Nouvelle Vie || PRISON BREAK FICTION

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p d v   s a r a

- Sara... Sara !

Je releva la tête de la plaie que j'étais en train de recoudre, c'était Gretchen.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Demandais-je.

- On vient juste d'arriver.

- Gretchen ? C'est bien toi ? Demanda la femme que j'étais en train de recoudre.

- Lydia ? Oui c'est moi.

La dénommé Lydia pleurait presque de joie.

- C'est grâce à toi qu'on est enfin dehors !

- Ne me remercie pas moi. Remercie Sara, et son mari. Déclara-t-elle en me montrant. Ils m'ont accueilli chez eux.

J'eus un sourire à demi-satisfait, n'ayant toujours pas de nouvelles de Michael, et Lincoln.

- J'ai fini, vous vous en sortez bien. Reposez vous.

Je me leva et me positionna en face de Gretchen.

- Encore des blessées ?

- Quelques agents, et quelques femmes, mais tout le monde à été pris en charge.

Je regarda son bras, son coude précisément.

- Qu'est-ce qu'il t'es arrivée ?!
Viens avec moi il faut tout de suite soigner ça !

- Ton mari, il a tiré. Je vais t'expliquer.

Elle m'expliqua toute l'histoire tandis que je la soignait.

Gretchen avait l'air dans son élément, et c'était ça qui la définissait : Dans le feu de l'action, elle était sans pitié, impitoyable, elle était sûre d'elle et elle était capable de tuer tout le monde.

Je l'avais vu détruite. Elle le sera toujours malheureusement.

J'ai aussi observé une autre facette d'elle car c'était aussi devenue la mère de Nora, et la mère et la furie sont deux personnes différentes.

Elle était dans son élément, et quoi de mieux pour l'aider à se remettre. Gretchen était comme ça, à croire qu'elle était destinée à semer le chaos sur son passage, à l'inverse de Michael.

Michael qui lui c'était encore sacrifié, c'était admirable, certes. Mais je ne savais toujours pas s'il allait bien, s'il était vivant.

Une fois soignée, Gretchen et moi allions voir Alex.

- Des nouvelles de Michael ? Et de Lincoln ?

- Non toujours pas. En tout cas l'opération est réussie, complètement. Tout s'est bien passé, hormis cette histoire de bureau et de feu. Ils sont tous en garde à vue, et attendent tous d'être jugés, ils vont prendre beaucoup.

Bizzarement, je n'étais pas aussi satisfaite que je l'aurais voulu.

Je m'isola dehors, là où les ambulances arrivaient.

Seule avec mes pensées moroses.

Ils n'allaient pas mourir, c'était hors de question.

Je resta encore dix minutes ici.

Puis soudain, une voiture arriva à toute vitesse et se gara.

Je m'approcha, pour dire qu'ils n'avaient pas le droit d'être ici.

Mais c'était Sucre qui sortait.

- Sara !

- Fernando dieu merci ! Comment vont les garçons ?! Accourais-je.