Voici la suite, avec un autre passage inspiré du comic Tsu'tey Path dont vous voyez l'extrait ci-dessus. N'hésitez pas à voter, si cela vous a plu, ou à commenter
Point de vue de Tsut'tey
J'accompagnais les chasseurs pour les préparer à l'Iknimaya. Et pour cela, il devait apprendre à se lier avec un Pa'li. Je les regardais tous, l''impatience de faire leurs preuves et le désir d'apprendre dans leurs regards. Sauf une. La démone du Ciel, qui semblait me fixer avec un regard de défi et cela m'agaçait déjà.
Moi: Quand un chasseur devient Chevaucheur de Pa'li? Quand chevauche t il?
Les deux répondirent, sauf la démone du Ciel continuant à être silencieuse. Pas comme si je m'en souciais. Si elle pouvait se faire écraser par les Pa'lis, cela soulagerait de mon poids.
Moi, en montrant le troupeau de Pa'li: Aujourd'hui, vous acquérez cela
Je descendais aussitôt de ma branche et fit tsahaylu avec mon fidèle compagnon
Moi: Le Tsahaylu est le lien le plus sacré entre le Peuple et tous les enfants d'Eywa. Votre premier lien, excepté certaine personne...
Je fixais Delane du coin de l'œil qui gardait toujours son regard froid, avant de regarder de nouveau les jeunes
Moi: Etait votre mère. Ensuite, votre communion avec l'Arbre des Voix.
Puis, je fis le lien avec mon ami, leur montrant bien ce qu'il fallait faire, avant de le monter, trottant vers eux.
Moi: Le tsahaylu avec le Pa'li n'est pas le même avec Ikran. Ce n'est pas un lien pour toujours. Montrez du respect et ce dernier vous acceptera. Maintenant votre tour, avec un d'entre eux.
Je leur montrai le troupeau devant nous.
Jeune: On peut laisser passer la tawtute en premier.
Jeune fille: Oui. J'ai hâte de la voir se faire écraser.
Delane: Comme vous voulez, les jeunes.
Je ne lisais aucune peur dans sa voix. Plus de la détermination, mais cela m'amusait. Sachant déjà le résultat, étant donné sa nature. Par conséquent, je la regardais s'approcher d'un pas certain et prudent. Je ne pus m'empêcher de sourire, impatient de voir l'échec de cette dernière. Le pa'li broutait calmement, ne semblant pas la remarquer. Elle continua ainsi, dans des pas mesurés, finissant par attirer son attention de l'animal, s'apprêtant à se cabrer pour se défendre contre l'agresseur.
Delane: Chut...Du calme, mon grand. Je ne te veux pas de mal.
La jeune femme resta ainsi immobile, continuant de lui parler. Après plusieurs instants, celui-ci semblait se calmer, s'habituant à sa présence. Alors que je m'attendais à ce qu'elle saisisse cette occasion pour forcer le lien, celle -ci se contenta de le caresser tendrement
Delane: Oui. Bon garçon...
Celui-ci hennit de satisfaction, semblant apprécier la caresse. Elle continua, avant de prendre lentement un de ses antennes, le fixant dans les yeux.
Delane: Puis je?
Ne voyant aucune protestation, elle rapprocha lentement son kuru avant de faire le lien. La démone resta ainsi, les yeux fermés, semblant s'habituer à la connexion. Puis, elle lui fit une petite tape amicale, avant de le monter lentement. Puis, ce dernier fit un trot en direction d'un coin fleuri, elle sur lui.
Delane aux jeunes, ricanant: A votre tour, maintenant.Cela ne devrait pas être compliqué pour vous, non?
Je serrais mes poings de colère, en la voyant se moquer ouvertement d'eux.Et à mon désespoir, les jeunes ne parvenant pas à faire le lien avec les Pa'lis, montrant qu'ils devaient encore un peu s'entrainer.
Voix: Il semblerait que les jeunes ne soient pas encore prêts
Je baissais les oreilles, à cette triste constatation. De voir les enfants d'Eywa échouer, devant l'abomination du Ciel.
Moi avec amertume: On dirait, chef.
Eytukan: Ne prends pas cela comme un échec, Tsu'tey. Le temps viendra pour eux. C'est juste encore trop tôt.
Moi: Mais la démone a réussi, elle!
Il tourna son regard vers la démone du ciel qui donnait un fruit au Pa'li, tout en caressant tendrement sa crête colorée bleue
Eytukan: Elle n'est , peut être, pas aussi aveugle qu'on le pensait.
Moi: C'est une démone du ciel! Ils ne savent pas voir!
Il s'apprêtait à parler, quand la marcheuse de rêve se rapprocha de nous, toujours sur le Pa'li. Elle salua avec respect Eytukan, d'une inclinaison de la tête, avant de se tourner vers moi.
Delane: Tu prétends que je suis aveugle, juste par mes origines. Mais qu'est ce qui te permets de l'affirmer, tête de marteau?
Moi: Mon nom est Tsu'tey, démone!
Delane: Et moi, Delane!
Eytukan: Qu'essayes tu de dire, Delane Kadon?
Elle fixa le chef dans les yeux, ses yeux montrant un regard glaçant, presque meurtrier.
Delane: Qu'on a tous nos blessures, chef, mais cela ne doit pas nous empêcher d'avancer. Ce n'est pas que des individus de mon Peuple aient commis des infamies envers vous, que nous sommes tous aussi malveillants que vous le voyez.
Moi: Comment oses tu te permettre de nous juger, démone?
Delane: Je vous considère comme vous faites pour moi, tête de marteau. Vois moi, plutôt que fermer tes yeux sous la douleur et la haine.
Et sur ces paroles, elle s'en alla en trottant, avant même que je puisse répliquer. Je criais de frustration, enragé de me faire humilier par cette maudite femme!
Eytukan: Calmes toi, Tsu'tey.
Moi: Je la hais ! Comment osait elle me juger? Nous juger? Après tout ce que tout son Peuple fait et nous a infligé?
Eytukan: Et tu fais exactement ce qu'elle nous reproche.
Moi: Comment ça?
Eytukan: Tu la juges par rapport aux méfaits de son Peuple, et non par ses actes à elle. Un chef doit pouvoir voir, au delà du physique. Il faut aussi sonder les cœurs de chacun, afin de les guider. Tu n'obtiendras pas le respect de cette femme, si tu la méprises.
Moi: Et comment dois je donc la traiter?
Eytukan: Comme une personne, et non comme un membre du Ciel. Peut être, y trouveras tu une certaine richesse insoupçonnée.
Moi: Je doute de trouver quelque chose de bien, en elle.
Eytukan: Comment peux tu le savoir?
Et sur ces paroles, il s'éloigna, me laissant seul à mes réflexions, fixant la démone qui se continuait de se promener, sans tomber du Pa'li. Son adresse m'intriguait, comme si elle était habituée à chevaucher. Pourtant, je n'avais jamais vu de tawtute monter un animal, préférant être dans leurs oiseaux de métaux. Où a t elle pu apprendre cela?
Point de vue de Lutsey
Les bras croisés, j'observais les pas maladroits de Jake à travers les branches des arbres, aux abords du Kelutral. Pour moi, il était important qu'il sache marcher et parler, avant de lui apprendre plus sur ce que Na'vi signifiait. Tel un enfant.
Ce dernier avait bien du mal à tenir droit, ses pas semblaient maladroits. Je le voyais souvent flancher, montrant son manque d'assurance dans ses pas et donc, pour son corps. Et ainsi, quand il tenta de passer à la branche la plus proche, il tomba au sol, sur les fesses. Heureusement pour lui, le sol n'était pas loin et il n'eut donc, pas de blessure grave.
Jake: Ah merde!
Moi: Tu n'as pas confiance en ton corps. Comment espères tu marcher dans les terres d'Eywa, si tu ne connais pas ton propre corps?
Jake: Je...Que veux tu dire?
Moi: Tes pas sont incertains et ton équilibre est précaire. Regardes.
Sur ces paroles, je grimpais sur l'arbre et lui montrant comment marcher, non seulement discrètement mais avec une démarche parfaitement soignée et équilibrée. Par la suite, je sautais vers l'autre branche, sans fléchir ou perte d'équilibre.
Moi, en le fixant: Voilà comment un Na'vi marche.
Jake: Ouais...Bon, ça ne m'aide pas trop.
Je roulais des yeux et retombais au sol, sur mes pieds sans flancher.
Moi en lui faisant signe: Recommences.
Il soupira, mais obéissait. Je ne comptais le laisser tranquille, tant qu'il n'aura pas appris à marcher et à parler, comme un Na'vi.
Point de vue de Neytiri
Tsylan: On doit retourner au clan Kekunan, pour annoncer la bonne nouvelle, Neyt.
Moi: Je sais, Tsylan. Mais...Je ne veux pas partir trop vite, pour laisser le temps à Lutsey et mes parents, de profiter un peu de Sylwyn.
Tsylan: Je comprends, Neyt. Deux jours, cela te convient?
Moi souriante: Oui.
Je lui fis un tendre baiser sur la joue gauche
Moi:Merci, chéri.
Tsylan souriant: Je t'en prie.
Puis, il baissa les yeux pour fixer notre petite Sylwyn qui regardait autour d'elle avec curiosité, avant de me regarder avec ses petits yeux semblable aux miens. Je souriais, me perdant dans son regard si curieux et innocent. Je sentais l'étreinte de mon amour, ce dernier regardant notre petit trésor, offert par Eywa.
Moi: Je te remercie de m'avoir laissé donner naissance au Kelutral.
Tsylan: Tu es née et a vécu de nombreuses années, ici. Et cela te rend heureuse, donc ça m'a suffi. Et toi, ma belle petite lumière?
Notre fille nous regardait avec curiosité, avant de bailler pour se coller à moi. Peu de temps après, elle ferma ses petits yeux, tombant dans le sommeil.
Mère: Elle s'est endormie?
Moi: Oui, Mère.
Elle arriva et fixa notre petite fille dormant paisiblement dans mon étreinte.
Mère souriante: Voir Sylwyn me rappelait vous, quand vous étiez bébé.
Moi sourit: Oui. Bien qu'elle est un peu active et est gourmande.
Tsylan: Elle est surtout très curieuse.
Mère: Cela peut être une bonne et une mauvaise chose.
Tsylan: J'en sais quelque chose, en effet.
Mère souriante: Néanmoins, je suis heureuse de voir une nouvelle tête arriver dans notre famille. Elle apporte une lumière bienvenue.
Elle caressa tendrement son petit nez bien dessiné, avant de nous regarder.
Moi: Nous partirons dans deux jours. Les Kekunans voudront sans doute avoir de nos nouvelles, et connaitre le fruit de notre union.
Tsylan: Oui. Déjà, j'avais promis que nous reviendrons peu de temps, après la naissance. Neytiri voulait rester un peu plus longtemps, pour vous permettre de passer un peu plus de temps avec Twaly.
Mère sourit, me remerciant par le regard de cette attention et la prit tendrement dans ses bras, après avoir obtenu mon autorisation.
Mère: Dis moi, Tsylan, est ce que le nom de Delane Kadon te dit quelque chose?
Tsylan: Delane.... C'est la première fois que j'entends ce nom. Pourtant...cela résonne dans ma tête, comme un écho . Pourquoi cette question?
Mère: Elle est ici et son énergie, même si différente, a des similarités avec la tienne. Et arbore un tatouage semblable au motif de ton bandeau.
Je levais les oreilles de surprise, à cette déclaration, de même que mon partenaire. Serait ce possible que ça soit sa sœur?
Mère: Et quand je lui ai demandé si elle a un lien avec ta vie passée, elle a préféré éviter le sujet.
Tsylan: Cela prouve donc qu'elle a un lien avec Ben.
Moi: Pourquoi tu penses cela?
Tsylan: Elle en terrain inconnu et ignore donc ma relation avec le clan. En tenant compte de cela, il vaut mieux éviter de prendre un minimum de risque. Moins tu en révèles, plus tu as de marges de manœuvres pour observer et juger.
Mère: Donc, elle aurait un vrai lien avec toi?
Tsylan: Pas moi, Mo'at. Mais Ben. Au cours d'un de mes souvenirs revenus, où il a eu une discussion avec le docteur Augustine, ce dernier a révélé l'existence d'une sœur et qu'elle était candidate pour devenir marcheuse de rêve.
Mère: Elle serait donc ta soeur?
Tsylan: Non sa sœur
Je soupirais, intérieurement, en entendant de quelle manière il parlait de lui même. Comme si c'était une autre personne.
Mère: Dis moi, Tsylan, peux tu donc m'expliquer son mal être?
Il leva les oreilles de surprise, à cette déclaration, montrant son ignorance sur le sujet.
Tsylan: Mal être?
Mère: Elle se prétend scientifique, comme Grace. Mais je ne suis pas idiote. Elle ne se comporte pas comme telle. Ses yeux montrent plus l'âme d'une guerrière, que celle d'une savante.
Tsylan troublé: Je dois bien avouer que je l'ignore, Mo'at
Mère: Vraiment, Tsylan?
Tsylan: Je suis sincère, Mo'at. Tout ce que je sais de la famille Thalyen est leur ambivalence. A la fois savant et guerrier. Mais je n'ai malheureusement pas récupéré tous les souvenirs. Et c'est peut être mieux.
Mo'at: Je vois.
Moi: Cependant, cela ne te coûte rien de discuter avec elle, Tsylan. Peut être d'autres souvenirs reviendront, à son contact.
Tsylan: Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de me rappeler de mon ancienne vie, Neyt. Je suis bien content de celle ci.
Mère: Je comprends, mais cela fait parti de toi, Tsylan. Et fuir, ne fera pas disparaitre les ombres. Tu dois les confronter, si tu veux être en paix. Tsylan ne peut pas vivre, tant que tu n'accepteras Ben, dans tous ces aspects.
Je vis à ses oreilles baissés, que c'était un sujet assez sensible que Mère venait de toucher, dans le coeur de mon amour. Moi-même, j'essayais de le réconcilier avec sa vie passée de tawtute. Mais le manque de souvenir et les actes du Peuple du Ciel, en particulier envers ma famille et mon clan, ne l'avait pas incité à en savoir plus. Voulant tuer ce démon, par l'oubli, comme il le disait.
Tsylan: Je ne suis plus Ben, mais Tsylan, Tsahik.
Je baissais les oreilles, en voyant l'entêtement de mon compagnon. Mais comment pourrais je lui en vouloir? Le Peuple du Ciel et Eywa ne l'avait pas incité à accepter sa partie tawtute. Celui-ci s'éloigna donc, pour sans doute aider le clan à chasser ou se changer les idées pour oublier cette conversation. Je pencherai plus pour la deuxième, le connaissant.
Mère en berçant notre fille: Ton compagon est têtu, Neytiri.
Moi: Oui, Mère. Mais je l'aime pour ce qu'il est. Qu'il soit humain ou Na'vi. Je voudrais vraiment qu'il puisse aussi s'accepter, comme je fais.
Mère: Il n'y a que lui qui peut se décider à faire le premier pas, ma fille.
Moi soupirant: Je sais. Peut être la venue de cette Delane l'aidera à accepter cette partie de lui, qu'il cherche à oublier.
Je priais Eywa que ça soit le cas.
Point de vue de Delane
A la fin de mon rapport journalier, j'étais à part, faisant des études sur les na'vis, étudiant leurs physiques pour connaitre chaque possibilité offerte par mon corps d'avatar, leur culture pour savoir un peu plus. Malheureusement, on n'avait pas beaucoup de renseignements sur cela, hormis leur dévotion à une entité divine appelée Eywa, reliant tous les êtres de Pandora entre eux. Tous les tribus semblant voué un culte à elle, malgré leurs diversités.
Fumant ma cigarette, je commençais à écrire mes observations faites durant la journée, notamment l'importance du tsahaylu dans la culutre Na'vi. Montrant que cette longue tresse, n'est pas que physique. C'était le coeur du lien des Na'vis avec la forêt et Eywa. Je ne pouvais m'empêcher de remarquer le lien sur cet aspect entre les Na'vis et les Pa'lis. Émettant l'hypothèse que toute créature de Pandora possédait cette sorte d'antennes, permettant à tout Na'vi de se connecter à elles.
J'entendais la porte s'ouvrir et vit Jake entrer, les yeux montrant sa fatigque de sa journée de liaison.
Moi, après une taff: Tu ne devrais pas aller dormir, Jake?
Jake: Je peux dire pareil pour toi, Delane.
Je continuais d'écrire, tout en fumant ma cigarette.
Jake: Que fais tu?
Moi, en dégageant une autre fumée: Mes observations sur les Na'vis. Mon travail, en quelque sorte.
Jake: Cela explique pourquoi tu le protèges par un mot de passe?
Moi: Je n'aime pas les fouineurs, Jake. Tu le sais très bien. Et pour être franche, je me méfie de Selfridge et Quaritch.
Jake: Pourquoi donc? Ils font leur travail ici, après tout.
Moi: Justement, Jake. Même un peu trop bien, concernant le colonel. Mon frère a connu cet aspect et c'était ce qu'il a poussé à demander un transfert dans le programme.
Jake: Comment ça?
Je fis une dernière taff avant d'écraser la cigarette dans le cendrier, repensant à la dispute entre Mère et Ben, après que celui ci lui ait communiqué sa décision de renoncer de suivre ses traces.
Mère: Et comment comptes tu vivre sans cela, Ben? Cela fait parti de ta vie, de ton héritage.
Ben: Je ne veux plus suivre ce chemin sanglant, Mère. Il est temps que ce dernier trouve sa finalité et prenne un autre départ
Mère: Si que tu penses que te transférer dans le programme Avatar est un nouveau départ, tu te trompes. Tu ne feras que te mentir à toi-même. Notre histoire est dans votre sang. A toi et à ta soeur. Vous ne pouvez échapper à ce que vous êtes. Si vous voulez être la personne que vous voulez, vous devrez accepter cette partie.
Ben: Je ne veux plus rien à voir avec la famille Ishuntzi, Mère.
Jake: Delane? Tu es avec moi?
Je clignais des yeux et revint dans la réalité, fixant mon ami paralysé.
Jake: Encore dans tes souvenirs?
Moi, en soupirant: Oui.
Jake: Tu n'as donc pas écouté ce que je te disais?
Moi: Non. Je suis désolée, Jake. Mais...Les fantômes du passé ont la vie dure.
Jake: Peut être devrais tu en parler. Ca te libérerait davantage l'esprit.
Moi: Qu'est ce que ça change, Jake? Cela ne modifiera rien aux faits.
Jake: Peut être mais cela soulagera ta conscience. T'avoir comme soutien...Cela me permet de mieux tenir la mort de Tommy.
Moi: Je suis là pour cela, Jake.
Jake: Alors pourquoi tu ne veux pas que je t'aide, Delane?
Moi: Car...Jake...C'est au delà de la mort de Kendra et David. Mon mal est lié à mes racines. Rien ne peut soigner cela.
Jake: Essayes toujours.
Je fixais ses yeux d'un bleu glacial, semblant m'inviter à m'ouvrir. Malheureusement, même si j'appréciais beaucoup l'ancien marin, ce n'était pas quelque chose qu'il arriverait à régler. Et je n'avais pas envie de me rappeler de cela.
Moi: Comment s'est passé ta première journée, avec Catwoman?
Il ne put s'empêcher de sourire, à ma plaisanterie, même si je pouvais voir sa déception dans ses yeux.
Jake: Eh bien, elle a commencé à m'apprendre à marcher et parler. Selon elle, je suis un enfant et donc, elle me traite comme tel.
Moi, taquin: Elle n'a pas forcément tort. Et le résultat?
Jake: Des chutes en pagailles. Quant à la langue...Eh bien...Disons que je suis tellement doué que j'ai fini par entendre tous les jurons na'vis.
Moi: Et tu les as compris?
Jake: Je n'ai pas besoin de comprendre pour avoir une idée de ce que cela signifie. Sa tête parle pour elle.
Moi: Pas étonnant. Les na'vis sont assez expressifs
Jake: Sans blague.
Moi: Eh bien...Tu es tombé sur une vraie tigresse, ma parole!
Jake: Je ne te le ferai pas dire... Et toi, avec tête de marteau?
Moi amusée: Rien de spécial. J'ai appris l'importance du tsahaylu dans leur culture et ils m'ont laissé l'honneur, de tester auprès d'un Pa'li. Sauf que...Pas de chance pour eux, j'adore monter à cheval. Et les pa'li ne sont pas très différents. Donc, autant dire qu'il ne s'attendait pas à ce que je chevauche aussi facilement.
Jake: Il est vrai que tu m'as souvent parler de cette passion.
Moi: Oui. Ce temps là me manque.
Soudain, le docteur Augustine entra, nous priant de venir manger avant d'aller se coucher. Ainsi, s'échangeant un sourire, on obéit à la directrice. Prenant chaque jour comme il venait.