LE RETOUR : une fanfiction Splatoon

0.3

" 'Le Professeur' m'offrait ainsi la majorité des réponses à propos de ses congénères et de leurs mœurs. Il m'emmena une fois par semaine en ville afin de me faire explorer. Il me fit découvrir celle-ci, les habitudes des gens et le métro de la cité, toujours bondé de personnes de toutes les classes sociales humaines, ainsi que de leurs animaux de compagnie. Il me fit également visiter les centres commerciaux et leurs magasins, des magasins de jouets, afin que je comprenne les occupations des enfants humains, aux différents types de magasins de vêtements, me faisant assimiler les fantasmes des humains sur la mode, même si je refusai catégoriquement de porter quoi que ce soit au grand désarroi du 'Professeur'."

" 'Non seulement ta proposition est loin des plus alléchantes, mais mon pelage a déjà des motifs qui copient des vêtements et tu le sais très bien !' est ce que je lui communiquais dès qu'il me montrait un habit désigné pour chat, que ce soit un poncho gris scintillant aux manches longues en tissu synthétique grattant ou un pull épais en laine rosâtre au col roulé."

"Nous essayions systématiquement de passer sous le radar des journalistes et des autres personnes : même s'il était connu, 'le Professeur' tenait à rester discret et à éviter les paparazzis, qui le forceraient à participer à des interviews qu'il trouvait inutiles."

'Si jamais je fais une découverte, ils seront les premiers au courant, donc il n'est pas nécessaire que je perde mon temps avec eux, surtout quand je n'ai rien à leur dire.'

"Pour faire profil bas, il ne portait pas d'habits tape-à-l'œil, uniquement ce manteau en cuir au brun fade et au long et profond col en V ; nous évitions les endroits fréquentés, et il m'avait clairement fait comprendre que je ne devais pas utiliser mes pouvoirs dans un lieu public. Dès que je lui demandais pourquoi, il me répondait toujours la même chose : "

'Les gens ne sont pas habitués à voir ou découvrir quelque chose de différent. Dès qu'ils arriveront à la trouver et à mettre la main dessus, ils lui feront subir toutes sortes de tests glauques et horrible.' il prenait par la suite une mine sévère, avant d'ajouter, dans un ton dramatique : 'Je parle d'expérience.'

"Les visites étaient un peu toutes les mêmes, surtout depuis que j'avais commencé à réaliser que tous les centres commerciaux avaient la même conception, seule différence étant le nom et l'emplacement des magasins ; cette 'épiphanie' rendant les escapades urbaines de moins en moins intéressantes. Malgré cela, je me souviendrai toujours d'une excursion en particulier : "

"Comme à notre habitude, nous fîmes la visite d'un centre commercial. Nous sortions d'un énième magasin, et nous dirigions vers la sortie. Il me tenait dans ses bras : auparavant, il me dissimulait dans son manteau, mais avec tous les types de nourritures et les restaurants qu'il voulait que j'essaye, je finis par prendre du poids, et me voyais ainsi dans l'incapacité de rentrer dans son manteau. Mais, à la sortie du centre, un véritable comité d'accueil nous attendait : d'une manière ou d'une autre nous avions été découvert, et une foule de journaliste escomptait notre arrivée en face du centre commercial."

"J'entendis 'le Professeur' murmurer un faible 'Eeeeet merde.' et je sentis qu'il resserrait son étreinte, comme s'il était tendu. Les journalistes, nous ayant remarqués, se mirent à mitrailler les photos, les flashs répétitifs et surpuissants de leurs appareils me faisaient mal aux yeux. Ils pointaient plusieurs micros sur nous, avec de différents logos sur leurs côtés et harcelèrent 'le Professeur' de questions : "

'Avez-vous fait une nouvelle découverte ? Si oui, laquelle ? Quel domaine ? En quoi consiste-t-elle ?'

'Parlez-nous de vous. Comment allez-vous, surtout depuis la perte de votre femme ? Ce chat est-il un support mental afin de vous aider avec cela ? Si oui, quel médecin vous l'a prescrit ? Et pourquoi ?'