Tout changer !

Chapitre 9 :

- Vous avez bien avancé Victor, merci. Heureuse..... Fred ? Dit Elle en retournant dans le salon.
- Mon amour !

Elle posa sa tasse et se précipita dans ses bras. Elle l'embrassa tout en se mettant à pleurer.

- Qu'Est ce que tu fais la ? Et les enfants ?
- Les enfants sont avec Victor.
- Tu m'as tellement manqué j'ai cru que jamais tu ne reviendrais. J'avais l'impression de t'avoir perdu.
- Alice, j'ai compris ces dernières semaines que je ne pouvais pas vivre sans toi. J'ai essayé mais j'y arrive pas. Je sais pas faire. La vie sans toi ça sonne pas bien, j'ai besoin de ton sourire au réveil, j'ai besoin d'entendre ton rire dans mes journées Même t'entendre râler ça me manque. Ce petit râle que tu fais quand je te réveille et que tu me supplies de te laisser dormir encore. J'ai besoin de t'entendre me râler dessus parce que t'es pas fière de ce que je fais. Alors j'ai demandé ma mutation ici. Et je m'en fous qu'elle soit accepté ou non je veux vivre avec toi ici, avec nos enfants, je veux voir ma fille grandir. Je veux te voir être là maman de mon bébé, de notre bébé. Je veux plus passer une seule journée de ma vie sans toi. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé, t'es ma moitié, celle que l'on rencontre qu'une fois, celle qui nous déstabilise par sa puissance. Alors pour toute les raisons que je viens d'énoncer dans le désordre est ce que tu accepterais de devenir ma femme ?
- Oui. Je t'aime mon amour ! Dit elle en se laissant tomber dans les bras de Fred qui avait mis un genou au sol, pendant qu'il lui passait la bague au doigt.

Fred passa sa main sur la joue de sa belle avant de l'embrasser amoureusement. Ils restèrent assis par terre, adossée au canapé. Ils se regardèrent dans les yeux.

- C'est bien réel ?
- Oui, je suis bien là et je reste.

Alice se nicha dans les bras de Fred en larmes. Elle ne réalisait pas bien ce qui se passait mais elle était heureuse qu'il soit là. Elle doutait tellement en ce moment.

- Mon amour je suis désolé si je t'ai mis mal.
- Le plus important c'est que tu sois là parce que je n'y croyais plus.
- Comment ça se passe ? Dit il en touchant son ventre.
- Bien. Je suis en arrêt et j'ai une dernière échographie la semaine prochaine. J'avais peur que tu ne sois pas là pour ça.
- Je ne te lâche plus.
- Tu me prepares quoi de bon à manger ? Parce que tes bons petits plats c'est ce qui me manque le plus.
- Tu ne perds pas le nord toi ?
- Jamais. Je t'avoue qu'en ce moment je mange beaucoup... Je n'arrête pas...
- Ca tombe bien j'ai fait des courses avant de venir.

Fred se leva et tendit la main à Alice pour l'aider à se lever. Ils allèrent dans la cuisine. Alice ne quitta pas Fred des yeux. Elle était adossée contre le plan de travail à côté de lui et des qu'il le pouvait il avait un geste tendre pour elle. Ils mangèrent en tête à tete avant d'aller s'installer devant un film dans le canapé.

- Et les enfants ils reviennent quand ?
- Tard. Victor va au cinéma avec eux avant de les ramener. Je me suis dit que ça te ferait du bien de m'avoir pour toi toute seule le temps d'une soirée.
- Merci. Tu as bien fait.
- ça me fait bizarre de te voir avec un ventre si arrondis. Tu m'as manqué.
- ah bah elle n'a pas arrêté de pousser celle ci pendant ton silence.
- Ça me fait peur d'être père. Tu sais mes filles j'étais pas vraiment là. Paul C'était pas mon fils c'était different. Ada Elle était déjà grande.
- Même Si C'était pas ton fils tu as été incroyable mon amour. Sans toi je suis pas sûr que je m'en serais sorti. Le jour où je t'ai choisi comme parrain je savais que mon fils ne manquerait de rien.
- Tu sais la chose la plus dur pour moi C'était de me dire que peut être je ne verrai pas ma fille naître, ni grandir.

Alice le prit dans ses bras et s'excusa d'être parti. Elle prenait conscience du mal qu'elle lui avait fait.

- MAMAN ! Cria Paul.
- Mon bébé c'était bien chez papa à Paris ?
- Oui on a mange Une pizza Et il a demandé si il pouvait venir nous voir pour passer plus de temps avec moi. Comme Pipou il voulait te faire une surprise on C'est presque pas vu.
- Je sais bien mon petit cœur Je vais l'appeler demain d'accord ?
- D'accord.
- J'espère que vous vous remettez pas ensemble pour vous disputer tout le temps encore. S'exclama Ada.
- Ma chérie papa il va venir vivre avec nous.
- Comme Avant ? Demanda Paul.
- Oui, Comme Avant.
- Trop bien ! S'ecrierent les enfants en sautant dans les bras de leur parent.
- Et voilà ton sac Paul. Oh pardon Je coupe Ce moment en famille. S'exclama Victor.
- Vous le saviez ? Demanda Alice.
- Je savais quoi ?
- Qu'il avait prévu de venir s'installer ici ?
- Oui Je le savais. Et pour voir ce sourire ça valait le coup de rien dire.
- Ça C'est bien passé avec ces deux là ?
- Oui tres bien Ils ont été adorable. Je vous les garde à nouveau quand vous voulez.
- Merci C'est adorable.

Alice après avoir raccompagné son ami alla coucher ses enfants. Elle passa un moment à discuter avec chacun et répondre à leurs questions avant de retrouver sa chambre et les bras de Fred. Elle s'endormit contre lui avec un sourire radieux aux lèvres.