-Je pourrais te tuer Kieran White ! rugit de rage Niklaas.
-Je comprends ! dit Kieran, tandis que Martin tenait son frère. Tu as toutes les raisons du monde de me tuer, mais je ne pouvais pas !
-Kieran a raison, intervint Martin, s'interposant entre eux. Il a donné sa parole d’Highlander à Rose. Il s'est engagé à l'aider pendant trois mois sans révéler ses allées et venues à qui que ce soit.
-Et vous savez mon seigneur… continua Hunter. Que notre parole est irrévocable.
Albi et quelques hommes hochèrent la tête, d'accord avec lui.
-Il a raison. Albi hocha la tête, comprenant la colère de Niklaas et la façon d'agir de Kieran.
À peine capable de croire que sa femme était là, Niklaas sourit.
-D'accord… acquiesça-t-il en se rapprochant de Kieran, mais avec une attitude plus apaisée. Désolé pour ton œil, c'est la deuxième fois.
-Je vais essayer par tous les moyens d'éviter qu'il y en ait une troisième !
Martin sourit quand il vit que Niklaas avait pardonné à Kieran.
Se fondant dans une étreinte avec lui, il murmura :
-Ne perds plus un instant et va convaincre la bête qui t'attend à l'intérieur qu'il n'y a qu'elle que tu aimes. Et je suis sûr que tu auras une belle surprise.
-Cela se produit en suivant tes conseils de ne pas l'apprivoiser.
Niklaas sourit pour la première fois depuis des mois.
Et, il s'éloigna, plein d'espoir face à l'attente de voir la femme qui lui avait volé son sommeil, sa vie et son cœur, et sentant son âme vouloir quitter son corps.
Les Highlanders, heureux et satisfaits, le regardèrent partir.
-Je parie sur deux chevaux de chacun qu'elle lui donne un œil au beurre noir, se moqua Martin en regardant tout le monde.
Tout le monde riait et jouait, retournant au groupe, qui commençait à s'étirer.
Prudemment, Niklaas entra dans l'ouverture sans être vu et suivit le chemin que son frère lui avait indiqué jusqu'à ce qu'il vit la petite cabane.
Avec le plus grand silence du monde, il ouvrit la porte, entra et attendit que ses yeux s'habituent à l'obscurité.
Et puis il la vit dormir dans un lit rustique et simple, face au mur.
Incertain, il s'appuya contre le mur alors qu'il sentait ses jambes lâcher.
Il y eut trois mois de vraie torture, sans s'arrêter un seul jour pour la chercher.
Mais encore une fois, elle était là, devant lui. Stupéfait de voir la silhouette de sa femme, il se hérissa de partout quand elle s'agita.
Son cœur battait si fort que Niklaas avait l'impression qu'il pouvait être entendu dans toute l'Écosse.
Sans se retenir plus longtemps, il s'approcha d'elle lentement. Alors qu'il se penchait à sa hauteur, son épée toucha le sol.
-Si tu me touches, je te tue, avertit Rose, mettant le poignard à son cou.
Avec un frisson, Rose vit que c'était Niklaas. Ses beaux yeux dorés la fixaient avec adoration tandis que ses lèvres charnues lui faisaient signe de les prendre.
Mais, faisant un effort, elle demanda aussi froidement qu'elle le put, sans lui retirer le poignard du cou :
-Que faites-vous ici, lord McCartney ?
Entendre la voix de Rose fit sourire Niklaas malgré la pression du poignard sur son cou.
-Je suis venu te chercher mon amour, murmura-t-il, enchanté devant ses yeux et le visage qu'il avait tant désiré revoir.
-Je n'irai pas avec vous, ne m'appellez pas mon amour ! protesta Rose, prenant le poignard de son cou.
Protégée par les ténèbres, elle se leva rapidement pour se couvrir de son manteau.
-Sortez de chez moi tout de suite.
-Écoute une minute mon amour...
Mais il s'arrêta de parler lorsqu'il dut esquiver une assiette en céramique qui s'écrasa contre le mur.
-Rose !! Tu es folle.
-Oui. Elle hocha la tête, lançant une autre assiette, qui heurta la porte que Niklaas avait ouverte pour partir. Sortez d'ici ! Vous pouvez sortir de ma vie et m'oublier, je me fiche de vous ou de votre château. Hors de ma vue !
-Tu es ma Rose ! affirma Niklaas. Maintenant et pour toujours.
Rose dut se contrôler pour ne pas courir dans ses bras.
-Oh, bien sûr ! se moqua-t-elle. Je suis votre propriété, comme votre cheval ou votre château, non ?
Et jetant un verre qui se brisa sur le sol, elle dit :
-Lord McCartney, avant de partir, je vous ai laissé ce que vous aimiez tant, mes cheveux ! Maintenant, allez-vous en et soyez heureux avec votre française.
-Par tous les Saints ! grogna de colère Niklaas, donnant un coup de pied dans la porte. Tu veux bien m'écouter, femme ?!!
En rentrant dans la cabine, Niklaas réussit à l'atteindre et à la plaquer contre son corps.
-Relâchez-moi tout de suite, lord McCartney ! ordonna-t-elle avec de la colère dans sa voix.
Horrifiée, elle pensa que s'il continuait à la tenir ainsi, il remarquerait son ventre, malgré la cape.
Mais Niklaas ne remarqua rien d'autre que ses yeux et sa bouche.
-Je te libérerai si tu me promets que tu sortiras de la cabine pour me parler, murmura-t-il d'une voix de velours en sentant sa peau.
-Très bien seigneur.
Rose contrôlait ses émotions devant le corps de Niklaas pressé contre le sien.
S'écartant, elle se sentit observée alors qu'elle sortait de la cabine.
Ne respirant pas correctement, elle se dirigea vers une petite table, qui avait deux petites chaises sur les côtés.
S'asseyant prudemment, elle serra sa cape contre son corps et l'invita à s'asseoir en face d'elle.
- Asseyez-vous et nous parlerons de ce que vous voulez.
- Très bien.
Il hocha la tête, voulant la prendre dans ses bras et l'embrasser.
À la lumière du jour, il remarqua à quel point sa femme était belle avec ses cheveux mi-longs coupés courts et ses joues rouges.
Mais les cernes qu'il voyait sous ses yeux le mettaient mal à l'aise.
Au bout de quelques instants, il demanda :
-Pourquoi es-tu partie comme ça ?
-Dois-je expliquer ? répondit-elle, irritée, avec un fort tremblement dans ses jambes.
Il était fatigué et sale.
Vu ses vêtements et sa barbe, il devait revenir d'un long voyage.
Mais, oubliant combien il lui avait manqué, Rose répondit :
-Je pouvais la voir et l'entendre crier que tu l'aimais et je vous ai aussi vu vous embrasser. Qu'est-ce que tu voulais ? Que, tout en sachant que j'étais ton second choix, je devais rester là jusqu'à ce que tu m'humilies devant tout le monde en me jetant hors de ton lit ? Oh non ! Je n'étais pas prête à aller jusqu'au bout. C'était assez douloureux de t'attendre pendant des jours et te voir arriver avec elle, et de sentir que l'étrangère à Invernese était moi, et pas ta Jade.
Ces mots transpercèrent le cœur de Niklaas. Comment pouvait-elle penser ça ?
-Désolé mon amour, mais je ne l'ai pas embrassé, expliqua Niklaas, essayant de ne pas la faire bouger. C'est elle qui s'est jetée sur moi. Permets moi de préciser que tu n'as jamais été mon deuxième choix. Tu as toujours été ma femme, ma seule option. Je t'assure que je ne t'aurais jamais humilié ou jeté hors de notre lit, car mon cœur est à toi. Je t'aime Rose. J'ai promis de prendre soin de toi et de te protéger. Et je ne romps jamais ma parole.
-C'est pas grave Niklaas ! Plus rien de tout cela n'a d'importance, dit-elle en fixant ses yeux noirs sur lui sans prêter attention à ce qu'il disait. J'espère juste que tu pourras vivre ta vie avec elle et me laisser vivre la mienne en paix.
-Quoi ?! demanda-t-il surpris.
- Toi et ta stupide française. Oh pardon ! dit-elle en roulant des yeux afin de se moquer de lui. Désolé, j'ai oublié que je ne dois pas insulter ton invité, si polie et merveilleuse. Mais permets moi de dire que ton hôte m’insultait de sale gitane, c'est ainsi qu'elle m'appelait, car oui, je comprends et parle français. J'écoutais constamment les insultes qu'elle prononçait comme : "salope", "ivre", "sale gitane", "maladroite", et certainement quelques autres. Et tu peux être sûr que si je ne lui ai pas coupé le cou et servi sa tête dans une assiette, c'était pour les autres convives. Parce que je n'ai pas manqué de volonté.
Niklaas soupira.
Il aimait cette femme par-dessus tout.
Pour rien au monde il ne sortirait d'ici sans elle.
-Jade est partie le jour même de ta disparition, clarifia-t-il.
Elle le regarda, abasourdie.
-Quand j'ai appris la vérité, je l'ai viré de chez nous. Chérie, je ne la laisserai pas gâcher nos vies un instant de plus. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à te chercher. Je t'ai cherchée dans toute l'Écosse. Et si je ne suis pas arrivé plus tôt, c'est parce que j'étais en Angleterre à ta recherche.
-Comment ?! Tu es fou ?! dit-elle.
Et elle se leva devant lui, surprise qu'il ait risqué sa vie pour la retrouver.
-Comment peux-tu aller en Angleterre ? Et si les anglais t'avaient capturé ?
-Je...
Les yeux de Niklaas s'attardèrent sur le ventre rond qui se soulevait avec Rose, le laissant bouche bée.
Son regard passa de son ventre au visage de sa femme, puis revint à son ventre.
-Ne me regarde pas comme ça Niklaas ! s'exclama-t-elle en s'asseyant devant ses yeux dorés qui tentaient de la pénétrer. Ne me regarde pas comme ça ! Sauvage, arrogant.
Voyant qu'il était toujours sans voix, elle cria pour l'agacer :
-Je te hais de toute mon âme car tu m'as brisé le cœur !
-Rose ... je... murmura-t-il, totalement arrêté par ce qu'il venait de découvrir.
Sa belle épouse était enceinte. Il allait être père !
-Ne me regarde pas !
Elle pleura, blessée par l'angoisse qu'elle traversait depuis des mois.
D'un geste brusque, elle repoussa ses cheveux de son visage.
Niklaas ressentit une tendresse incontrôlable qui était plus forte que lui.
- Viens ici mon amour, dit-il doucement en tendant la main.
Il avait besoin de la toucher, de l'embrasser et de lui dire combien il l'aimait.
C'était la femme qu'il avait toujours recherchée.
Malgré sa folie ou ses querelles constantes, il l'aimait de tout son cœur.
-Je ne veux pas ! cria à nouveau Rose en se levant de table.
Il la regardait d'une manière qui la faisait brûler d'une passion qu'elle ne pourrait jamais nier.
-Je te cherche depuis des mois, marmonna Niklaas, se remettant de sa surprise. Et maintenant que je t'ai trouvée, je n'ai pas l'intention de te laisser partir. Je t'en prie, retournons ensemble à la maison.
-Pas question ! répondit Rose, se sentant stupide.
C'était comme si les mots avaient une vie propre et sortaient sans qu'elle les prononce.
-Je ne partirai pas parce que tu ne m'aimes pas, et parce que... parce que, en plus, je ne suis plus ta femme.
-Ah si tu es ma femme, mon amour. Niklaas hocha lentement la tête, fixant son regard sur elle, un sourire séduisant éclairant son visage.
Incapable de lui donner un coup de main malgré l'amour qu'elle éprouvait pour lui, elle chercha une issue.
-Le bébé que je porte dans mes entrailles n'est pas ton enfant. C'est... seulement le mien ! Et comme je ne suis plus ta femme, je partage mon lit avec qui je veux depuis un certain temps. Compris ?
-Rose, qu'est-ce que tu dis ?
Il était préparé à tout, à ses cris, ses crises de colère, même ses pleurs, mais sans jamais découvrir qu'elle était enceinte et que l'enfant était à quelqu'un d'autre.
Quand il vit qu'elle ne voulait pas l'écouter, il la prit par les poignets avec autorité et l'attira à lui avec détermination.
-Bon sang McCartney, lâche-moi tout de suite, se plaignit-elle.
Mais Niklaas ne la lâcha pas et continua de la pénétrer du regard.
Elle, de plus en plus hystérique, cria :
-Maintenant que tu m'as trouvé et que tu m'as vue et que non seulement tu as apprécié mon corps, oublie-moi, je vais faire de même.
Quand elle vit qu'il avait l'air de s'amuser, elle cria en fronçant les sourcils :
-Que comptes-tu faire McCartney !?
-Oh mon amour.
Niklaas sourit dangereusement, se sentant heureux de l'avoir trouvée.
-Ce que je voulais faire depuis des mois.
Et puis, Rose ne put plus bouger. Les yeux dangereux de Niklaas capturèrent les siens, et quelques instants plus tard, cette bouche sensuelle chercha ses lèvres douces de manière possessive, profitant sans précipitation de ce qu'elles avaient tant désiré.
Après un baiser intense, Niklaas desserra ses mains. La relâchant, il s'écarta et sourit de la voir toujours devant elle, les yeux fermés.
-Tu es ma belle Impatiente ! murmura-t-il, passant sa main sur le contour de son visage alors qu'elle ouvrait les yeux.
Avant qu'il ne puisse dire autre chose, elle se jeta dans ses bras et, sans hésiter, attrapa sa bouche et commença à l'embrasser de telle manière qu'il dut s'appuyer contre la table. Le baiser secoua son corps au plus profond de son être.
- Ne me fais plus jamais ça, chuchota Niklaas, attiré comme un aimant par elle. Ne me quitte jamais mon amour.
-Je te le promets, tant que tu ne regardes plus jamais une autre femme, répondit-elle en emmêlant ses doigts dans ses cheveux qu'elle avait eu envie de toucher tant de nuits.
Niklaas reprit enfin son souffle.
-J'ai cru que j'allais mourir pour ne pas t'avoir trouvée. Ma place est avec toi. Je t'aime tellement que je suis incapable de continuer à vivre sans toi, sans tes baisers, sans tes défis et sans ta folie.
Doucement, Niklaas toucha le petit ventre entre eux. Il embrassa le bout du nez de Rose alors que ses larmes salées coulaient sur son visage, touchée par les sentiments et la tendresse de Niklaas.
-Notre enfant et notre vie seront si merveilleux que tu ne regretteras jamais de m'avoir épousé.
-Niklaas… dit-elle en le regardant dans les yeux. Sais-tu que depuis plusieurs jours, je ne suis plus ta femme ?
-Tu es ma femme, mon amour.
Il sourit en tirant une chaîne qu'il portait autour de son cou avec l'anneau.
-Bref, mon amour, cette fois nous serons mariés devant Dieu, et pour la vie. Je veux que ta robe de mariée soit comme tu veux, tu peux décorer la chapelle avec toutes les fleurs que tu veux. Je veux que tout soit différent cette fois.
Et lui prenant la main, il dit avec amour :
-Rose, veux-tu m'épouser ?
-Oui Niklaas.
Elle sourit quand elle le vit lever un sourcil.
-Je veux t'épouser. J'aimerais me marier ici et maintenant. Je n'ai pas besoin d'une jolie chapelle ou d'une robe de mariée spectaculaire, si tu m'aimes ça me va. Mais je ne peux pas nier que j'aimerais que toutes les personnes qui nous aiment soient présentes à notre mariage.
- Tu es sûre de ça ? Niklaas sourit astucieusement.
-Oui, absolument.
Elle hocha la tête amoureuse.
- D'accord, dit Niklaas en l'installant dans le fauteuil et en se dépêchant de s'éloigner.
Rose le regarda avec surprise et sans voix.
-Ne sors pas de là mon amour, je serai de retour dans un instant, tu me fais confiance ?
Après quelques instants, les yeux fixés l'un sur l'autre, Rose répondit :
-Oui mon amour, je te fais confiance.
Niklaas lui fit un clin d'œil et Rose sourit, ne comprenant pas pourquoi il courait comme ça.
Le voyant disparaître, elle entra dans la cabine.
Elle se regarda dans le miroir et fut surprise. Bon Dieu, quelle tête horrible ! Elle se lava rapidement le visage, enfila l'une des jolies robes que Kieran lui avait offertes et commença à se brosser les cheveux jusqu'à ce qu'elle entende Niklaas l'appeler.
Impatient, elle ouvrit la porte.
Elle était sans voix quand, en sortant, elle trouva un tas de visages souriants qui la regardaient.
Se sentant débordante de joie, Rose jeta un coup d'œil à Niklaas qui la regardait tandis que l'émotion et le sentiment prenaient forme sur le beau visage de sa femme.
Il s'approcha avec son sourire le plus charmant et, déposa affectueusement sur sa robe la broche d'amour que son grand-père lui avait offerte quelques instants auparavant.
Il lui prit les mains tremblantes et lui chuchota à l'oreille :
-Ton souhait est mon commandement, mon amour.
Sans lâcher ses mains, il attendit le Père Molly après une belle et émouvante cérémonie pour les déclarer mari et femme.
Dix mois plus tard, Invernese célébrait le baptême de Fanny, la fille aux cheveux noirs et aux yeux d'or de Niklaas et Rose McCartney.
La célébration réunit à nouveau toute la famille et les amis.
Fou de joie avec sa fille dans ses bras, Niklaas ne pouvait quitter des yeux sa femme, qui dansait maintenant une danse écossaise avec Hunter.
-Laisse-moi m'en charger ! demanda Martin quand il vit sa nièce.
-Fanny… marmonna Niklaas en embrassant sa fille endormie. Oncle Martin va te prendre.
-Elle est belle comme sa mère…s'exclama Martin en embrassant la fille alors qu'il la prenait dans ses bras.
La fille provoquait en lui une immense tendresse, autant sinon plus que sa propre mère.
-Mais j'espère qu'elle ne sera pas aussi folle que sa mère.
-Je l'espère.
Niklaas rit en regardant sa femme mourir de rire tout en dansant avec Béatrice, Ada et Anna.
-J'espère qu'elle sera comme sa mère de cette façon, je m'assurerai qu'elle puisse se défendre contre tous les imbéciles qui essaieront de l'approcher.
-D'une certaine manière, tu as raison, répondit Martin en hochant la tête.
À ce moment, il regarda Béatrice qui dansait joyeusement au son de l'harmonica avec Kieran et Eli.
Albi et Stanley berçaient leurs enfants respectifs et parlaient.
-Dis-moi quelque chose Martin…. chuchota Niklaas. Quand auras-tu le courage de dire à Béatrice que tu ne peux pas vivre sans elle ?
-Oh mon frère, votre histoire m'a prouvé que vous étiez destinés à être ensemble, quelles que soient les épreuves de la vie, répondit son frère avec un sourire entendu, au moment même où Béatrice le regardait, le défiant du regard.
-Mais moi, comme dit le Père Molly, mon heure va bientôt arriver !
Rose qui dansait, s'approcha de son mari le sourire aux lèvres.
-Pas trop fatiguée mon amour ? demanda Niklaas.
-Non…répondit Rose. Nous avons toute la nuit et toute la vie.
Niklaas la prit par la taille et lui murmura :
-Nous avons alors tout le temps d'agrandir la famille.
Fin.
Merci beaucoup d'avoir lu cette histoire, j'espère qu'elle vous a plu, je vous dirige vers une nouvelle histoire McFarlane, le chevalier noir.
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