Nouvelle Vie || PRISON BREAK FICTION

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p d v  s a r a

Après cette longue journée, les autres étaient finalement rentrés chez eux, et Lincoln ainsi que Mike dormaient. J'attendais que Michael sorte de la douche.

Il débarqua quelques secondes plus tard, s'habilla et s'écoula sur le lit. Il posa la tête sur mes cuisses.

- Ahh j'en peux plus. Soupira-t-il.

Je lui caressa les cheveux.

- Courage. Dis-je. La prochaine étape c'est Ithaca pour Mike.

- Et pour toi non ? Demanda-t-il en levant les yeux vers moi.

- Moi je vais juste prendre mon ordinateur et peut-être d'autres choses. Mais on y va surtout pour Mike. C'est mon ancienne vie là bas, il n'y à plus rien qui me retient.

Il m'envoya son sourire le plus chaleureux.

- N'empêche que je suis un peu inquiète pour Mike.

- Moi aussi. Répondit Michael toujours allongé dans la même position.

- Il a sept ans... Il a vu et entendu des choses qui ne le quitterons jamais. Une arme braquée sur toi alors que tu le tenais dans tes bras, les mensonges de Jacob... Et surtout un homme est presque mort devant lui...

- Je me disais la même chose. Qu'est-ce que nous sommes censé faire ? Questionna-t-il.

- Honnêtement je t'avoue que cette fois je suis un peu dépassée... Tu crois qu'il devrait aller voir un médecin ?

- Peut-être... Je pense que son cauchemar c'était à cause de ça l'autre fois... Il peut toujours nous en parler mais ça serait peut-être mieux si il allait voir un professionnel. Au moins pour le déficit d'inhibition latente. Dit-il.

- Ça m'a l'air d'être une bonne idée, mais il faut peut-être qu'on en parle avec lui. Ça se trouve ça ne va faire qu'empirer les choses... J'espère pas... M'apitoyais-je.

Mon petit garçon...

Il se redressa et pris mon visage entre ses mains.

- Pour le moment nous sommes tous sains et saufs. Je te promets qu'on en parlera tout les trois, alors c'est vrai il ne pourra jamais enlever cette image de la tête, mais il pourra apprendre à l'oublier et à vivre avec... C'est sûr que ça n'est pas l'idéal mais les blessures et la douleur nous prouvent aussi qu'on est bien réels. Me rappela Michael. Et tu le sais aussi non ?

Il faisait allusion à ma captivité, qui commençait à dater. On sentais aussi le vécu, et c'était vraiment joliment dit.

- Tu serais pas poète en plus du reste toi ? Demandais-je en caressant sa nuque. Plus sérieusement je suis d'accord avec toi. On verra avec lui. C'est important que pour Mike nous soyons les personnes vers qui il se dirige et non qu'il fuit quand il a un problème.

Il acquiesça.

- Dans tous les cas, je pense que c'est aussi important, au moins pour l'inhibition.

- C'est vrai. Je me suis toujours demandée comment on vivais avec ? Si on a un QI élevé, comme toi en fait. Demandais-je intéressée.

- Je sais pas vraiment, c'est vraiment naturel, c'est pas vraiment dérangeant, on s'y habitue très vite. Après il faut aussi savoir la maîtriser, même si on a un QI élevé. La frontière entre le génie et la folie est mince, et adulte si on a pas appris à la maîtriser, notre cerveau est tellement stimulé que on finit par perdre la tête. Pas au point de développer une maladie comme la schizophrénie par exemple, c'est ce qui est le plus courant pour les personnes avec le déficit et un faible QI. Mais tu peux saturer très vite, et te perde dans tes raisonnements tellement tu raisonnes. M'expliqua Michael.