Chapitre 18 :

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Alice et Fred profitèrent de leur après midi avec Roma avant de se décider d'aller chercher Paul à l'école.

- Maman ! Pipou ! Vous êtes là c'est trop bien.
- Madame Nevers est ce que je peux vous parler ?
- Oui bien sur. Paul tu restes sage avec Pipou.

Alice regarda son fils un instant avant de suivre  la maîtresse de Paul.

- Il y a un problème avec Paul ? Il c'est battu ?
- J'ai remarqué une baisse de concentrations et les deux exercices que j'ai corrigé sont plein de fautes d'inattention... sans parler de sa poésie ce matin.
- Comment ça, sa poésie ?
- il a pas arrêté de buter sur des mots.
- Je comprend pas ce matin quand il me l'a récité il la connaissait par cœur et hier pareil. Écoutez.

Alice sortie son téléphone et elle fit écouter le vocal à la maîtresse de Paul.

- Il y a quelque chose qui le perturbe en ce moment ?
- Oui la naissance de sa petite sœur c'est un petit peu compliqué depuis Noël. Ça devrait l'être encore une ou deux semaines.
- Comment ça ?
- Elle est prématurée, Paul n'a pas encore pu la rencontrer, on va la voir demain. Je pense que ça va lui faire du bien.
- Je l'espère et si il veut repasser sa poésie pendant une récréation la semaine prochaine, je suis d'accord.
- Je vais lui en parler. Merci de m'avoir signalé le problème.
- Je serai un peu moins dur avec lui la semaine prochaine et plus attentive.
- Merci. Bon week-end.

Alice s'éloigna pour aller vers son fils et son homme. Paul la regarda soucieux.

- Elle a dit que je n'avais pas réussi ma poésie ?
- Oui elle m'a dit.
- T'es fâché ?
- Non je veux juste savoir pourquoi t'as pas réussi ?
- Je sais pas je voulais être avec toi et Roma.
- Alors on va faire un pacte D'accord ?
- Quoi comme pacte ?
- On va aller voir Roma que tout les deux demain matin, tout le week-end on va revoir la poésie et lundi pendant la récréation tu la réciteras sans erreur à la maîtresse exactement comme tu me l'as récité ce matin.
- D'accord. Mais tu seras pas déçue si j'y arrive pas ?
- Non parce que je suis sûre que tu vas y arriver.
- Pas moi...
- Pourquoi mon petit chat ?
- Parce que quand je suis à l'école j'arrive à rien je pense qu'à Roma.
- Moi je suis sur que de la voir demain ça va te faire du bien.

Paul prit sa mère dans ses bras avant de prendre le chemin de la maison. Ils s'installèrent dans le salon avec Ada pour jouer a des jeux de société. Ils passèrent une soirée tranquille qui fit beaucoup de bien a tout le monde. Paul s'endormi dans les bras de sa maman. Elle le regarda dormir paisiblement.

- Moi je vais me coucher. Bonne nuit maman !
- Bonne nuit ma puce !
- Bonne nuit papa !
- Bonne nuit ma princesse !

Une fois Ada dans sa chambre, Fred attrapa son fils pour le mettre dans son lit. Alice monta derrière lui. Il fut surpris de sentir les bras de sa compagne contre lui lorsqu'il se redressa après avoir mit la couverture sur Paul.

- J'ai hâte qu'elle soit là et qu'on puisse la regarder dormir, comme ça. Il a l'air tellement heureux quand il dort.
- Bientôt mon amour. Allez viens nous aussi faut qu'on dorme.

Alice sortie de la chambre de Paul blottit dans les bras de son homme. Une fois la porte de Paul fermé, Fred prit un temps pour regarder sa belle.

- comment tu te sens toi ?
- Je sais pas trop.
- T'as envie d'être avec elle ?
- Énormément...
- Vas y alors, va auprès d'elle si tu penses que c'est ce qui te faut.
- Non je veux rester dans tes bras. J'ai envie d'être avec elle ici. J'ai de plus en plus de mal à rentrer sans elle. Je me sens horrible de passer moins de temps avec elle. Je culpabilise pour tout.
- Mon amour... Tu fais énormément pour ce petit trésor et je suis sur qu'elle le sait. C'est normal qu'il y ait des jours plus dur que d'autres mais ne culpabilise parce qu'un jour tu vas passer plus de temps à la maison qu'à l'hôpital. Cette journée a fait un bien fou a tout le monde.
- Même à toi alors que je prend même plus le temps de te demander comment tu vas ?
- Même à moi et tu sais pourquoi ?
- Non ?
- Deja Parce que J'ai pu tenir ma fille dans mes bras, J'ai eu pour la première fois un rôle dans sa petite vie. Puis ce soir je t'ai vu sourire, j'ai entendu ton rire résonner dans la Maison.
- Comment tu fais ?
- Pour ?
- Pour être aussi patient et réussir à te satisfaire de si peu.
- Je t'aime ! Les mois sans toi ont été tellement compliqué que chaque seconde avec toi j'en tire le meilleur. Ta présence à mes côtés et te sentir heureuse Ça me suffit amplement. Alors ne t'en fais pas pour moi.
- J'ai de la chance de t'avoir.
- Allez viens on va aller prendre un bain tout les deux ça sera notre moment à nous et rien qu'à nous de la journée.
- J'aime bien l'idée.

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