- b o n u s - c i n q -

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• Tarik Andrieu •

S E P T E M B R E  2 0 4 0 

- Je vais me les faire. grognais-je dans les cheveux de ma femme en resserrant mes bras autour de sa taille, son dos contre mon ventre.

Naëlia - J'en peux plus de les entendre se disputer à longueur de journées. soupirait-elle en se tournant vers moi avant de me regarder avec ses petits yeux qui avaient envie de se fermer.

- Laisses-moi taper leurs têtes ensemble et-

Seyna - PASSE À AUTRE CHOSE PUTAIN ! LYAM TU CASSES LA TÊTE OH ! C'EST TOI-MÊME T'AS DIT QUE TU T'EN FOUTAIS !

Lyam - OUAIS ! MAIS J'T'AI DIT DE PLUS M'PARLER AUSSI ! VAS VOIR TON KEUM ET M'CASSES PAS LES KLEWIS !

Naëlia - Il parle comme toi, c'est horrible. grimaçait-elle en embrassant mon cou alors que je fermais mes yeux, j'kiffais quand elle faisait ça. Vas me les séparer avant que Seyna lui donne un coup de poing s'il te plaît.

- Tu vois que ça servait à quelque chose les petits cours de boxe que je lui ai donné quand elle était petite.

Naëlia - Certes. Mais pas avec son frère.

- Il a qu'à être moins chiant et lui lâcher un peu les côtes.

Naëlia - Je savais que t'aimais bien Evan de toute façon.

- Si ma p'tite princesse est heureuse, je peux faire abstraction.

Naëlia - Ça m'énerve que Lyam n'arrive pas à passer au-dessus de ça, ça pèse sur Seyna, tu te rends compte que ton fils n'a pas adressé la parole à Evan depuis qu'il a appris qu'ils sortaient ensemble ? C'était son meilleur ami, ça me fait de la peine à moi.

- Qalbi, je levais son menton avec mon doigt avant de la regarder dans les yeux, ça va s'arranger, je te le promets.

Naëlia - Mes enfants s'entendent plus et tu crois que je vais réussir à sourire ? Impossible.

- C'est pas de ta faute Naë.

Naëlia - C'est pas une question de ça, j'en peux plus de les voir fâchés.

Je détaillais ma femme sous tous les angles et soupirais en voyant qu'elle se retenait de pleurer. Ses grossesses avaient grave déteint sur ses émotions, elle était beaucoup plus sensible maintenant.

Après l'avoir prise une dernière fois dans mes bras, je sortais du lit en enfilant mon bas de jogging, embrassais le front de Naëlia pour qu'elle reste couchée et quittais la chambre en refermant la porte derrière moi. Rien que d'entendre mes gosses s'embrouiller en bas, je commençais à monter en pression.

𝘵𝘪𝘨𝘳𝘦𝘴𝘢Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon