-LOUIS! Louis?! Louis reveilles toi!!!

J'ouvris lentement les yeux pour découvrir une petite tête brune devant moi. J'essaya de parler mais aucun son ne sorta.

-Merde Louis qu'est-ce qu'il t'arrives?

Encore une fois j'ouvris la bouche mais me retrouva incapable de répondre. Je fis non de la tête pour lui faire comprendre et je crois que le message est passé.

-On vas essayer de se lever daccord? Appuis toi sur moi on ne peut pas rester la.

Je regarda autour et effectivement on ne pouvait pas rester la. J'étais assis-ou plutôt affalé-contre le mur du même couloir où je courrais il y a quelques minutes.

-Prend ma main et tiens toi à mon épaule une fois debout. Ca va aller?

Encore une fois aucun son ne sortais alors je fis juste oui de la tête.

-Un...deux...trois! Aller viens.

Je me tenais sur son bras et le mur et essaya d'avancer comme je le pouvait.

-Ca va? Je vais t'amener à ma chambre ok?
-Merci.

C'est le premier mot que je réussi à sortir et je fus surpris par ma propre voix. Elle était rauque et sèche on aurait presque dis une autre personne.
Quelques pas plus loin on arriva devant une porte, sûrement celle de sa chambre puisque qu'on y entra se dirigeant droit vers son balcon. Les portes fenêtres étaient grande ouverte j'y trouva une chaise où je m'écroula dessus ayant usé toutes mes forces.

-Prend l'air ca te feras du bien, je vais te chercher un vers d'eau essaye de rester éveiller si tu ressens que tu repars cris.

J'acquiesça et ferma mes yeux quelques secondes en me concentrant sur ma respiration. Au bout de quelques secondes elle redevînt plus normale. Je n'arrivais toujours pas à réellement respirer correctement mais c'était devenu une habitude ca.
Je pris une énorme inspiration qui se bloqua comme d'habitude me laissant en manque d'oxygène et lâcha un râle.
Je suis peut-être allé un peu vite en qualifiant ça d'habitude..il y'a des choses auxquels on ne se fait jamais et je crois que l'anxiété en fais parti.

A l'entente d'un claquement devant moi je rouvris brusquement les yeux.  Je m'empressa de ramener le vers à mes lèvres et d'avaler quelques gorgées. Le froid fis du bien et j'arriva a chuchoter un merci.

-Louis...
-Eleanor...

Elle était maintenant assise devant moi et on se regardaient sans vraiment oser parler. On ne s'étaient pas vus depuis l'année dernière.

-Je pensais pas que la première fois que je te reverrais après autant de temps serais dans cette état...
-Moi non plus, merci de m'avoir aidé malgré tout.
-Louis j'ai le sens des priorités. On s'en fout du passé la tout de suite qu'est-ce qui c'est passé pour que tu te retrouves dans cette état au milieu d'un couloir?
-Non attend je hm..

Ca faisait tellement longtemps que j'y pensais et maintenant qu'elle était devant moi je ne pouvais pas m'en empêcher.

-Écoutes je veux pas qu'après ce soir on continue de se faire la tête, enfin je comprendrais si tu voulais plus de moi ce serais totalement compréhensible surtout que c'est moi qui ai hum je veux dire que-

Un petit rire s'échappa de ses lèvres et je secoua ma tête de droite à gauche désespéré de mon incapacité à m'exprimer avant de la mettre dans mes mains.

- Désolé je m'embrouilles. Ce que je voulais dire c'est que hum...depuis tout ce temps j'ai beaucoup pensé à toi et t'as toujours été la pour moi et je sais que je t'ai dis des tas de choses blessantes et cruelles que je ne pensais absolument pas mais j'aimerais vraiment qu'on puisses se reparler. Tu me manques tu sais...

Son ton devînt plus grave et elle s'adoucit.

-Tu me manques aussi Louis...je t'ai aussi dis des choses que je ne pensait pas et j'ai conscience que j'étais aller trop loin ce soir la..j'ai l'impression d'avoir grandi depuis, j'y ai tellement réfléchi...je crois qu'on a tous les deux fais des erreurs mais on peut les réparer non? On a toujours était têtus.

Un petit sourire apparut sur mes lèvres et j'acquiesça. Je connaissais Eleanor depuis le CE2. Elle avait déménagée à la séparation de ses parents et était atterrie dans mon école. Mark et ma mère se séparaient à ce moment alors on est vite devenus très proches. Pourtant déjà à l'époque on pouvaient se disputer et passer une voir deux semaine sans se parler. On était exactement les mêmes, deux têtu et anxieux se posant beaucoup trop de questions alors forcément la réconciliation mettait toujours longtemps à arriver. Lorsqu'elle arrivait par contre tout était super naturel, comme maintenant enfaite.
Quand les management on demandés une solution pour couvrir ma relation avec Lui j'ai tout de suite pensé à Eleanor. Elle avait besoin d'argent mais refusait de l'aide et je savait que tout serais plus simple avec elle plutôt qu'une inconnue. En plus ca nous permettaient de nous voir plus. On a eu de nombreuses disputes après la séparation du groupe. Encore plus qu'avant. Je faisait que de la repousser mais elle n'arrêtait jamais de venir me voir. Parfois elle lâchait mais au bout d'un mois grand maximum elle revenait toujours. Pis une nuit elle n'a plus réussi à supporter mes coups de colère. Elle a voulu l'appeler Lui. C'est la que j'ai pété un cable. J'étais pas près à affronter la douleur de ce que cette échange voulait dire et elle disait qu'il était le seul à pouvoir me reconstruire. Je lui hurlait que oui elle avait raison mais qu'il ne voudrait pas me reconstruire. Je lui ai dit des choses dont je ne suis pas vraiment fière et elle aussi, et voyant que ca ne marchait pas je l'ai giflé. Elle a prit ses affaires et est partie. Je ne l'avait plus jamais revue depuis.

-Tu sais j'ai passé des nuits à espérer que tu reviennes comme aux autres disputes...je cherchait comment t'approcher mais je ne savait meme pas comment m'excuser.
-Oh Lou...

Elle essaya de prendre ma main comme avant mais je n'eu pas le temps de comprendre et au contact je la repoussa violemment en sursautant. Son regard s'assombrit et un voile de tristesse le couvrit.

-Désolé, merde je- je suis tellement désolé!
-Ne t'excuses pas Louis. Tu ne vas pas mieux hein?
-Si! Si je vais mieux je le sais! Je le sent. Je ne sais pas ce qui me prend. J'arrivais à serrer mes soeurs dans mes bras je croyais que ces réflexes étaient partis...

Son visage était si doux, plein d'affection. Je retrouvais ma meilleure amie.

-Ce n'est pas grave. Prend ton temps Louis. Je garde mes distances en attendant que tu sois près.

Je soupira un merci si faible que je me demanda si elle l'avait entendue. Mais quand elle releva la tête pour me sourire je compris que si.

Reunion L.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant