19- Balin

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Nous marchâmes encore deux bonnes heures avant de nous retrouvez devant trois passages. Gandalf ne parut pas savoir où allez.

- Bien, je pense qu'il est temps de faire une pause et de nous préparer à dormir. Demain nous marcherons vite et longtemps. Je ne préfère pas m'attarder dans ces cavernes.

Il s'assit devant les trois entrés et on ne l'entendit plus jusqu'au lendemain.

Je m'assis, fatiguée et trempée. Je pleurais quelques larmes me rendant compte des événements de la journée. Je m'assis, fatiguée et trempée. J'avais failli mourir. Si le collier ainsi que Legolas et Aragorn n'avait pas été là, je serais morte a cette heure.

Le Prince s'aperçut de ma détresse et me rejoignit :

- Que ce passe t-il ?

- Ce n'est rien, je me rend compte qu'aujourd'hui j'aurais pu mourir si tu n'avais pas été là, dis je en essuyant vivement une larme. Je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état.

- Nous risquons de mourir chaque jours depuis que nous sommes né. Car nous vivons. Mais aujourd'hui grâce a ce collier tu es vivante.

Je reniflais et Legolas qui étais assis auprès de moi, épaule contre épaule essuya une de mes larmes. Le contact de sa main sur ma joue me fit frémir. Qu'est ce qui n'allait pas bien chez moi quand le Prince était avec moi ?

- Où as tu eu ce collier ? Demanda t-il alors.

- Elendur me l'a donner.

- Je ne sais pas de qu'elle nature est ce collier mais il est évident qu'elle a tuer la bête. Qu'elle magie cache t-elle ?

On regarda tout deux le collier. Puis la faim me saisit et j'entamais les réserves que nous avions pour le voyage. Cela participa a me réchauffer mais je continuais d'être frigorifiais. Les vêtements ne sécheraient de sitôt dans ces cavernes. Je revins en m'installant à coté de Legolas et sans m'en rendre compte, je m'endormis.

Le cri de Pippin me réveilla en sursaut et me fit mettre ma main sur la garde de mon épée.

- Je n'ai plus rien à manger !

Je levais les yeux au ciel et voulus me remettre dans la position dans laquelle j'étais pour me rendormir mais je me rendis compte que cela voulait dire s'appuyer sur l'épaule de Legolas.

- Je suis désolée, je me suis endormis sur toi.

Il me regarda amusé.

- Ce n'est pas grave. Tu ne m'as pas dérangé.

Il se releva et réveilla Boromir et Gimli. Ce dernier pourtant ne parut pas l'entendre dans son sommeil et le blond prit une poignée de cailloux et les lâcha sur le nain.

- Un éboulement ! Cria t-il en se relevant la hache a la main.

Legolas lâcha échappait un ricanement alors que Merry riait ouvertement.

Je montais voir Gandalf qui n'avais pas l'air d'avoir bouger depuis la veille.

- As-tu trouvez quel chemin nous prendrons ?

- Oui nous prendrons la voix de droite. L'odeur y est moins nauséabonde.

Je le regardais ahurie. Venait-il réellement de ce fier à son nez pour nous guidez ?

On entama alors une longue marche dans le noir a la seul lueur du bâton du magicien. Dans ce tunnel, il n'y avait rien. Pas de bruits, ni de danger. C'est alors que le tunnel parut s'ouvrir sur une grande salle.

- J'ai choisi la bonne voix, se félicita le magicien.

La salle dans laquelle ils avaient atterris était vaste mais Tianna s'y sentait oppressée, plus que dans le tunnel.

- Comment fais t-on pour vivre dans de tel ténèbre ? Pensais-je à haute voix.

- Oh mais cette salle étais autrefois remplis de lumière, il y a d'ailleurs des fenêtres sur le coté ouest. Cela doit-être encore la nuit sinon nous serions inonder de lumière, expliqua Gimli enthousiaste.

- Ou alors il y a tellement de crasse que le soleil ne passe pas, dit Legolas ramassant un regard noir de la part du nain.

- Où allons nous maintenant ? Demanda Frodon

- Là-bas je suppose, dis Boromir en montrant une arche du coté Nord.

On s'y dirigea et nous entrâmes dans une grande salle carré où trônait au milieu une pierre ayant la forme d'un tombeau.

- Balin, fils de Fundin , seigneur de la Moria. Lut Gandalf.

Un silence ce fit. Je vis Gimli ramenait sa capuche sur sa tête. Il devait surement pleuré. Je me mis alors a regarder la salle dans laquelle nous nous trouvions. Elle était poussiéreuse et grâce au rayon de lumière éclairant la tombe je pus discerner des ossements un peu plus loin. Je m'y dirigeais. Cela semblait être les restes d'une ancienne batailles. Je m'avançais encore un peu quand mon pied buta contre quelque chose.

Fille d'un autre monde - Livre IWhere stories live. Discover now