'autre gens pourrais penser.

- Je peux si je suis habillé suffisamment bien, répondis-je en pliant mes bras sur le rebord de la fenêtre pour poser mon menton dessus. Mais qu'est-ce que tu veux que j'y face dans ce jardin minuscule ? Y a même pas de fleurs et j'imagine même pas la tête de ma mère si je tente de mettre mes mains dans la terre.

Mon voisin blond hausse les sourcils et fini par fermé ce qu'il avait en main pour se tourner entièrement vers moi. Ça devait être un livre.

- Ta vie a l'air naze, conclu-t-il finalement, l'air blasé, lui aussi tête posée sur ses bras, comme moi.

Je sourie, amusé.

Ça aussi on me le dit jamais.

- Oh ba tu sais, j'ai la vie qu'un adolescent normal rêverai d'avoir. Rester seul à longueur de journée sans parents. Ne pas se lever tôt. Ne pas aller au lycée. Se coucher à n'importe quel heure. Et j'en passe.

- Ouai, c'est bien ce que je dis, c'est naze, répète-t-il.

- Oui, ça l'est carrément, rigolais-je, amusé par sa réaction.

J'ai quelques amis sur les réseaux sociaux avec qui je parle régulièrement et qui sont mes seuls contacts avec l'extérieur. Quand je leur explique ma situation, ils sont tous à m'envier que j'aille pas en cours. Pourtant, c'est bien un truc que je rêve de faire.

L'école.

°°°°

[ 2 semaines plus tard ]

PDV Katsuki :

Je tourne la page de ma BD tout en écoutant de la musique avec mes écouteurs. Assis dans mon lit, je bouge la tête en rythme avec la musique, le dos appuyé contre le fenêtre.

Soudain j'entend un bruit dans mon dos. J'y prête pas plus attention avant que celui-ci ne se répète une seconde fois.

J'enlève un écouteur et me tourne vers l'extérieur pour voir nul autre que mon voisin bizarre, en train de me lancer des petits cailloux.

Je lève un sourcil, perplexe. J'ai emménagé y a environ 1 mois et c'est la première fois qu'il cherche de lui même à me parler. D'habitude c'est plutôt moi qui lance une conversation mais depuis l'autre fois, on ne s'est pas recroisé puisque le temps s'est bien refroidi et nos fenêtres sont resté fermés. Sans oublier son éternel rideau vert qui cloisonne son monde. En plus de ça, je vais en cours en semaine alors je ne suis pas souvent dans ma chambre.

J'ouvre ma vitre pour lui répondre.

- T'a fais comment pour avoir des cailloux toi ?

- J'ai ramassé ceux que tu m'as toi même jeté les autres fois, il en restait sur le rebord de la fenêtre.

- Et du coup tu me les rends ? Ricanais-je.

- Oui mais je voulais parler avec toi à la base, dit-il assez bas en détournant les yeux.

J'hausse les sourcils, surpris. C'est bien la première fois.

- Tu t'emmerde ? Demandais-je finalement.

Il lâche un petit rire sec, qui trahi une amertume.

- Si c'était qu'aujourd'hui... Marmonne-t-il.

Je ne sais pas trop quoi répondre. Ça ne me gêne pas vraiment de parler avec lui, surtout maintenant que je sais que je suis l'un de ses rares contact avec l'extérieur. Il est pas chiant et ne joue pas avec ma patience contrairement à certaines personnes du lycée.

Mais aujourd'hui il fait froid. Je commence à me dire qu'il devrait peut-être fermer la fenêtre mais je suppose qu'il sait ce qu'il fait. Je lève les yeux vers le ciel et constate qu'il fait gris et le vent se lève.

- Tu lis quoi ? Me demande-t-il en me désignant le livre que j'ai en main.

Je lui montre alors la couture et il ouvre grand ses yeux.

- Ah ! S'exclame-t-il.

Son visage s'illumine et il disparaît dans sa chambre. J'attend, intrigué et après quelques bruits de recherche, il revient avec un livre en main. Le même que le miens.

- Moi aussi je lis ça ! S'enthousiasme-t-il, le visage lumineux.

Je l'avais jamais vu aussi content alors je rigole doucement.

- C'est une super série en même temps, répondis-je. Mais t'es le première que je connais qui la lis aussi.

- Tu te doute que pour moi aussi t'es le première, ricane-t-il.

Il disparaît à nouveau, comme un enfant tout existé à Noel et revient assis sur sa chaise roulante, installé pour discuter.

Je me retiens de rire, amusé par sa soudaine passion dont il veut partager. Je suppose qu'il n'a pas souvent l'occasion de le faire avec qui que ce soit.

Pour une fois, c'est lui qui est le plus bavard et on passe peut-être 1 heure à parler du scénario, de nos personnages préférés et de ce qu'on imagine pour la suite.

Moi aussi je suis content de parler de ça avec quelqu'un. Mes potes du lycée sont plus... Ennuyant sur le sujet. F'in ça les intéresse pas quoi.

- T'as pas encore lu le tome 12 ? S'étonne Izuku.

- Ba nan, il sort que la semaine prochaine.

Il plisse les yeux avec un sourire en coin, puis redisparait, en roulant sur sa chaise, dans sa chambre avec une impulsion de son pied contre le mur. Il est visiblement habitué à se balader comme ça dans son espace.

Il revient après 3 secondes et me montre le fameux tome 12.

- Nan ! M'exclamais-je. Mais comment t'as fais pour l'avoir ?! M'exclamé-je en me redressant, appuyé sur le rebord de la fenêtre.

- Ma mère travaille à la librairie. Du coup elle me ramène les sorties en avance, répond-t-il fièrement.

- Et il est bien ?

- Évidement. Tu veux que je te le passe ? Demande-t-il sans hésiter.

J'hausse les sourcils, surpris.

- Heu ba carrément ouai, mai-

J'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il commence déjà à prendre de l'élan avec son bras pour finalement me balancer la BD. Évidement, comme je ne m'y attendais pas, je ne l'attrape pas à temps. Elle fini par tomber dans le jardin mais de mon coter.

Je me penche pour regarder, Izuku en fait de même, dans le plus grand des silences. Je fini par relever la tête pour le regarder, ce qu'il fait aussi et quand nos regards se croisent, on éclate de rire.

- Mais t'es taré toi, rigolais-je toujours.

- Pas grave, t'iras le chercher.

On rigole ensemble encore quelques secondes avant qu'une goutte de pluie, puis une autre, ne nous coupe.

On se fixe à nouveau en silence le temps que ça nous monte au cerveau.

- MERDE ! Nous exclamons-nous en même temps.

Izuku se penche en avant pour regarder le livre tandis que je sort en courant de ma chambre, dévale les escalier et, sans prendre le temps de mettre des chaussures, sort pieds nus dans le jardin, sous le regard étonné de mes vieux.

- Je l'ai ! Rigolais-je en tenant la BD que je montre à Izuku d'en bas.

Il continue de rire tandis que la pluie s'accentue. Il change soudain d'expression, comme s'il paniquait un peu et se recule dans sa chambre, à l'abri.

Je rentre aussi chez moi, pour mettre à l'abri le livre qui commence déjà à être humide. Quand j'arrive dans ma chambre, je remarque qu'Izuku a fermé sa fenêtre parce que la pluie est vraiment très forte maintenant.

Je m'empresse de fermer la mienne aussi pour ne pas me retrouver avec un lit trempé.

Quand je regarde en face, je remarque qu'Izuku a le front appuyé contre la vitre, les bras ballant et le regard triste. Il est dépité.

Quand il voit que je suis revenu, il me souri d'un air désolé, pour dire qu'il ne peut plus prendre le risque de laisser sa fenêtre ouverte, et donc d'attraper froid.

Je pose le livre sur mon lit et cherche un papier et un stylo. J'écris en gros "MERCI" dessus et le plaque contre ma vitre.

Il li le message et se remet à sourire. Il finit par me faire un signe d'au revoir de la main et disparaît dans sa chambre.

Mais sans fermer ses rideaux cette fois.



[ Salut vous qui lisez ma fiction !

Je voudrais juste m'excuser à l'avance des futurs incohérences que je risque de faire sur la santé d'Izuku. Je ne m'y connais absolument pas en médecine et tous ce qui est maladie (temps mieux vous allez me dire) alors même si j'ai fais quelques recherches, ça va peut-être ne pas être très réaliste. Dans les futurs chapitres, vous saurez un peu plus ce qu'à notre Deku mais j'exagérerai surement sa fragilité. Je pense qu'en vérité il peut sortir plus que dans l'histoire, mais je vais miser sur la peur d'Inko qui le surprotège.

J'espère rester dans une logique la plus réaliste possible, en espérant que ça ne vous perturbera pas trop si'il y a des dérapages.

Merci pour votre soutient !

Sayell]

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