McCartney : Femme farouche...

By Aliceblack21

91.8K 8.4K 158

Rose Oldman, une jeune femme de vingt ans, est orpheline depuis la mort de ses parents et s'occupe de son jeu... More

Résumé
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
chapitre 4
Chapitre 5
chapitre 6
chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre 36
chapitre 37
chapitre 38
chapitre 39
chapitre 40
chapitre 41
chapitre 42
chapitre 43
chapitre 44
chapitre 45
chapitre 46
chapitre 47
chapitre 48
chapitre 49
chapitre 50
chapitre 51
chapitre 52
chapitre 53
chapitre 54
chapitre 55
chapitre 56
chapitre 57
chapitre 58
Épilogue

Chapitre 10

1.8K 179 4
By Aliceblack21

-Peut-être que vous avez besoin de la même chose, n'est-ce pas Lord McCartney ? sourit Daniel en mâchant un cure-dent.

-Nous sommes très heureux de votre visite ! dit Russel.

-Les filles ne sont pas là, ajouta Daniel.

-Où sont-elles allées ? demanda maladroitement Niklaas.

-Marcher, répondit Daniel.

Allez ! Prenons un verre pendant que nous parlons.

Au bout d'un moment, Albi et Niklaas étaient toujours assis avec ces deux vieillards, buvant de la bière.

-Vous pensez qu'elles vont bientôt revenir de leur marche ? demanda Albi avec inquiétude.

Les vieux renards se regardèrent.

-Pourquoi veux tu qu'elles reviennent bientôt ? demanda Daniel amusé.

-... -Très bien soyons clairs.

Que voulez vous de mes petites-filles ? Ce sont deux filles humbles et décentes, et vous êtes tous les deux assez puissants pour avoir les femmes que vous voulez alors pourquoi elles ?

Niklaas et Albi se regardèrent, surpris par la question.

-Que veux tu dire Daniel ? marmonna Niklaas, le comprenant parfaitement.

-Je suis peut être vieux, mais je ne suis pas un imbécile, Seigneur, et j'ai vu comment vous les regardez.

Mes petites-filles sont des femmes très précieuses pour moi, et je ne laisserai personne profiter d'elles ou rire d'elles.

Elles ont déjà assez souffert.

-Robert nous en a parlé, de quoi as-tu peur ? demanda Albi en voyant Daniel et Russell échanger des regards.

-Nous avons peur de tout, elles doivent être prudentes.

-Prudentes ? demanda Niklaas intéressé. Pourquoi ? Daniel, à regret, dit en laissant sa bière sur la table :

-Certaines personnes sont après elles.

-Qui ? demanda Albi. -Dans quel but ces personnes en sont elles après elles ? demanda Niklaas avec inquiétude.

Daniel et Russell se regardèrent d'un air entendu.

Décidément, leurs saints les avaient entendus !

-Certains foutus anglais en sont après elles pour les tuer, répondit Russell.

En entendant cela, les Highlanders prêtèrent plus d'attention.


-Russell ! Daniel protesta sans grande conviction.

Ferme ta gueule l'édenté! Moins il y a de gens qui savent ce qui se passe et mieux c'est.

-Je me fiche de ce que tu dis, vieil homme têtu, marmonna Russel.

Nous devons comprendre que nous sommes vieux.

Elles ont besoin de quelqu'un de plus fort et plus rapide que nous pour les protéger.

-Un instant, l'interrompit Niklaas. Vous voulez dire qu'elles sont menacées de mort, et qu'en ce moment, elles sont seules quelque part, exposées à tous les dangers de la forêt ? Les vieillards, avec un sourire malicieux, hochèrent la tête, mais ce fut le grand-père qui lui répondit:

-Elles savent se défendre, éclata de rire Daniel en se grattant la tête.

En plus, elles ne sont pas seules, elles sont accompagnées des trois géants qui les ont ramené à la maison le jour du mariage.

-Quels géants ? demanda Albi.

-Winston, Hunter et Edwin, cela me rend plus détendu.

Avec eux, elles seront protégées, déclara Daniel.

Pourquoi ces guerriers étaient-ils avec elles ? -Pourquoi ces personnes en sont elles après vos petites-filles ? Niklaas voulait savoir.

-Leurs parents anglais ont besoin de les voir mortes pour s'assurer que personne ne revendique les terres de Freddy, le défunt père de mes petites-filles, répondit Daniel en regardant au loin.

Je ne pourrai jamais être assez reconnaissant envers Alexander qui me les a ramené avec Kit. Je m'en fiche si c'est en anglais.

Pour moi, il s'est avéré être une bonne personne et je lui serai toujours redevable.

-C'est compréhensible, reconnut Niklaas. Il doit être un homme de grande valeur et d'honneur.

-Il y a environ deux ans, continua Daniel, des hommes envoyés par leurs proches ont attrapé Kit et l'ont emmené.

Mais les deux filles, avant qu'on puisse prévenir qui que ce soit, ont réussi à le ramener.

-Toutes les deux ? Seules ? demanda Albi avec étonnement.

Les vieillards hochèrent la tête avec fierté et un sourire aux lèvres.

-Ce sont deux juments pur-sang, souligna Russell.

-Bien que les gens insistent pour se souvenir de leur sang anglais, elles sont courageuses et déterminées.

J'aimerai être plus jeune pour pouvoir continuer à les protéger ! Daniel regarda sérieusement les deux robustes guerriers et expliqua:

Mes petits-enfants sont en danger, et chaque jour qui passe, j'ai de plus en plus peur de les laisser seuls.

Je vieillis, je suis moins habile et...

-Et quelle est la solution au problème ? demanda Niklaas, ému par les paroles des vieillards.

Que pouvons-nous faire pour aider ? Les vieillards se regardèrent, satisfaits de leur excellente représentation théâtrale.

L'un d'eux conclut :

-Trouver deux braves guerriers qui veulent les épouser, dit Russell.

En entendant cela, Albi faillit s'étouffer avec sa bière.

Niklaas, perplexe devant ce qu'il venait entendre, cherchait quelque chose à dire.

-Je ne pense pas qu'elles auront du mal à trouver des hommes avec qui se marier, elles sont deux beautés, chuchota Niklaas, sentant que se marier n'était pas pour lui.

-Vous savez quoi, Lord McCartney ? dit Daniel en louchant.

Personne n'ose épouser des filles que les gens appellent négativement des sassenachs.

En entendant cela, Albi comprit la raison du coup de poing qu'Ada lui avait donné le jour du mariage.

-Désolé pour la question que je vais vous poser mais est-ce que vous, Lord McCartney, ou est-ce que vous, Lord Hopkins, seriez prêt à épouser l'une d'entre elles ? demanda Daniel avec impatience, les laissant si stupéfaits qu'ils ne pouvaient même pas parler.

-Par tout les Saint ! Daniel rit en écoutant son ami.
-Si l'une d'elles apprend ce que vous venez de dire... vous serez un homme mort !

-Se marier ?! cria Albi en se levant de la bûche sur laquelle il était assis.

-Ce n'est pas dans mes plans de me marier, communiqua Niklaas.


-Ma vie est guerre et combat. -Nous sommes des guerriers, réussit à dire Albi après avoir écouté son ami.

Pas des hommes nés pour se marier et avoir une famille.

-Tu es sûr que tu ne veux rien avoir à faire avec mes petites-filles ? demanda malicieusement Daniel en se grattant le menton.

-Nous venons de répondre, répondit Niklaas.

-Notre priorité est le champ de bataille.

-Alors... Daniel gloussa en se frappant la jambe. -Ces hommes n'ont pas besoin que nous leur expliquions quoi que ce soit à propos de nos filles.

Cela attira l'attention des guerriers.

-Leur expliquer quoi ? murmura Albi de plus en plus confus.

-Eh bien, comme vous le savez, continua Daniel en se versant encore de la bière.

Ce n'est pas nécessaire, dit-il en regardant Russell et en se moquant de cette mauvaise réponse.

Mais je crois, messieurs, que mes petites-filles, au fond, vous aurez plu et surprises.

Ce sont plus que des jeunes femmes élevées pour avoir des enfants.

-Pourquoi dis tu cela ? demanda Niklaas quand il les vit tous les deux sourire et se regarder d'une étrange façon.

-Parce que vous êtes les sangs purs que nous attendons depuis longtemps, dit Daniel en leur jetant un regard noir.

-Vous exagérez ! dit Niklaas.

Vous ne pensez pas, monsieur ?

-Non, répondit Daniel, le surprenant par sa confiance.

Vous êtes deux guerriers forts et courageux, et à ce titre, je suis sûr que vous appréciez la force et la bravoure.

Cela ne devrait-il pas être pris en compte chez une femme ?

-Ou devrais-je penser que quand vous vous déciderez d'avoir des enfants, vous épouserez deux femmes placides qui passeront la journée à coudre et à broder ?

-Dieu nous en préserve ! soupira Albi.

-Je comprends vos postures, messieurs, continua Daniel alors que Russell fixait l'horizon. Mais pourriez-vous nous donner votre parole de Highlander si nous vous demandons une faveur ?

-C'est évident ! dit Niklaas en hochant la tête.

-Vous avez déjà notre parole, dit Albi.

-Si quelque chose nous arrive un jour, Dieu nous en préserve, commença le vieillard, pourrez vous vous occuper de trouver de bons maris pour les filles ?

-C'est important, dit Russell sans prendre le temps de réfléchir.

Que ces hommes prennent soin d'elles, de les valoriser, de les aimer, et surtout de ne pas les frapper.

Je n'ai jamais aimé les hommes qui utilisent la force brute pour maltraiter une femme.

-Et bien sûr, les protéger est indispensable, ajouta Daniel.

Et en les regardant fixement, il demanda : Alors, peut on se fier à la parole de Highlander qu'on nous a donné ?

Niklaas et Albi se regardèrent, stupéfaits de la pièce que ces deux vieillards venaient de jouer.

La parole d'un Highlander est sa loi. Quand un Highlander promettait quelque chose, il le respectait jusqu'aux dernières conséquences.

Et s'ils ne les épousaient pas, ils ne seraient jamais sûrs que tout cela arriverait. Ils se regardèrent avec surprise de s'être laissés prendre par ces vieillards qui, derrière l'apparence de deux agneaux, étaient incontestablement deux loups.

Souriant de leur propre sottise, ils fixèrent les vieillards.

-Ce sont de vieux renards, dit Niklaas. Vous avez ma parole de Highlander.

-Très... très renards, ajouta Albi.

De toute évidence, vous avez aussi ma parole de Highlander, même si nous vous l'avons donné avant d'avoir entendu ce que vous aviez à dire.

-L'âge a ses avantages mon garçon ! dit Russel en les faisant rire.

Et regardant Daniel, il prit un grand pichet et quatre verres sous la table.

Ça mérite un toast !

-C'est la meilleure cachaça que vous trouverez sur ces terres, dit Daniel en remplissant les verres.

Nous l'avons distillé selon une vieille recette du grand-père de ma femme.

Et levant le verre, il dit : Portons un toast aux nombreuses années de vie qui nous attendent et au bonheur des filles.

Slainte !!!

-Slainte !!! Ils ont tous crié à l'unisson, en gaélique écossais « Chers » -Par tous les saints ! Elles arrivent, dit Russell, et en regardant Niklaas et Albi, il ajouta :

Gardez pour vous ce qu'il vient d'être dit. De plus, je ne pense pas qu'elles seraient contentes d'apprendre qu'ils viennent de refuser l'offre de se marier. En regardant les vieillards rirent, Albi et Niklaas se regardèrent avec confusion.

Ces deux-là étaient-ils fous ? Silencieux, ils regardèrent les filles s'approcher et furent témoins de leur étonnement de les voir là.

Après leur arrivée, accompagnées des guerriers de McCartney et hochant la tête, elles entrèrent dans la maison, laissant tout le monde stupéfait.

-Quel animal les a mordu ? murmura Russell. Il s'est passé quelque chose que je ne sais pas ?

-Ces jeunes ! sourit Daniel.

-Allons-y, annonça Niklaas, agacé que Rose ne lui ai même pas jeté un coup d'œil.

Merci pour cet après-midi enchanteur et déconcertant ! ricana-t-il en se levant pour donner un coup de main aux vieux.

-Demain on part pour nos terres, dit Albi, surpris qu'Ada ne l'ai pas regardé non plus. Où était la fille qui lui souriait constamment et sans vergogne ?

-On vous souhaite un bon voyage, dit Daniel en regardant étrangement la cabane où ses petites-filles avaient disparu.

Elles ne s'étaient jamais comportées ainsi devant un homme, et c'était bon signe.

-Un instant ! cria Rose en quittant la cabane suivie d'Ada.

Elles portaient des paquets dans leurs mains et, se tournant vers Hunter, qui fut surpris, elle ajouta :


Tenez, apportez ce morceau de tissu à Rosie, je suis sûre qu'elle saura profiter de vous.

Et pour votre fille, ce miel.

Je parie qu'elle va adorer.

-Merci beaucoup, Lady Rose est Lady Ada, remercia l'homme avec un sourire en acceptant les cadeaux.

Mais il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.

-J'ai dit mille fois de ne pas m'appeler comme ça, je suis juste Rose, dit la fille en regardant le géant.

Cela faisait de nombreuses années que personne ne l'avait appelé Lady.

-Je ne peux pas Lady Rose, déclara-t-il en jetant un coup d'œil de côté à Niklaas, qui les regardait gravement à califourchon sur son spectaculaire cheval noir.

-D'accord, acquiesça Rose, abandonnant. -Rosie et ma fille vous seront très reconnaissantes de votre gentillesse, dit Hunter en rangeant le paquet.

-J'espère qu'un jour je pourrai les rencontrer.

-J'adorerai.

Rose sourit.

Niklaas, qui l'avait observé de près, sentit ses entrailles se retourner lorsqu'il réalisa qu'elle ne lui avait jamais souri comme ça.

Et, sans la perdre de vue, il remarqua qu'elle bougeait et s'arrêtait devant Edwin, lui tendant un pot.

-C'est une pommade qui soulagera la douleur et guérira vos coupures.

Appliquez-la deux fois par jour sur la plaie jusqu'à ce que la douleur s'atténue et commence à guérir.

-Merci, dit le guerrier prenant ce cadeau comme quelque chose de merveilleux.

Merci beaucoup, Lady Rose, je n'oublierai pas votre gentillesse.

-Tiens, prends ce fromage et ce pain, ils auront certainement fière allure sur le chemin du retour, continua Ada en le tendant à Edwin. Albi, ému par ces cadeaux, la regarda. Durant toutes ces années en tant que guerrier, jamais des femmes aussi humaines n'avaient été aussi préoccupées par leurs hommes.

-Merci Lady Ada, ce sera merveilleux de profiter de cela sur notre chemin.

-Edwin ! l'appela Kit. N'oubliez pas que vous devez revenir pour m'apprendre à attraper la truite à la main.


-Je reviendrai Kit, promis, dit le grand homme en souriant. D'ici là, comporte-toi bien et ne cause pas plus d'ennuis à tes sœurs, d'accord ? Le garçon hocha la tête.

-J'espère que vous ferez un bon voyage, dit Rose, en disant au revoir et en regardant brièvement Albi et Niklaas.

-N'en doutez pas, déclara Niklaas, enragé par sa froideur.

-Je n'en doute pas, Lord McCartney, répondit Rose.

Et souriant à tout le monde, elle retourna dans le calme de la cabane accompagnée d'Ada. Sans se retourner, Niklaas guida son cheval.

Quand ils furent assez loin des filles et des vieillards, il entendit Albi marmonner. -Maudits vieux renards !

Ce soir-là, au château, Robert mangea le rôti que Libby avait fait. De son siège, il surveillait l'arche qui menait à l'escalier.

Il savait que Béatrice, à tout moment, y apparaîtrait.

La nuit après l'épisode avec Kit et ses sœurs, Martin encouragé par Ellis, s'était approché d'elle.

L'invitant à danser, ils sont restés ensemble une grande partie de la nuit.

C'était amusant de danser avec Béatrice. Elle était pleine d'esprit et amicale, mais le visage avec lequel Robert le regardait n'était pas si agréable que ça.

Robert surprotégeait sa sœur d'une manière incroyable.

Ses parents ainsi que ceux de Niklaas et Martin étaient morts il y a des années aux mains des Anglais.

Ils sont restés orphelins, mais avec la chance incroyable d'avoir leurs grands-parents respectifs.

À la mort de leurs parents, Béatrice avait 10 ans et Robert 20 ans.

Continue Reading

You'll Also Like

1.8M 106K 68
Je vous ferais bien une description vous disant combien je ne pensais pas que ma vie banale serait à jamais changée, mais bon tout le monde sait que...
94.2K 9.4K 56
An 1347. Colombe a vingt-deux ans et n'est toujours pas mariée. Belle et intelligente, elle attise le désir des plus puissants. Mais Colombe veut êtr...
141K 9.9K 35
Tome I : Dans les mains d'un Vampire 🧛‍♂️🧙🏼 Tome II : La captive de Kader 🧙🏼🧛‍♂️ Aujourd'hui, les créatures surnaturelles se dévoilent enfin et...
179K 12.4K 16
Taylor aime la compagnie des filles juste pour un soir. Jamais plus. Jusqu'à l'arrivé de sa voisine du dessus. Il va tout faire pour éviter cette jeu...