Chapitre XXXIX - Condamnation

Comenzar desde el principio
                                    

- Vous êtes en train de nous dire que Mademoiselle Crabs s'est rapprochée de vous dans le seul but de vous utilisez contre la victime, mademoiselle Mills ?

- Non, au début, elle s'est mise avec moi pour essayer d'oublier son amour pour Jeremiah ...

- Alors, elle ne vous aimait pas vraiment ? Elle ne sait mise avec vous que pour oublier Monsieur Andrews. Mais qu'à-t-elle fait quand elle a réalisé qu'elle ne pouvait ou qu'elle ne voulait pas l'oublier ? Est-ce que c'est à ce moment là qu'elle a décidé de garder un œil sur ma cliente ? Ainsi vous êtes en train de nous dire qu'elle a prémédité ses actes en tout connaissance de cause ?

- Objection, votre Honneur, l'avocat incite le témoin.

- Objection retenu ! » S'enquit le juge. Maitre tenez-vous en fait et rien qu'aux faits.

Le jeune avocat sourit sachant qu'il venait d'ouvrir une brèche dans les défenses de Kyle.

« - Je suis désolé votre Honneur mais je ne fais qu'essayer de comprendre ce que le témoin nous dit à demi-mots. D'après les déclarations précédentes, Mademoiselle Crabs a pris pour cible ma cliente depuis des années. D'après les dire de Monsieur O'Brien, il est clair qu'elle agit de façon rationnelle et méthodique et c'est ce que j'essaye de démontrer au jury. Mademoiselle Crabs ne souffre pas de problèmes psychiatriques ! Au contraire, c'est une personne seine d'esprit qui est capable des pires actes. Elle ne mérite certainement pas qu'on la prenne en pitié ni qu'on lui prodigue des soins qui couterait une fortune aux contribuables.

- C'est vrai elle est complétement dingue ! Hurlèrent de nouveau les voix au fond de la salle.

- Ça suffit ! Calmez-vous ! Si vous n'avez pas d'autre question, maitre, nous allons faire évacuez les accusés. Je suspends la séance pendant les deux prochaines heures. Ça nous laissera ainsi assez de temps pour nous restaurer et je l'espère, de retrouver nos esprits. »

Tout le monde sortit calmement mais Mariella resta immobile dans son fauteuil attendant seulement de retrouver un peu de calme autour d'elle. Elle pencha la tête en arrière et mit ses avant-bras sur ses yeux, voulant ainsi tout oublier pendant quelques secondes. John qui n'avait rien rater de la scène, s'inquiéta immédiatement de la situation et profita d'une minute d'inattention de la part de Jeremiah pour se rapprocher d'elle. Il s'agenouilla à sa hauteur :

« - Mademoiselle Mills ? Est-ce que tout va bien ? »

Mariella fut surprise d'entendre sa voix car ils ne s'étaient pas reparlés depuis qu'ils avaient eu leur fameuse conversation à l'hôpital. Elle se redressa et lui sourit tendrement :

« - C'est gentil de t'inquiéter pour moi ... A vrai dire, je ne sais pas trop ... J'espérais que ce procès allait m'aider à pardonner et à tourner la page mais je réalise que j'ai peur qu'elle s'en reprenne à moi et à mon bébé ... »

John posa la main sur son ventre pour la rassurer et lui signifier que l'enfant allait bien. La jeune femme se sentit quelques secondes en sécurité quand Jeremiah vint les interrompre :

« - Mon amour, est-ce que tout va bien ? Pourquoi tu ne sors pas prendre un peu l'air ? Est-ce qu'il t'ennuie ? Dit-il en désignant John.

- Bien sûr que non ! Nous parlions justement du procès. J'ai besoin d'un peu de calme et je ne veux pas recroiser tous ces gens qui me regardent avec pitié ou tous ces journalistes qui me posent des millions de questions. Est-ce que tu voudras bien aller me chercher un peu d'eau ? »

Jeremiah soupira mais compris que cela lui faisait du bien de parler avec John. Jamais il ne pourrait les empêcher d'être amis si la jeune femme le voulait alors il n'irait jamais contre ses sentiments. Il hocha la tête et s'éloigna à contre-cœur.

Lâcher PriseDonde viven las historias. Descúbrelo ahora