Nouvelle Vie || PRISON BREAK FICTION

23

Je me réveilla et constata que Sara n'était pas au lit, elle s'était probablement déjà levée. J'enfila un bas de survêtement et descendit pour voir si elle y était.

- Bonjour... Dit-je d'une voix ensomeillée.

- Ah tu es réveillé, je suis parti acheter de quoi manger parce que c'est un peu vide, il faut vraiment qu'on fasse le plein.

Je me pencha et déposa un baiser sur ses lèvres.

- Qu'est-ce que tu regardes ?

- Mes mails... Répondit Sara de nouveau concentrée sur l'écran.

- Dès le matin ?

- Pas de repos pour les braves Michael. S'amusa Sara.

Je me plaça derrière elle
et déposa pleins de petits baisers dans son cou.

- Michael arrête... J'essaye de me concentrer... Demanda Sara en riant.

Je continua sans tenir compte de ses protestations.

- Tu veux vraiment que j'arrête ? D'accord... Dis-je en faisant mine de m'éloigner.

Elle me retient par la main.

- Sois patient, j'essaye de voir si... Oui !

Elle posa son ordinateur se leva et sauta dans mes bras.

- D'accord... Dis-je un peu surpris en répondant à son étreinte en la réceptionnant dans mes bras. Que me vaut ce câlin si soudain ? En m'éloignant un peu d'elle pour voir son visage toujours en la tenant dans mes bras.

Elle était légère comme une plume.

- J'ai été embauchée dans le nouvel hôpital de la ville ! Il est très récent, et c'est un des meilleurs hôpitaux du pays ! S'exclama Sara.

Je l'enlaça de nouveau, plus fortement.

- C'est génial ! Dis-je sincèrement. Je suis content pour toi.

Je posa un baiser sur sa joue et la réponsa au sol. Elle se saisit de mes mains.

- Merci. C'est parfait, personne ne me connaît là bas. Je vais vraiment pouvoir commencer quelque chose de nouveau.

- Je suis ravi pour toi.

- Et toi ? Tu n'as rien trouvé ?

- À vrai dire, je n'ai pas énormément cherché. Peu de gens seraient prêt à prendre le risque de m'embaucher, à cause de ma réputation. Expliquais-je.

- Oui mais on a besoin de gens comme toi qui soient capables de faire ce métier. Les ingénieurs en génie civil spécialisés dans les structures ne courent pas les rues. Dit Sara.

- Tu marques un point. Mais ça fait plus de sept ans que je n'ai pas travaillé, le monde et les choses changent. Ça se trouve je ne suis même plus capable de pratiquer ce métier.

- Tu sais que c'est faux, ça fait des semaines que je vois t'informer, te renseigner. C'est ça qui te passionne, tu as l'envie de le faire. Et tu sais très bien que tu en es largement capable. M'assura Sara. Dans tous les cas c'est loin, très loin d'être urgent. On est financièrement en sécurité, ça fait presque trois mois que tu es revenu, tu peux prendre tout le temps que tu veux. Personne ne t'en voudra. Continua-t-elle.

Je lui souris légèrement.

- Merci. Mais après tu as raison... Après toutes ces années, dire ça ne manque pas ça serait mentir. Mais bref... Tu as raison j'ai un peu de temps.

Je balaya la pièce du regard. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais chez moi. La pièce nous correspondait, elle était décorée à notre goût, et contrairement à mon ancien appartement, elle était chaleureuse. Elle était plus claire, il y avait des photos. Des photos de nous, c'était actuellement ma plus grande fierté.