- t h i r t y - s e v e n -

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• Naëlia Oumaze •

O C T O B R E  2 0 1 8

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O C T O B R E  2 0 1 8

Tarik - Oses me dire maintenant que c'est pas le plus beau pays au monde maintenant.

- Alors déjà c'est pas un pays mais une région de France donc descends de trois étages.

Tarik - Qu'est-ce que tu commences à faire tah les géographes, ta gueule et admires.

- M'en fous, après on fait une escale au Portugal.

Tarik - C'est même pas une escale, on reste deux jours.

- La faute à qui ? Monsieur qui doit écrire des textes en studio.

Le corse me dénigrait du regard avant de me faire signe d'avancer. Nous venions de sortir de l'avion et de récupérer nos valises. Le père de Tarik devait nous attendre devant l'aéroport pour nous ramener chez lui et j'avais hâte de profiter de mes vacances avec mon copain.

Tarik - Ça va baba ?

Je tournais ma tête vers Tarik et souriais en le voyant prendre son père dans ses bras. Je faisais de même avec Sarah qui était arrivée une semaine avant nous pour profiter un peu avec son mari.

Sarah - Vous avez fait bon voyage ? me demandait-elle alors que René prenait ma valise.

- Ouais. À part Tarik qui a ronflé comme un bœuf dans l'avion et qui a dérangé une vieille dame. Sinon c'était bien.

Tarik - C'toi qu'a ronflé et bavé comme une hagouna qu'est-ce tu me veux.

- Tu m'avais promis que tu me balancerais pas. lui crachais-je dans l'oreille.

Tarik - Smeh bébé.

Il m'embrassait la joue avec son sourire à la con et je faisais la bise à René qui avait quand même bien bronzé. Nous empruntions la sortie de l'aéroport en discutant de tout et de rien, de la carrière de Tarik, de ma rééducation.

En moins de quarante minutes, le taxi se garait devant une immense maison, à la limite d'une villa hollywoodienne et j'attrapais la main que me tendait Tarik pour descendre de la voiture.

- Ça rigole pas ici. lâchais-je dubitativement, les yeux ronds.

Tarik - Il s'met ienb le padre. Encore t'as pas vu l'intérieur.

- J'te laisse me faire la visite guidée.

Tarik - On va surtout s'arrêter à notre chambre, c'sera bien.

Je roulais des yeux et le laissais poser une main dans le bas de mon dos. Le grand portail s'ouvrait sur une allée montante faite en graviers, entourée d'arbres et de buissons. C'était magnifique. Tout comme la façade de la maison.

𝘵𝘪𝘨𝘳𝘦𝘴𝘢Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz