Imagines TBS [COMMANDES FERMÉES]

Imagine Whitey Winn

Le personnage principal de cet imagine s'appelle Grace (il se prononce Grayce). Bonne lecture !

J'avais entendu parler d'un village de femmes quelques semaines auparavant. Mon sens de l'orientation inné m'avait facilement guidé vers cette ville appelée La Belle et j'espérais trouver ma place parmis les femmes qui la dirigeaient.

Ce fut à ma grande surprise un homme qui m'accueillit aux abords de la petite ville.

-Bonjour mademoiselle... ?

-Johnson. Grace Johnson.

-Bonjour Mlle Johnson. Que puis-je faire pour vous ?

-J'aimerais parler au shérif.

-C'est moi. Je m'appelle Bill McNue.

Pour un shérif, il n'avait pas une très grande allure...

-Enchantée. Pourrions-nous... aller parler dans un endroit un peu plus approprié ? Il y a une chose importante dont j'aimerais discuter avec vous.

Il accepta avec un air septique.

-Nous allons aller sur mon lieu de travail, expliqua-t-il. Mon adjoint y surveille un prisonnier, voyez-vous un inconvénient à ce qu'il soit présent ?

-Non.

Nous entrâmes dans ce qu'il avait appelé "son lieu de travail". Lorsque je pénétrai dans l'endroit, une odeur horrible me monta au nez mais je ne dis rien, me contentant de faire une grimace dégoûtée. Un garçon - homme ? - pointa son pistolet sur nous en plissant les yeux.

-Whitey, range ce flingue tout de suite ! Tu m'as fichu une peur bleue !

Le-dit Whitey me regarda de haut en bas sans retenue et me lança un petit sourire.

-Enchanté mademoiselle.

-De même, répondis-je avec un rictus.

Le shérif s'assit derrière son bureau, m'invita à m'asseoir et se pencha en avant en croisant ses doigts.

-Bien. Mlle Johnson, que puis-je faire pour vous ?

-J'ai entendu dire que La Belle était peuplée de femme depuis l'explosion de votre mine.

-Exact. Il ne reste malheureusement plus que quelques hommes qui gagnent du mieux qu'ils peuvent leur vie malgré les nombreuses attaques récentes. Heureusement, mon adjoint, Whitey ici présent, veille au grain.

-J'aimerais travailler pour la ville.

Le prisonnier releva la tête et s'approcha des barreaux. Roy Goode.

-Comment ça ?

-Je veux devenir co-adjointe, pion, ce que vous voulez, mais je veux défendre cette ville.

Whitey éclata de rire.

-Alors là, je n'avais jamais entendu ça ! Une femme pour défendre la ville, on aura tout entendu.

Mes sourcils se foncèrent et avant qu'il n'ait pu dire quoi-que-ce-soit, j'avais un pistolet braqué sur son front.

-Oh, doucement ! s'écria le shérif.

Roy observait la scène en silence.

-Il y a trois choses à savoir sur moi, lançai-je à l'adresse de Whitey. Mon nom. (Je chargeai mon arme.) Ma détermination. (Je posai mon index sur la détente.) Et le fait que je ne rate jamais ma cible.

Au fur et à mesure que je parlais, l'adjoint pâlissait.

-Mon professeur de tir, c'était lui, dis-je en indiquant d'un signe de tête le prisonnier.