Chapitre 20 - Torture session

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Ed remit en place ses cheveux roux cependant il laissa son arme tomber. Dans sa chute, le couteau manqua de peu de me trancher le poignet droit pour son plus grand plaisir.

-Je vois que ma tentative n'a pas été inutile ! Gloussa-t-il. Ça aurait été une grande déception pour moi si tu t'en étais sortie saine et sauve. Comme pour un effort inutile,  tu vois ?

Déstabilisée par sa remarque, je jetai un regard perdu vers l'objet de sa satisfaction. Il riait sans cesser d'admirer son "chef d'oeuvre". Ed détacha le morceau d'adhésif qui permettait au bandage de tenir en place. Lorsque le tissu se détendit, je ne ressenti qu'un faibe frottement au niveau du poignet, les nerfs étaient brûlés.

-Ça fait mal ? Je veux que la souffrance prenne possession de ton corps et t'achève lentement. Je veux que tu perdes la raison, que tu t'abandonne à la folie. Alors, c'est douloureux ?

Il appuya sur le radius avec ses puissantes mains. Ses phalanges écrasaient ma chaire, j'en sentis la pression jusqu'aux os. Ce qui m'arracha un cri de douleur étouffé. Mon avant-bras restait comprimé sous sa force, cette douleur me dissuadait de tout acte défensif. Je retins mon souffle en espérant calmer la pression ressentie. Ed, de plus en plus déterminé, approcha la lame jusqu'à ce qu'elle rencontre mes lèvres et en dessina le contour.

-Je pense que le temps est venu d'utiliser cette petite merveille.. Depuis tout à l'heure, l'envie torture mon esprit. Laisse-moi te montrer à quel point ça me rend fou. Souria-t-il.

Il plaqua violemment mon autre main sur le parquet. Je suivai le déplacement de son arme le long de mes phalanges des yeux. La lame caressait le dos de ma main. Je comptai mes souffles en priant que ça ne soit pas les derniers. Ed tourna la main en me tordant le poignet, il veilla à ce qu'elle reste bien collée au sol. Il planta sans hésiter le couteau de la chair puis l'enfonça jusqu'à ce qu'il soit satisfait de la profondeur. Il voulut extraire son "jouet" mais il restait coincé dans le bois du sol. Il dut remuer, tourner sa lame pour parvenir à l'enlever. L'entraille était désormais large et sanglante, elle diffusait des ondes de douleurs dans mon corps. Je me retournai, ne supportant plus cette vision. Ed agrippa mes cheveux à la racine pour prendre le contrôle de ma tête et la fit pivoter vers son oeuvre écoeurante.

-Regarde ! Je te conseille d'ouvrir les yeux si tu ne veux pas que je le fasse à ta place. Gronda-t-il. Ça sera nettement plus douloureux crois moi..

-Arrête.. Suppliai-je.

-Je n'ai pas pour habitude d'abandonner ce que j'ai commencé,  chaton. Donc laisse moi m'appliquer.

-Stop ! Arrête ça... Dis-je en larmes.

Il fit la moue comme un enfant puis explosa de rire, gloussant à en oublier de respirer. Ed retrouvit rapidement son calme et afficha de nouveau son sourire provocateur.

-J'ai trouver une solution au problème. Bien sûr je ne demande absolument pas ton avis sur ma brillante décision. Il ne faut surtout pas que tes lèvres bougent. Elles sont migonnes mais elles disent tellement de conneries, chaton. C'est exaspérant.. Souffla-t-il.

D'une main, il colla mes épaules au mur. Le roux posa la pointe du couteau sur mon estomac et me fit comprendre à quel point son idée le rendait heureux. Une larme tomba sur la lame du couteau, ce qui élargit son sourire.

-C'est vraiment dommage de n'avoir prévu que ce couteau, je me serait bien amusé avec plus de choix. Remarqua Ed.

Ed enfonça sans pitié l'arme dans mon ventre. Il lâcha le manche puis se redressa. J'hurlais. Il colla sa main tachée de mon sang sur ma bouche pour étouffer les cris.

-Chuutt chaton. Tu vas perturber le sommeil de ces pauvres gens. Dit-il à mon oreille.

J'étais pliée en deux, les larmes ruisselaient sur mes joues. Il retira sa main et me poussa, me laissant tomber sur le côté. Fatiguée,  je craignais de fermer les yeux, de peur de ne plus pouvoir les ouvrir. Mon buste trempait déjà dans une marre de sang.

Des éclats de vitre brisée glissèrent jusqu'à mon corps. Il m'étais impossible de relever la tête pour comprendre ce fracas.

" La torture. Il y a quelque chose d'insoutenable et de vertigineux, la destruction à l'état pur."

Je remercie ma petite cousine pour sa précieuse participation à l'écriture de ce chapitre. J'espère qu'il vous a plu. Je remercie également mes amies qui me soutiennent énormément, un grand merci à vous Amale, Eloïse et aux Luckyfans. N'oubliez pas de partager et de voter. ;)

Trap Of Love (Réécriture)Where stories live. Discover now