Chapitre 14: réconfort

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Point de vue de Midoriya


"Bonjour... Izuku." Lorsque j'entends cette voix, mon sang se glace.

"Qu'est-ce que tu fais là?" je demande, les mots sortent seuls, je suis tellement choqué...


"Oh, voyons, Izuku. Tu devrais être heureux de voir ton père, non?" Quand ses mots sortent de sa bouche, ma rage commence à bouillir en moi. Revoir le visage de cet immonde lâche me dégoûte!

"Mon père? Je n'ai pas de père." je retorque avec un ton sec.

"Ce n'est pas une façon de-"

"Mon père est mort le jour où il a poser le pied hors de ma maison avec sa valise. Tu n'es qu'un géniteur, rien de plus! D'ailleurs, je trouve ça déplacé de ta part de venir sur la tombe de ma mère après des années d'absence." je continue, toujours en l'accusant de ses tords, mais rien ne semble l'atteindre, il reste de là, avec un sourire suffisant, que j'aimerais effacer de mes poings.

"Tu m'en veux?" il commence et rit "Pft- Quelle question... Bien sûr! Mais si je suis ici ce n'est pas pour faire mon deuil, mais pour parler 'affaire'." il dit en mettant ses mains dans ses poches.

"A-affaire?"

"Ta mère est morte, il est temps de partager les bi-"

Avant même que je ne puisse dire quoique ce soit, Shouto se précipite et lui lance un crochet du droit, le faisant tomber sur la tombe voisine. l'encens qui était disposé à été renversé et gémis à cause de la douleur.

"Non, mais vous avez pas honte?! Parler ainsi de sa mère alors qu'elle vient tout juste de mourir?! Vous êtes quoi? Un monstre?! Vous avez littéralement abandonné votre famille endettée et vous revenez comme une fleur pour des biens matériels?! Vous savez où je vais vous les mettre vos bien ?!" il lance en prenant mon géniteur par le col de sa chemise alors qu'il est à même le sol.

Je ne sais pas quoi faire, je suis fou de rage contre mon père, Shouto l'est tout autant, mais je en peux pas le laisser le battre dans un cimetière.

"T'es qui pour te mêler de mes affaires?!" il lance  alors qu'il est clairement désavantagé .

"... T'as pas à le savoir." il répond en le laissant tomber. Je vais aux côtés de Shouto et regarde l'homme qui est au sol avec dédain.

"Tu peux faire ce que tu veux, je ne te laisserai rien. Emmène moi autant de fois que tu veux face à un juge, aucun de ses biens sera entre tes sales mains... si tu savais à quel point, elle a souffert de ton absence, comment j'ai pu souffrir de ton absence. Mais bon, tu ne pas comprendre ça, on a jamais compter pour toi!" je finis par lâcher en partant sans me retourner.

"Ni ta mère, ni moi avions souhaiter t'avoir, comment voulais-tu que je vive avec ce fardeau! Elle avait l'obligation de s'occuper de toi, pas moi." je m'arrête soudainement, me touchant directement en plein cœur, je serre les dents et endigue mes larmes.
Je repars de plus belle, sans me retourner et la seule chose que j'entends, c'est le crie de cette énergumène sous un nouveau coup de Shouto, qui se précipite ensuite vers moi pour me raccompagner jusqu'à la maison.



Lorsque nous arrivons enfin à la maison, on se change pour des vêtements plus confortables. Shouto à décider de cuisiner pour moi ce soir, me voyant abattu par les précédents évènements, en même temps, comment ne pas l'être? Perdre sa mère et revoir son géniteur qui ne souhaite que les biens, sans se soucier de quoique ce soit d'autre.
Encore une fois, je me retrouve à me morfondre dans mon lit, à me dire que rien ne va dans ma vie.

"...Zuku!" j'entends soudainement, je me tourne vers la porte et voit Shouto qui me tend un verre "du thé... avec deux cuillère de sucre et du lait." il dit en me souriant, je le prends en le remerciant alors qui prend place à ma droite. 

"Je suis étonné que tu te souviennes encore de mes préférences." je lui avoue en prenant une gorgée par la suite.

"Ce n'est pas grand chose, j'ai juste une bonne mémoire."  il répond alors que je pose mon verre sur la table de chevet.

Posant par la suite ma tête sur son épaule, laissant tout mon poids sur lui, il n'y voit aucun inconvenant et pose à son tour sa tête sur la mienne. On reste dans le silence total pendant un long moment, je profite tant que je le peux de cet instant... mais mes nombreuses pensées viennent gâcher ce moment.

"Shouto?" je dis et il répond par un simple "hum", me faisant comprendre qu'il m'écoute "Tu penses que maman ne voulais pas de moi?" je lui demande, il soupire et s'éloigne de moi.

"Tu crois à ce que cet idiot à dit?" il me demande et simplement j'acquiesce avec un regard de chien battu.

"Izuku, ce n'est qu'un con, si ta mère ne voulais pas de toi, penses-tu réellement qu'elle t'aurais gardé si elle ne t'aimais pas? Penses-tu qu'elle aurait fait des pieds et des mains pour t'assurer un bel avenir? Ta mère t'aimais plus que tout au monde et croire cet enfoiré serait une insulte à son égare, une insulte à tout ce qu'elle a fait jusqu'à son départ."

"... tu as raison... c'est horrible de penser à ça, je suis un fils  horrible" je dis avec un faux sourire pour m'empêcher de pleurer.

"Le garçon qu'elle à élever est loin d'être mauvais... n'aies pas une aussi mauvais estime de toi-même, tu es formidable, tu es, gentil, attentionné, altruiste et cela un peu trop." il commence me caressant la joue, ce qui me donne un peu de baume au cœur, je me réconforte dans ses caresses et regarde mes mains  " Tu es généreux et motivé, tu te donne corps et âme dans ce que tu entreprends... elle a fait de toi une personne formidable, alors soit fier d'être son fils, montre aux autres qui tu es... même si tu n'arrives pas à aligner deux mots correctement." il finit pour plaisanter.

"Hey! c'est pas sympa ça" je lance presque immédiatement en faisant la moue. Alors que je boude, il se met à rire et même si je lui boude, je me mets à sourire aussi alors qu'il pose son front sur le mien.
Ça faisait un moment que je ne me suis pas sentie aussi bien dans les bras de quelqu'un, zéro artifice, zéro comédie, juste un moment sincère remplie de complicité.
Même si je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement, Shouto et moi sommes à quelques centimètres l'un de l'autre.

Lorsqu'il ouvre les yeux, les rires laissent place à un long silence, mais ce n'est pas gênant... au contraire, j'ai l'impression que tout ce qui nous entoure n'existe plus, alors que je me noie encore une fois dans ses yeux vairons qui fixent mes yeux émeraudes.
Ses mains viennent tout doucement prendre mes joues, quant aux miennes, elles viennent se placer sur ses bras et je sens mon cœur qui accélère, je ferme tout doucement les yeux , laissant mon corps agir de lui même.

Je ne pensais pas qu'un jour comme celui-ci allait venir de nouveau, alors que je pensais qu'on était destiné à ne plus se voir ou encore s'approcher, nous voilà seuls de nouveau. comme il y 5 ans de cela.
Même si je suis loin d'être celui que j'étais à ce moment là, les sentiments, eux, sont restés intactes.
Alors que tout semblait être un rêve, une chose me confirme que ce n'est pas le cas  ...









Shouto m'embrassant enfin.





A/N:

Je m'arrête à là ^^

J'ai toujours une tendinite, mais ce chapitre était déjà prêt ^^

Bref, j'espère que ce chapitre apaise quelques cœur (en partie XD)

Je vous souhaite( en avance) un bon réveillon, une bonne année et.... à l'année prochaine ( je me sens drôle actuellement ) XD



Teach me more| Tome 2Where stories live. Discover now