Partie 58

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Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamais

PARTIE 58

Chaque matin j'avais pris l'habitude de me lever et de toucher mon ventre, de le caresser et penser à l'avenir de ma petite fille.
Mais ce matin là, sa ne c'est pas passé comme sa, je me suis levé et j'ai touché mon ventre en me disant que c'étais un cauchemard que ce qui c'étais passé la veille n'étais pas réelle.

?: Ta bien dormi ?

J'ai relevé la tête d'un coup, je n'avais pas remarqué" sa présence jusqu'a qu'il ouvre la bouche, certains on peut être compris c'étais Aymen.

Moi: (les larmes aux yeux): Ce n'était pas un cauchemard hein ?

Aymen: (en s'asseyant sur la chaise): J'aurai voulu moi aussi que ce ne soit pas réelle.

Moi: Aymen, je n'ai pas ma fille. Elle est plus là.

J'ai explosé en sanglot après cette phrase, la réalité me venait à l'esprit, et sans mentir c'étais trop dur à y croire, beaucoup trop dur pour moi.

Aymen: Regarde moi Isleym, Regarde moi.

J'ai tourné mon visage vers lui, j'étais pleine de larmes, mais après tout il m'a vu plein de fois pleurer. Une fois de plus n'allait rien changer.

Aymen: Sur ma vie Isleym sur ma vie, que la personne qui t'a fait sa va me le payer.

Moi: Pourquoi tu veux te venger Aymen ? Explique moi sa te servirait à quoi ?

Aymen: Ma fille est morte, et tu te retrouves sur un lit d'hôpital. Ce n'est pas une bonne raison de me venger sa ?

Moi: Pour ta fille je comprends, mais pour moi ? Tu as divorcé je te rappelles alors non ne fais rien, de ton aide j'en ai plus besoin.

Aymen: P*TAIN ISLEYM TU FAIS EXPRES DE PAS COMPRENDRE C'EST SA HEIN ?? TU VEUX ME POUSSER ENCORE PLUS A BOUT ?

Moi: Crie pas, on n'est pas chez toi.

Aymen: Je parle pas avec toi, je sais ce qu'il me reste à faire.

Moi: A Ouais et quoi ?

Aymen: T'occupes. Mais avant sa, est ce que tu as vu celui qui t'as renversé ?

Moi: Non.

Premier mensonge.

Aymen: Tu es sur ?

Moi: Oui, j'en suis certaine.

Deuxième mensonge.

Aymen: Jure wallah ?

Jurer wallah, Non je ne peux pas, surtout quand je mens.

Moi: ...

Aymen: Isleym là je me contiens wallah, mais je ne vais pas pouvoir me contenir longtemps.

Moi: ...

Aymen: Tu as peur de quoi ?

Moi: Je veux pas que tu le tue.

Aymen: Je croyais que tu t'en foutais de ma vie, de ce qui m'arriver. Alors peu importe si je le tue non ?

C'est vrai il avait trouvé les bons mots. Je l'aime encore, je l'aime encore plus qu'hier, et moins que demain sauf que j'en peux plus de tout sa.
Pardonner, je l'ai assez fait. Lui prouver que je l'aime, non parce que c'est sur moi qu'il déchainera sa haine.
Alors ce n'est pas grave, que Dieu me pardonne mais:

Moi: Je m'en fous de toi, il peut t'arriver n'importe quoi j'en ai plus rien a faire.

Troisième mensonge.

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant