Chapitre 26

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Une semaine était passé depuis le mariage, c'était la veille du départ de Fred pour Paris. Alice ne dormit pas de la nuit, elle resta assise dans son lit a le regarder dormir contre elle, Roma sur l'autre bras.

- Mon amour, faut dormir. Fit Fred les yeux fermer vers 6 heures du matin.
- Je reviens. Dit elle en sortant du lit.

Elle descendit Roma à son père avant de remonter et s'engouffrer dans la salle de bain. Elle fondit en larmes en se laissant tomber contre la porte.

- Mon amour ouvre moi ! Dit Fred en toquant à la porte.

Alice se décala de la porte et lui signala qu'il pouvait entrer. Il ferma la porte et se glissa au sol à côté d'elle.

- Ça va pas toi ? Dit il en la prenant dans ses bras.
- Non ça va pas... Je veux pas que tu partes.
- Moi non plus je ne veux pas mais je n'ai pas le choix.
- Je sais bien mais ça me rappelle des mauvais souvenirs.
- mon amour ca sera jamais pareil, je t'aime et je sais que je veux vivre ma vie ici, avec toi. Je veux rien d'autre que ça alors je me bâterai pour revenir ici le plus vite possible. Puis je viendrais le plus possible ici et toi tu viendras a Paris aussi.
- Mais ca ne sera pas Pareil.

Alice posa sa tête sur les genoux de Fred en s'allongeant en boule, serrant sa main. Avec sa main libre il lui fit des papouilles. Aucun des deux ne voulaient prononcer un mot, ils en avaient pas besoin. Ils restèrent un moment comme ça, Alice fini par s'endormir. Fred se leva et porta Alice jusqu'à leur lit. Il s'allongea à côté d'elle et la serra contre lui.

- Maman !
- Paul maman Elle fait dodo.
- Je voulais lui faire un bisou avant d'aller à l'école. Et papy il m'a dit de dire qu'il prenait Roma avec nous.
- D'accord. Dis lui de mettre la petite couverture en plus de la combinaison.
- Il a déjà préparé t'en fais pas. Papy il gère.
- T'as raison. Bonne journée mon petit bonhomme.
- Bonne journée Pipou ! Tu feras un bisou à maman à quand elle se réveillera.
- Promis.

Paul quitta la pièce pour rejoindre son grand père. Fred se redressa dans le lit pour mieux regarder Alice dormir. Elle avait la tête posé contre lui et ne le lâchait pas peut importe le mouvement qu'il pouvait faire. C'est brusquement qu'elle se décolla de lui en hurlant. Elle était assise dans le lit, elle tremblait. Il se rapprocha d'elle pour essayer de la rassurer. Lorsqu'il posa sa main sur son épaule elle sursauta en se tournant vers lui. Elle fini par poser sa main sur la sienne .

- Tu veux me raconter ?
- On m'appelait pour me dire que t'étais décédé lors d'une arrestation. Tu t'étais pris une balle. C'était si réaliste...
- Je suis là mon amour et je te promets que je vais faire très attention pour pouvoir te revenir entier a chaque fois.
- J'ai tellement peur que tu partes et que je ne puisse plus jamais entendre ta voix.
- Je pars demain et je reviens très vite, des que je peux après demain si tu me manques trop.
- Prends moi dans tes bras.

Ils restèrent une bonne heure l'un contre l'autre silencieusement avant de se décider a se lever et se préparer. Pendant que Fred prenait sa douche Alice descendit retrouver son bébé. Elle la nourrit et s'installa pour prendre son petit déjeuner sans la lâcher.

- Ma fille ! je te connais par coeur... ça ne va pas ?
- Pas du tout... ça ira mieux quand j'aurais passé quelques jours avec lui loin de moi. Je cherche une nounou pour Roma pour pouvoir reprendre le travail. Je supporterai pas de resté ici toute la journée si c'est sans lui.
-Je sais que tu sauras prendre la meilleure décision pour toi et Roma.
- Ce qui me fait peur c'est que je suis pas sûr d'être prête à la lâcher elle n'a pas encore deux mois, avec ses premières semaines de vie compliquée à l'hôpital...
- c'est toujours compliqué...
- Pour Paul j'avais eu beaucoup moins de mal a me faire à cette idée.
- c'était différent...
- Je sais bien...
- De quoi vous parlez tout les deux ? demanda Fred en arrivant dans la pièce.
- On parlait de Roma de comment elle avait été sage avec son Papy ce matin.
- c'est vrai ça ?
- Oh oui, un petit ange ! s'exclama Jacques. je vais aller faire un tour, je vous laisse tout les trois.

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