À la demande de @melyndahoran0, voici un imagine sur Gally. J'espère que tu vas aimer et n'hésitez pas à en demander :)
«Melynda, va chercher mon marteau!»
«Melynda, va chercher ma pelle !»
«Viens m'aider à construire ça!»
Fais-ci, fais ça. Gally me donne toujours des ordres. Depuis que j'ai décidé d'être bâtisseur, il ne me lâche pas une seule seconde. Selon lui, "une femme équivaut à une moitié d'homme". Alors, il a décidé de me prendre sous sa tutelle malgré mes protestations. Je suis comme son assistante: je lui fournis ses outils, je l'aide quand il en a besoin et je passe le message aux autres bâtisseurs quand il en a besoin. Nonobstant le fait qu'il soit un dur à cuire, mon coeur l'a choisi. Lorsqu'il n'est pas toujours en train de me donner des ordres et me casser les oreilles, il peut se montrer gentil et parfois doux. Ça, c'est seulement quand je me blesse. Chaque soir, j'écris dans un journal intime. Les Créateurs ont répondu à ma demande et m'en ont envoyé un. Je n'ai pas d'amie féminine à qui me confier, alors je le fais à mon journal. Ce que j'écris tourne la plupart du temps autour de Gally. J'écris que j'espère qu'il va reconnaître mon vrai talent, qu'un jour il va devenir gentil avec moi et cela va durer, j'espère qu'il va me dire qu'il me trouve belle et comment il est sexy... Mon journal doit définitivement rester secret.
Aujourd'hui, comme à sa gracieuse habitude, il m'ordonna non sans gentillesse de réparer la salle de rassemblement. J'obéis et travaillai avec plusieurs autres zonards. Ils étaient gentils. Lorsque je le leur confiai ma frustration vis à ses ordres, ils me comprirent.
«Melynda !» M'appela Gally.
Je dépose mon marteau et tourne mon regard vers ce dernier.
«Oui, chef?
- Non, c'est Capitaine.»
J'hausse des épaules en soupirant de désespoir.
«Qu'est-ce que tu voulais?
- Tu... Tu fais du bon travail.»
Je fronce un sourcil et le fixe avec un regard interrogateur. Vient-il à l'instant de me dire autre chose qu'un ordre et en plus, d'apprécier mon travail?
«Eh bien, merci j'imagine... C'est pas à tous les jours que tu me complimentes alors je devrais bien le prendre...
- Hey, cut it! J'essaie d'être gentil avec toi!»
Un déclic se fit dans mon cerveau. Bon travail... Gentillesse... La peur m'empoigna. A-t-il lu mon journal?! Oh nononononnon que pense-t-il de moi? Comment l'a-t-il trouvé?
Gally allait repartir. C'était maintenant ou jamais.
«T'as oublié de me dire que je suis belle, lui criais-je à distance.
- Quoi? Dit-il en se rapprochant.
- T'as lu mon journal, huh?
- Possiblement... C'était involontaire... Je cherchais mon cahier de notes et je suis accidentellement tombé sur le tien...
- Tu connais maintenant mes secrets... Ce qui m'attriste, c'est que tu as besoin d'un journal intime pour me dire ces choses-là...»
C'est vrai que j'étais un peu triste. S'il n'avait pas eu devant ses yeux mes sentiments à son égard et ce que j'attends de lui, il n'allait jamais être gentil et il n'allait certainement pas plus me complimenter.
- Melynda, je fais ça juste pour toi. Je ne savais pas que ça t'affectait tant que ça... Je n'ai jamais eu de contact avec des filles. Je suis un peu maladroit, dit-il doucement."
J'adore sa voix douce et calme. Il a l'air si tendre et affectueux... Plus que la conversation progressait, plus qu'il refermait la distance entre nous deux.
"Non, je comprends. Tu dois me trouver folle maintenant que tu as lu... Mon journal, dis-je honteuse.
- Non, j'ai trouvé ça cute. Je ne me doutais pas de ça..."
Un mètre.
"Mais tu sais, je pense la même chose."
Moins d'un mètre.
"De toi? Lui dis-je sceptique.
- Non, en fait peut-être. Sans blague, tu es talentueuse, tu as un grand coeur, tu es incroyablement trop méga super sexy", dit-il en reprenant une phrase de mon journal.
Moins moins d'un mètre.
"Je t'aime bien.
- Bien?
- Beaucoup, rectifia-il.
Trop proche. Je m'étais reculé pour finalement frapper un mur avec mon dos. Il se tenait devant moi, en me fixant dans les yeux.
"Alors, montre-le."
Il plaqua doucement, mais avec passion ses lèvres sur les mienne. Je répondis à son baiser et mis mes mains autour de son coup. Autour de nous, les garçons applaudirent et sifflèrent. Je ne m'étais jamais rendu compte qu'ils avaient entendu toute la conversation.
"Je t'aime, Melynda."
A/N
Ne vous gênez pas à faire une demande! :)
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