Partie 35

26.6K 1K 214
                                    

Le trajet c'est fait dans le silence, moi je cogitais à mon avenir, j'en peux plus de tout sa.
Je ne voyais pas un avenir comme sa, mais bon c'est connu à chaque fois qu'on prévoit quelque chose il ce passe souvent le contraire.

Nous voilà enfin en bas de chez moi, Aymen coup le contact et se retourne vers moi :

Aymen : Isleym ?

Moi : Oui.

Aymen : T'étais sérieuse tout à l'heure ?

Dans ma jeunesse on m'a apprit à parler, à exprimer les sentiments que je ressentais, qu'il ne fallait pas que je garde tous pour moi. Et aujourd'hui il faut que j'applique ce conseil.

Moi : Aymen s'il te plait comprend moi seulement 2min.

Aymen : Je devrai te comprendre alors que toi tu ne me comprends pas ?

Moi : Si Aymen je te comprends, je sais que t'es dans une mauvaise situation, que tu dois faire un choix entre ta mère et ta femme, sauf que c'est pas moi qui t'es imposé ce dilemme.

Ayme, : Je le sais sa Isleym.

Moi : Tu l'oublies trop souvent. Je te demande pas de choisir une de nous deux, jamais je pourrais te demander sa. Je veux juste que tu ne te laisses pas influencer par ta mère.

Aymen : Arrete de dire n'importe quoi !

Moi : Aymen ne te ment pas à toi-même. Si il faut ta mère et moi on ne se voit pas et sa ira à tout le mone sauf que si lorsque tu va la voir elle te bourre le crane contre moi, c'est normal qu'on avancera pas.

Aymen : Je voulais pas de sa.

Moi : Tu voulais pas quoi ?

Aymen : Sa devait pas se passer comme sa. Un mariage c'est joyeux, tout le monde est content, mais là puta*n j'ai l'impression je recule plutto que d'avancer.

Moi : Je crois que le problème il vient de ta mère, mais wallah Aymen que je t'aime t'es mon homme, mon mari et le père de mon enfant, et c'est pour ton bonheur à toi que c'est mieux qu'on commence les démarche du divorce.

Aymen : Ouais je crois aussi que c'est la meilleure solution finalement.

Non ce n'étais pas la réponse que j'attendais venant de lui, j'ai pensé que si je semblait ferme dans ma décision il se battrait pour nous et notre mariage, mais en faite je crois qu'encore une fois j'avais tout faux.

Moi : ...

Aymen : Bon, je vais rentrer. Je t'appelle pour le divorce, je te laisse en parler à ta famille.

Retournement de situation magistrale, il semblait si sensible au fait que je parle de divorce et à présent il veut carrément diriger les démarches à faire pour annuler notre mariage.

Moi : D'accord, bon bah à la prochaine incha'Allah.

Je sors de sa voiture avant qu'il ne puisse me répondre, et je monte chez moi.
Alors ouais je crois que c'est sa, je viens effectivement de perdre Aymen.
Je sonne à ma porte, et c'est ma mère qui m'ouvre :

Maman : Alors tu l'as vu ton mari ?

Moi : Maman je suis fatigué !

Je me dirige dans ma chambre, je ne veux pas me disputer avec elle pas ce soir, ni un autre jour j'ai besoin d'un pilier et je crois que c'est seulement elle qui pourra accomplir ce rôle.
Je viens juste de m'allonger dans mon lit, lorsque la porte de ma chambre s'ouvre :

Maman : Alors bah dit moi tu l'as vu ?? Il ta dit quoi cette fois ? Qu'il voulait que tu rentres ou alors il ta rejeté ?

Ah maman ce soir il a fait les deux, il a voulu me garder près de lui, pour au final me rejeter.

Moi : Tu veux quoi maman ?

Maman : Parle moi bien je ne suis pas ta copine c'est clair ! Devant lui tu fais ta mesquina et devant moi tu hausses la voix ?

Moi : (en me levant) : C'est bon, je peux plus là ! Explique moi tu cherches quoi là ?
Si aujourd'hui j'en suis là où j'en suis c'est de votre faute ok ? Si aujourd'hui je suis marié c'est parce que vous ne m'aviez pas cru, si aujourd'hui je suis comme sa c'est parce que vous m'avez pourrit la vie ! Alors j'ai plus d'ordre à recevoir de ta part, ni de personne d'autre ! Parce que quand j'avais besoin tu n'as pas été là, parce que quand j'étais toute seul y'avait personne à coté de moi pour sécher les larmes qui coulés ! Alors Si devant lui je fais la mesquina sa regarde personne ni toi ni personne d'autre.

Jamais j'avais répondu à ma mère de cette manière là, mais je n'en pouvais plus après tout certes c'est le mektoub, mais à ce moment je voyais plus rien, je voyais flou et dans le noir. Je coulais petit à petit et personne n'avait le courage de m'enlever la tête de l'eau.

Maman : C'EST DE NOTRE FAUTE MAINTENENT HEIN ? BAH SI C'EST DE NOTRE FAUTE QU'EST-CE QUE TU FAIS ENCORE ICI ?

Cette phrase je l'ai pris comme si elle me renvoyer de chez elle. Ah elle veut que je parte ? Faut pas me le dire 2 fois !

Moi : Tu me jettes la ? Ya pas de soucis maman !

Je me suis levé, et j'ai pris un sac de voyage, et j'y ai mis les affaires que j'avais pris le soir ou j'étais parti de chez Aymen.

Maman : Et tu comptes aller ou comme sa ?

Moi : Je ne sais pas, mais en tout cas loin de vous !

J'ai fini mon sac, j'ai pris mon portable le sac de voyage, et mon sac en bandoulière et je suis sorti de l'appartement ! Mon frère n'était pas là et mon père non plus, quant à ma sœur surement dans sa chambre.

Je me suis retrouvé en bas de mon batiment, je savais pas quoi faire, ni ou aller. J'avais pas d'amis, je pouvais pas appelé Aymen, je pouvais aller nulle part .

Nulle part sauf chez ....

Des Avis ?

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant