Chapitre 8 :

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~ Parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clef,le changement est tout. ~

Hard love.
Chapitre huit.

Il fixa les mains de cet homme se diriger vers ses hanches d'un air terrifié, se sentant incapable de bouger même ne serait-ce qu'un doigt, pourtant il fut attrapé et tiré brutalement vers l'arrière en à peine une seconde. Son dos cogna durement contre un mur, et ses yeux apeurés se posèrent sur Tom. Une arme -qui sortait de nulle part puisque Tom ne portait qu'un bas de pyjama- était pointée vers cet homme, et il bénit le dreadé durant un instant d'avoir réagi si vite.

« Qu'est-ce que tu fous ici. » ; cracha-t-il d'une voix froide. L'homme eut un sourire carnassier, et Tom serra les dents afin de contenir sa colère. « Damon. Tu fous quoi ici. »

Derrière lui, l'adolescent frissonna rien qu'à l'entente de ce nom qui le terrifiait depuis quelques temps, et en pensant à la manière dont toute la maison était blindée pour que personne n'y rentre, il fut horrifié de penser à ce que quelqu'un ait tout de même réussi à s'infiltrer ici.

« Je viens aux nouvelles. » ; répondit-il, un sourire malsain ne quittant toujours pas son visage. « Ta p'tite merveille est toujours vivante ? » ; souffla-t-il en jetant un coup d'oeil à l'androgyne qui n'osait même plus bouger.

« J'vois pas en quoi ça te regarde. Et de quel droit tu te permets d'entrer chez moi comme ça ? »

« On n'peut toujours pas le baiser ? Vraiment ? » ; demanda-t-il d'un air presque innocent, tandis qu'il s'avançait d'un pas. « Aller, je suis sûr que tu te l'es déjà tapé. Sois pas égoïste, Tom. Partage-le. »

Une profonde colère montait en lui, ses doigts étaient crispés et, même s'il entendait presque Bill trembler de peur derrière lui, il était prêt à tirer.

« Tu ne le toucheras pas. » ; marmonna-t-il entre ses dents. Damon avança à nouveau, et Tom le repoussa d'une main forte, pointant l'arme au niveau de sa tête.

« Tom, Tom, Tom... » ; minauda-t-il d'une voix agaçante. « Tu sais que ce gamin pourrait te faire défaut ? Si les gens savent... ça peut très mal finir pour lui, comme pour toi. » ; souffla-t-il, son air amusé l'énervant encore plus. « Mais si tu me payes, peut-être que je pourrais tenir ma langue. »

Le dreadé eut un sourire faux. Ses doigts se resserrèrent et il tenta de réunir toute sa concentration.

« Bill, ferme les yeux et bouche toi les oreilles. » ; dit-il de manière autoritaire.

A l'entente de son nom, le petit brun sembla revenir à la réalité, et, fixant le corps tendu du mafieux juste devant lui, il se sentit soudainement perdu.

« Quoi... ? »

« Fais c'que je te dis et ferme la, putain ! »

Alors Bill porta ses mains tremblantes sur ses oreilles, atténuant les sons tout autour de lui, et il eut à peine le temps de fermer les yeux que Tom en profita pour tirer, visant habilement la tête afin d'être certain qu'il meurt sur le coup. La détonation fut assez forte pour que Bill l'entende, mais il n'osa pas réouvrir les yeux tout de suite.

Hard loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant