Chapitre 13

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Une fois Griffor déposer dans ma chambre, j'en ressortis immédiatement, pris le temps de demander mon chemin à un soldat, qui fort aimable me guida à travers la ville pour trouver la tente qu'on avait monter pour les blesser. Une fois à l'intérieur je me stoppa net. Ils étaient très nombreux, la tente etait envahie par les gémissements de douleur, l'odeur du sang et de la transpiration. Certains étaient blessés au visage, d'autres avaient perdu des membres. Je serrais les poings et les dents, les voir ainsi me rendait vraiment triste et déstabilisait, je voulais aider, mais j'ignorais ce que je pouvais faire. Je déambulea alors parmi les blessés, en essayant de rester forte. Une infirmière finit par saisir doucement mon bras.

...: Vous n'êtes pas obligé de vous infliger cela votre altesse, cherchez vous quelqu'un ?

Azenor: ..... Talion ... Talion Mestar ...

Infirmière: ....Je n'ai personne de ce nom ici votre altesse, je suis désolée

Azenor: ... je vois .... comment ...est la situation ?

Infirmière: Nous faisons au mieux ...mais nos stocks de matériel médical commencent à être vides alors ...les gens ont peur ...Certains reçoivent moins d'anti-douleur que prévus pour que tous puissent en avoir ...

Azenor: Ciel ....il n'y a pas un moyen de changer cela ?

Infirmière: Hélas, nous prenons nos réserves dans les villages qui acceptent de nous aider, mais cela demandera un escadron, nous avons beaucoup de soldats blessés, et après cette attaque, je doute que nous puissions nous permettre de nous séparer d'une partie de nos soldats pour faire du ravitaillement.

Azenor: ...je vois .... Je vous remercie pour l'information, je vous souhaite beaucoup de courage

Infirmière: merci votre altesse ... mais c'est à eux qu'il en faut ...

J'observa une nouvelle fois tout les lits autour de moi, la souffrance et la peur se lisait avec aisance sur les visages. Je finis par sortir, j'avais toujours cette envie d'agir, mais j'ignorer quoi faire, de plus, je me demandais où pouvait bien être Talion, j'espérais que rien ne lui etait arrivé. Une fois de retour au manoir, je voulais aller voir Aslaun, mais on m'informa que "son altesse Hanna" l'avait fait demander. J'avais vu les regards qu'elle lui lancer et son expression quand il etait parti, je n'avais jamais vu Hanna regardait un homme comme ça, alors je décida de ne pas aller les déranger, je lui fit transmettre le message que je l'attendrais dans la cours extérieur, la ou il nous avait entrainer.

Je m'assis sur la rambarde en pierre qui entoure l'escalier, et regarda au loin un point invisible. On nous attendait, on attendait de nous de grosses responsabilités, diriger un peuple, leur redonner espoirs. Mais j'ignorais comment leur transmettre quelque chose que j'avais perdu il y a 2 ans de cela. Savait-on le faire avant ? Etions-nous capable de parler devant une foule ? De rallier notre peuple à notre cause ? De leur donner envie d'y croire et d'avancer ? Parce que pour moi, c'est ce qu'un dirigeant devait être capable de faire. Nous avions été élevés à diriger, mais même si nos souvenirs revenaient petit à petit, nous n'avions pas encore complètement retrouver la mémoire.

...: Comme si vous en aviez besoin

Azenor*sursaute, et se tourne vers la voix, ne voyant rien descendit de son perchoir, cacher derrière les marches, assis dans l'herbe se trouver le mage*: Aklaghan ?!

Aklaghan: pourriez vous pensez un peu moins fort ?!

Azenor: pardon ?!

Aklaghan: J'essaye de boire en paix ...

A l'opposé de nousWhere stories live. Discover now