Chapitre 3 :

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Ni l'un ni l'autre ne trouva sommeil. Lorsque Fred se leva pour aller prendre sa douche, Alice se leva pour aller s'occuper de son fils. Elle se glissa dans sa chambre, passant sa main dans son dos délicatement pour le réveiller en douceur.

- Faut se réveiller mon petit amour ! Dit elle en lui déposant un délicat baiser.
- Maman ! Se retourna en sautant sur son lit.
- Doucement Paul.

Il prit sa maman dans ses bras en disant qu'il était heureux qu'elle soit enfin rentrée. Elle le porta jusqu'à la cuisine pour lui servir son petit déjeuner.

- Tu peux aller plus loin avec ton café, vraiment l'odeur c'est impossible. Dit Alice en s'installant pour boire son thé à côté de son fils.
- Tu veux que j'aille ailleurs que quand je bois mon café ou tout le temps.
- Fred....
- Ça vous réussi vous les week-ends en amoureux. Bon bah bonne journée ! Fit Ada en quittant l'appartement.

Fred posa sa tasse de café dans l'évier et parti avec sa fille pour la déposer au collège. Alice regarda son fils en souriant, Paul lui ne comprenait pas tout mais il n'aimait pas trop ce qui se passe.

- C'est pas bien maman comment tu parles à Pipou. C'est méchant. Moi quand je fais ça à Ada tu me grondes.
- T'as raison mon chéri c'est parce qu'avec Pipou on est un peu fâché en ce moment mais ça va aller mieux d'accord.
- Vous êtes tout le temps fâché. C'est nul de vivre avec vous quand vous êtes comme ça.

Paul alla s'habiller en colère lorsqu'il revint Fred était revenu pour le récupérer et l'amener à l'école. Avant de quitter la pièce il regarda Alice, cette dernière esquissa un léger sourire forcé. Lorsque Fred sorti avec Paul elle fila se préparer. Une fois au palais elle rempli une demande de mutation qu'elle déposa dans le bureau du président du palais. Elle était déterminé à partir et elle se disait que si Fred le voulait il pourrait la suivre. Si sa mutation était acceptée, il serait prioritaire pour avoir un poste la où elle irait. Enfin d'après midi, Fred débarqua en trombe dans le bureau d'Alice.

- Tu joues à quoi ?
- Je vais vous laisser moi.
- Oh mais non Victor restez. Comme ça vous entendrez la dernière de madame la procureur.
- Fred...
- Non tu demandes ta mutation comme ça sans attendre les avis des autres, tu décides tout pour tout le monde. J'en peux plus Alice. Et le pire c'est que je l'apprend par le divisionnaire. Oui Victor elle nous quitte. Je suis ravis de t'annoncer que tu vas l'avoir ta mutation, tu vas pouvoir changer de vie, nous abandonner et en faire qu'à ta tête. Comme à chaque fois. Mais je te suivrais pas Alice, je veux pas partir moi et tu le sais. Je te l'ai assez répété.

Alice qui c'était levée, tomba nette devant Fred. Elle n'avait rien avalé de la journée. Il se précipita pour voir si elle reprenait conscience et l'aider à se relever tranquillement.

- ça va mieux ? Fini par demander Fred.
- Oui. On peut rentrer et passer une soirée sans se prendre la tète s'il te plaît ?
- Je vais essayer.

Alice salua son greffier qui ne savait plus où se mettre quoi dire, ni même quoi penser de tout ça. Elle resta en appuie sur Fred jusqu'à être assise dans la voiture, elle se sentait faible. Lorsqu'ils arrivèrent à l'appartement elle fut prise d'une nouveau vertige, Fred la porta jusqu'au salon où il la posa dans le canapé. Elle lui demanda si il pouvait lui faire quelque chose à manger, lui avouant qu'elle n'avait rien mangé aujourd'hui. Il lui apporta de quoi goûter.

- Je suis désolé si je fais n'importe quoi mais j'étouffe ici, je suis pas heureuse.
- Je le vois bien. J'aimerai juste que ces décisions qui concernent notre vie on en discute ensemble et surtout les apprendre de ta bouche pas par des rumeurs.
- Je t'aime ne l'oublie jamais. Tu peux me prendre dans tes bras et me serrer contre toi.

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