Chapitre 19

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Après le week-end qu'ils passèrent tranquillement, Paul fut heureux de retourner à l'école pour réciter sa poésie à la maîtresse. Il rentra le soir tout excité de dire à sa mère qu'il avait réussi à la réciter sans faute. Les jours passèrent, Alice essaya de passer plus de temps à la maison. Ce soir là, elle ne réussi pas à rentrer à la maison. Elle resta auprès de Roma.

- Madame Nevers Vous êtes encore là ?
- Oui Zoé, je n'ai pas envie de la quitter. Je n'ai plus envie de la quitter.
- Je Vous comprend, demain tu nous quittes petite puce, tu vas rentrer dans ta maison. T'auras ta maman tout le temps avec toi.
- Ça fait bizarre après trois semaines passé ici de se dire qu'on rentre enfin.
- Elle est tres forte votre petite. Ca fait plaisir de la voir s'éveiller, elle est plus que prête pour ce retour à la maison.
- C'est vrai son regard est de plus en plus intense. Je suis tellement heureuse de pouvoir la ramener à la maison. J'ai hâte de la voir s'épanouir dans sa maison, dans sa famille.
- Ça passe vite alors profitez de chaque seconde. Je suis venu pour voir pour son biberon comme vous êtes la je suppose que vous allez l'allaiter ?
- Oui.
- Ça va Aller ?
- Oui je gère, puis demain je rentre à la maison  avec elle. Il va bien falloir qu'on se débrouille toute les deux.
- Vous avez totalement raison. Bon je vous laisse toute les deux, je repasse tout à l'heure vous amenez une couverture et voir si tout se passe bien.
- Merci.

Alice prit sa fille dans les bras et s'installa dans le fauteuil pour lui donner le sein. Elle observa la petite émerveillée avec la hâte de pouvoir la tenir dans ses bras ailleurs que dans un hôpital.

- Demain matin ma princesse quand papa va venir ça sera pour rentrer à la maison. J'ai hâte de voir le bonheur dans ses yeux quand il va l'apprendre.
- C'est vrai elle rentre ?
- Mon amour ?
- Victor garde les enfants ! J'avais besoin de venir la voir.
- Je n'ai pas réussi à la quitter après qu'on m'est dit qu'elle pouvait renter demain.
- Je comprend. Fit Fred les larmes aux yeux.

Il prit place à côté d'elle sur une chaise et regarda sa compagne et sa fille avec beaucoup d'amour. Alice fini par poser sa fille dans les bras de Fred.

- T'es bien avec papa mon trésor.
- Je ne sais pas mais en tout cas elle me regarde.
- Ca c'est parce qu'elle se rend déjà compte de ta beauté.
- Tu l'entends ta maman, elle raconte n'importe quoi. C'est elle la plus belle, la plus douce, la plus incroyable.
- Ton papa c'est un beau parleur mais n'oublies jamais que pour les gens qu'il aime il déplacera des montagnes.
- Pour toi, pour nos enfants surtout.
- Je t'aime ! Je suis tellement heureuse d'être enfin arrivé au bout de ce tunnel.
- On va être heureux tous ensemble dans notre magnifique maison et ces semaines d'hôpital seront bientôt qu'un mauvais souvenir.
- Oh mais papa aussi est venu passer la nuit avec toi Roma. T'es gâtée pour ta dernière nuit avec nous. Je vous ai ramené qu'une couverture ça ira ?
- Oui, Merci Zoe.
- Pas de soucis pendant la tétée ?
- Aucun.
- Elle a l'air si paisible dans les bras de son papa ça fait plaisir à voir. Oh les paupières sont lourdes. Je vais vous laisser profiter. Je viendrais vous voir avant de finir ma nuit. Puis dans la nuit si vous avez un problème.
- Merci pour tout Zoé.

Fred se leva pour Aller poser Roma dans son berceau. Avant de s'installer sur le lit d'appoint posé dans le coin de la chambre. Alice après avoir passé quelques secondes à regarder sa fille, elle alla retrouver les bras de son compagnon. Ils se collèrent l'un à l'autre avec l couverture sur eux.

- Je suis heureuse que tu sois là pour cette dernière nuit ici.
- Repose toi mon amour, avant qu'elle ne se réveille à nouveau.
- Tu peux te lever aussi tu sais y a encore des biberons d'avance.
- ça ne me dérange pas du tout mon amour au contraire.
- On verra si tu dis toujours ça après une semaine de nuits mouvementées.
- Tu sais que je l'ai un peu fait pour Juliette et aussi pour Paul.
- Je me souviens tu dormais dans mon canapé la nuit avec Paul.
- A chaque fois que tu m'appelais parce que tu étais épuisée j'accourais.
- T'es l'homme le plus merveilleux qui existe. Merci de l'avoir était pendant ces 12 années.
- Et je le serai encore pour toute les années que la vie me permettra de vivre à tes côtés.
- On se marie quand ?
- Quand tu veux, comme tu veux. Mais d'abord on va peut être ramener cette princesse à la maison.
- Le plus vite, toi, moi, nos témoins et nos enfants rien de plus.
- Vraiment ?
- La robe de princesse, les petits plats dans les grands on a déjà fait ça n'a pas réussi. J'ai envie de quelque chose de simple, de discret. Quelque chose qui nous ressemble.
- Tout ce que tu voudras tant qu'on est ensemble et que ça te rend heureuse tout me va.

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