Une voiture était immobilisée en plein milieu de la route. Rien ne bougeait autour de moi. Le vent sifflait dans les arbres alors qu'un gémissement se fit entendre. Je n'avais pas rêver, cela ne provenait pas de mon estomac mais du véhicule. Je m'approchais tout en regrettant chaque nouveau pas. Je me penchai pour découvrir l'intérieur par la fenêtre. Je fis le tour pour venir en aide à la conductrice qui ne réagissait pas puis je m'aperçus que sa porte était déjà ouverte. Sa poitrine se gonflait et s'affaissait assez vite. Elle tourna la tête vers moi révélant des traces de doigts à la gorge. Je fis un pas en arrière et sentis un frisson me parcourir. Mes membres ne réagissaient plus, je restais fixée sur ces marques.
-Vous pouvez bouger ?
Elle répondit par un second gémissement. J'appelai les secours en signalant un accident sur la nationale. Je m'apprêtais à dégager sa voie respiratoire quand mon regard fut attiré par un morceau de tissu bleu qui contrasrait avec la triste couleur de la route. J'essayais de mettre la jeune femme à l'aise avant de m'intéresser à ce morceau de jeans.
-Qui-qui vous a fait ça! Bégayais-je.
Elle était encore sous le choque. Sûrement trop pour essaayer d'articuler quelques mots pour répondre à la question ou se souvenir de ça. L'alarme de l'ambulance se fit entendre. Les médecins la prirent en charge. Lorsqu'ils la sortirent, je vis des marques rouges qui parcouraient ses bras. L'image du cerf me revenut immédiatement. Je ne sais pas par qui ou par quoi elle s'est fait agressée. Mais je suis certaine qu'il est encore ici et qu'il est là depuis longtemps.
Le dîner n'eut rien de particulier. Mon grand père était hypnotisé par la télévision et ma grand mère assaisonnait la soupe.
-Il y a encore eu un accident aujourd'hui. Lançais-je.
-Sur la nationale ? Demanda mon grand père.
-Oui, une jeune femme..
-Ils donnent vraiment le permis à n'importe qui de nos jours. Me coupa ma grand mère.
-Pourquoi vous ne faites pas l'effort de comprendre ? C'est pourtant flagrant ! Même un aveugle le verrait ! Tous ces accidents ont des points communs dont celui de Papa et Maman.
Elle me lança un regard noir. Encore découragée, une fois de plus parmi tant d'autres. Elle continua de servir la soupe. De toute façon je n'ai pas besoin d'eux pour connaître l'assassin de mes parents. Mais mieux se reposer pour le moment, il reste deux jours avant la rentrée.
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Trap Of Love (Réécriture)
Vampire-C'est tellement dommage de devoir se contenter de faire glisser cette malheureuse lame sur ta peau. Je voudrais la déchirer, je pourrais te tuer. Oui mais comment ? Il y a tellement de possibilités ! Avant ça, je voudrais te voir pleurer. Tu es si...
