Moi: Je pense pas que si tu l'aurais réellement déçu, il t'aurait dit qu'il est fier de toi.

Aymen: Et toi, je t'ai déçu ?

Moi: ...

Aymen: Pourtant j'y ai cru, wallah que j'y ai cru.

Moi: Cru en quoi ?

Aymen: J'y ai cru, quand toi et moi sa c'est arrangé, quand j'ai su que je m'étais marié avec une fille propre je me suis dit que plus rien pouvait nous tuer notre couple.

Moi: ...

Aymen: Je pensais réellement que ma famille voudrait mon bonheur, et même si je ne suis pas le loveur que tu rêverais d'avoir, je suis violent et brusque je sais que tu m'aimes Isleym.

Moi: (je commençais à rougir).

Aymen: Et je sais même pas pourquoi tu m'aimes ! J'ai quoi ? Pourquoi tu m'aimes moi ? Je vais rien te donné, ni à toi ni à ce bébé. Je suis un incapable qui peut même ne pas assumer sa femme et son gosse.

Il me faisait trop mal au cœur, je ne comprenais pas ce qu'il voulait me dire, je devais deviné de toute façon c'est tout le temps comme sa avec lui.

Moi: Tu veux dire quoi par là Aymen ? Que tu ne te sens pas capable de nous assumer ?

Aymen: (en me caressant le visage): T'es une femme trop bien Isleym, et je te rendrais jamais heureuse, sa je le sais.

Là mon cœur il a failli tomber de sa place. C'était à ce moment là, et seulement à celui là que j'ai compris.

Aymen était comme un enfant, il faisait le fort, le dur, mais au fond c'étais encore un bébé, et cette facette là il l'a montré rarement et les peu de fois ou il l'a montré c'étais en ma présence.
J'avais besoin de lui, je faisais ma fière, mais qu'Allah m'en sois témoin sa présence j'en avais besoin, et mon bébé aussi en aura besoin.

Moi: Non Aymen, tu ne peux pas me dire sa. J'ai fait la fière Aymen, mais wallah que je t'aime et je sais que tu es capable de nous assumer. Si c'est un problème d'argent moi, je chercherai un travail on s'en sortira tous les deux.

Aymen: Ce n'est pas un problème d'argent, le problème c'est juste moi. C'est que je suis trop dur à vivre, et je ne veux pas t'infliger sa.

Moi: Non Aymen parce que la sa fait quand même 5mois (et oui déjà), qu'on est marié et si je ne supportais pas la personne que tu es, je ne serais pas rester autant de temps avec toi, et je ne serais certainement pas enceinte.

Aymen: t'es trop têtue Isleym.

Moi: Alors regarde Aymen, (en lui prenant la main), Toi et moi on est marié devant Allah et on attend un bébé. Je vais pas partir et je repartirai plus, je serai là avec toi tout le temps, mais quand tu as les nerfs parle moi et ne me cri pas dessus, fait pas des choses qui me font mal et qui te feront mal par la suite.

Aymen: Isleym ?

Moi: Oui ?

Aymen: T'as déjà eu un gars avant qu'on ce marie ?

Moi: Non.

Aymen: Je t'ai manqué ?

Moi: Franchement ?

Aymen : Ouais.

Moi: Au début j'étais détruite Aymen tu ne sais pas ce que sa ma fait, t'es parti avec ta mère et j'étais déçu de toi de fou.

Aymen a seulement baissé la tête.

Moi: Puis après je me suis dit que t'étais dans une mauvaise position, et que fallait laisser le mektoub gérer.

Aymen: Je ne voulais pas partir comme sa wallah. Je sais même pas ce qui m'a prit. Quand t'a vomi wallah que je voulais me lever, mais je ne sais pas Starfa'Allah je n'ai pas pu, j'arrivais pas.

Ces paroles me faisaient mal, mais je ne montrais rien.

Aymen: Bref Isleym.

Moi: Ouais.

Aymen: C'est quand qu'on connaitra le sexe du bébé ?

Moi: Euh, il faut que je prenne rendez-vous avec la gynécologue.

Aymen: Je viendrais avec toi.

Moi: Bah Oui.

Aymen: Saha.

Apres sa nous sommes monté dans notre chambre, et chacun c'est mis en pyjamas.

**

Nous étions allongés sur le lit, j'avais ma tête posé sur son torse quand il me dit:

Aymen: Tu sais Isleym faut que je te parle d'un truc.

Moi: Oui.

Aymen: Pour mon père c'est bientôt sa fin.

Moi: Laisse faire le mektoub, personne peut savoir.

Aymen: Lui même le sent Isleym.

Moi:...

Aymen: Il veut être enterré là-bas.

Moi: En Tunisie ?

Aymen: Oui, mais ma mère a dit qu'elle voudrait y rester aussi là-bas un moment.

Moi: Ah, et toi ?

Aymen: Justement Isleym, si j'enterre mon père là-bas, je ne pourrais pas revenir tout de suite, il me faudra du temps, et il me faudra ma famille avec moi.

Moi: Tu comptes faire quoi ?

Je me disais qu'il voulait partir en Tunisie, et me laisser là, mais finalement non:

Aymen: Tu me suivrais ?

Moi: En Tunisie ?

Aymen: Oui, on n'y restera pas à vie hein. C'est juste une histoire de quelques mois.

Moi: Mais et le bébé ?

Aymen: Si on part là-bas avant sa naissance, on rentrera ici pour que tu accouches ici, parce que la bas j'aurai trop peur pour toi. Si le bébé sera déjà né, bah on partira avec le bébé.

Moi: Tu en aura vraiment besoin hein ?

Aymen: C'est de mon père Isleym qu'on parle là. C'est mon père, et me dire qu'il partira bientôt sa me tue wallah.

Moi: (en le prenant dans mes bras): Je viendrais, ou tu iras Aymen j'irais. T'es mon mari, et je suis ta femme pour le meilleur et pour le pire.

Aymen déposa un bisou sur mes cheveux, et nous nous endormions comme sa, dans les bras l'un de l'autre.

Des Avis ?

Il est de l'Islam de visiter les malades et demander à propos de leur santé. Ibn' Abbâs (qu'Allah l'agrée) a dit :

« La visite du malade est une Sunna le premier jour puis après ça sera un acte bénévole ».

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisWhere stories live. Discover now