LE RETOUR : une fanfiction Splatoon

0.8

"Je me réveillai. Tout était noir, faute de lumière. J'étais enfermé dans une boîte. C'était assez compacte, et quand j'appuyai dessus, elle ne s'ouvrit pas. Je réessayai, sans résultat. Sous la panique, je me mis à gigoter et m'essayai à griffer l'intérieur pour en sortir ; je défonçai mes griffes, en tentant de déchiqueter la boîte, en vain. Je compris que ça ne fonctionnait pas, et je me calmai. Au bout de quelques instants, mes yeux s'adaptèrent à la noirceur ; je me mis à observer. J'étais allongé sur un matelas douillet, et il y avait un bouton sur le côté gauche avec marqué 'Sortir' dessus, et, sur le côté droit, un autre intitulé 'Fermer'. J'appuyai délicatement sur le gauche, en espérant de tout mon cœur que cela marche ; il y eu un déclic, et, à mon plus grand contentement, elle s'ouvrit brusquement à environ un tiers de l'ouverture maximale, juste assez pour que je puisse l'évacuer, ce que je fis. Dès que je quittai la capsule, elle se refermât immédiatement dans un bruyant claquement, ce qui me causa une énorme frayeur. Je fis volte-face et la remarquai close ; j'apercevais plusieurs morceaux de papier scotchés dessus, ce qui attira mon attention. Je grimpai sur la capsule, et lu l'un d'entre eux.

'Oh mon petit Charbitre adoré... Le jour est finalement venu. Cette capsule a été conçue pour ne pas s'ouvrir avant 10 000 ans. Cela te permettra-t-il de vivre des jours heureux ? Je n'en ai pas la moindre idée...'

"J'étais confus. Le texte prenait un ton très enfantin, alors qu'il me traitait comme son égal auparavant ; il devait vraiment regretter ses actions. Et puis, lorsqu'il a dit que la capsule devait 'm'envoyer' dans le futur, je ne m'attendais pas à 10 000 ans ; pourtant, et sachant son sérieux, je ne doutai pas une seconde de la véridicité de ce qu'il avait écrit. Voulant en savoir plus, je regardai alors un autre papier : "

'Oh mon cher Charbitre... Quand ta capsule s'ouvrira dans un futur lointain, il se peut que tu te retrouves seul. Si tel devait être le cas, redémarre la capsule. Oh mon petit Charbitre adoré, j'espère que tu me pardonneras de t'avoir fait subir tout cela.'

"Je restai abasourdi : il conservait la même tonalité qu'avant, mais en plus il disait que... je pourrais avoir un compagnon en redémarrant la capsule ? Il n'avait jamais parlé de cela avec moi. Je supposai donc qu'il avait dû ajouter cette fonctionnalité après sa trahison. Je me mis alors à rechercher plus d'informations sur les autres feuilles. Il y avait des graphiques de mon état durant la cryogénisation, encore des mots d'excuses, et enfin une liste de choses qu'il m'a fait encourir pour que je sois 'prêt'. Je consultai le papier avec la plus grande concentration : il était marqué que j'avais pris le fameux sérum, un boost de mémoire, et que l'intelligence artificielle m'avait transmise toutes les connaissances qu'elle possédait. Il était également marqué quelques explications : "

'La nourriture restante des tubes a été conçu afin d'être comestible pour une durée illimitée de temps ; ne soit pas réticent à en prendre mon petit choupinou.'

'Si tu redémarres la capsule, elle utilisera un prélèvement de ton ADN afin de concevoir un clone de toi en quelques jours. Je sais à quel point je t'ai déçu, et je m'en excuse encore, alors si tu as besoin d'un compagnon de route, n'hésite pas à l'utiliser.'

'N'oublie pas de garder ton calme quel que soit la situation, et de paraître amical en toute circonstance. Ça n'a l'air de rien, mais cela compte beaucoup ! Bonne chance Charbitre.'

"Je leva mon regard du papier, et me questionna : devrai-je me cloner ? Devrai-je pardonner 'le Professeur' ?"

"Nah. Nous pourrions toujours nous expliquer en tête à tête ; 'le Professeur' ne pouvait pas mourir aussi facilement. Il avait forcément dû trouver une solution. De plus, me cloner serait lui manquer de respect ; je ne peux pas simplement le remplacer par une duplication de moi-même. Je préférai encore être en solitaire plutôt qu'en trio. Mon regard se reposa alors sur le verre de la capsule : celle-ci reflétait ma silhouette. J'avais maigri, et pas qu'un peu. J'avais récupéré ma silhouette d'avant ma rencontre avec 'le Professeur'. J'eu soudainement faim, et, après quelques minutes d'infructueuses tentatives d'ouverture de l'un des tubes, l'un d'entre eux finit par se dévisser, et je piochai à l'intérieur une espèce de biscuit en forme d'étoile à l'intérieur. Le biscuit avait un goût quasiment absent et était très sec, mais restait comestible. Pendant que le consommai, j'analysai mon environnement."