Nouvelle Vie || PRISON BREAK FICTION

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p d v   s a r a

- Tu peux me passer le papier cadeau ? Demanda Michael.

Je le lui passa, toujours concentré sur mon emballage.

- Ça va on aura finalement réussi à trouver des cadeaux pour lui. Declara-t-il.

- C'est pas un enfant compliqué. De quoi dessiner, des livres et un nouveau jeu pour sa console et il sera très content. Assurais-je. Et bien on a presque plus de papier cadeau.

- Ça tombe bien j'ai déjà emballé ton cadeau. En tout cas, on a bien choisi avec Mike. Dit Michael en scotchant le papier.

Je souria.

- Pourquoi ça me plairait pas ? C'est drôle parce qu'on a tous les deux choisi notre cadeau pour l'autre avec Mike. Il doit croire que c'est le détenteur d'un secret super important. Constatais-je.

Il poussa le papier cadeau.

- Eh mais tu te débrouilles beaucoup mieux que moi là je suis pas d'accord ! M'exclamais-je.

- Le grand maître origami à encore frappé. Plaisanta Michael.

- Le grand maître origami rend sa femme jalouse parce qu'il fait mieux les papiers cadeau qu'elle.

- Mais non tu te débrouille très bien. Souria-t-il.

Il regarda l'heure.

- Il est vingt-trois heure seize. Demain Lincoln et LJ arrivent vers midi et Sucre arrivera le soir.

- Normalement. Voilà j'ai fini, on pose tout sous le sapin et on monte se coucher. Heureusement qu'on est déjà lavés parce que à l'approche des fêtes c'est la folie à l'hôpital. Déclarais-je.

On s'exécuta.

- J'espère que tu dors assez, tu es partie trois fois en plein milieu de la nuit cette semaine. Tiqua Michael une fois dans notre chambre.

- C'est pas autant d'habitude, c'est exceptionnel. Dis-je en haussant les épaules.

Je m'approcha de lui et prena ses mains dans les miennes.

- Tu as les mains froides. M'étonnais-je.

- Je suis plutôt frileux tu sais.

- C'est vrai. Je m'allongea dans la couverture à sa suite.

Je posa ma tête sur son torse et senti sa main caresser mes cheveux doucement.

- C'est bizzare, de se dire qu'en sept ans c'est le premier Noël qu'on passe ensemble, que je passe avec vous. Dit Michael.

- Il faut bien commencer quelque part. Répondis-je. Et puis mieux vaut tard que jamais non ?

- Tu as raison. En tout cas, pour être sûr j'avais appelé Gretchen au cas où, et c'est bon elle et Nora son bien chez sa sœur.

- Temps mieux alors. J'espère qu'elles iront bien.

On resta encore un petit moment dans cette position.
C'était bientôt Noël.

Soudain mon téléphone sonna.

- Si c'est pour que tu te rendes à l'hôpital alors qu'on est le vingt-quatre c'est hors de question. S'exclama Michael visiblement inquiété.

Je me redressa.

- Je suis obligée de répondre...

Il souffla.

- Répond quand même, je vais pas t'en empêcher. Dit-il.

Je décrocha.

- Sara ? Désolé de vous appeler aussi tard je vous dérange ?