CHAPITRE HUIT - His arms

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Secondes -30

Ses poings sont toujours serré. Sa mâchoire toujours avancé. Ses muscles crispés. J’ai peur de sa réaction. Après qu’il est pris une respiration, il me pousse violemment de ses deux mains. Je suis projeté en arrière. Je contracte mes muscles en fermant les yeux pour amortir le coup contre le mur mais bizarrement, au lieu de m’arrêter contre, ma chute continue. Je passe littéralement à travers. Je m’écrase par terre en hurlant quand une brique manque de tomber en plein sur mon visage. A partir de là, tout se passe extrêmement vite. J’entends tout le bâtiment trembler. Putain de merde, c’est le mur porteur qui vient d’être détruit. Je me relève aussi vite que je peux en étant prise de vertige suite à ma chute. En étant debout, je me rends compte que j’ai le dos en compote. Les murs autour de moi s’effondrent au fur et à mesure. La poussière m’empêche de voir quoi que ce soit. J’avance au hasard, espérant trouver une sortie. Je ne vois rien. Je n’entends rien sauf le bruit du bâtiment qui se referme sur moi. Je cours manquant de me tordre la cheville à chaque pas. Un cul de sac putain. Les taules du toit commencent à tomber. Merde merde merde.  Au mieux je crève ici, au pire les poutres me détruiront les jambes et je finirais ma vie en fauteuil roulant. Putain je ne sais pas où aller, je ne peux pas faire demi-tour, je vois rien, je m’étouffe avec la poussière. J’vais crever. Les taules au-dessus de ma tête ne vont pas tarder à se fracasser sur moi. Je suis planté là, essayant de réfléchir. Puis je sens qu’on m’entraine quelque part. Y’a quelqu’un avec moi. Je n’ai aucune idée de qui c’est. Je dirais Thomas, c’est le seul qui sait que je suis là. Il m’entraine dans un coin. Il me force à m’abaisser. Je me mets par terre, tandis que son étreinte me recouvre pour me protéger. Je ferme les yeux alors que tout autour de nous, s’écroule. Chaque pierre qui tombe près de nous me fait sursauter et à chacun de mes sursauts il me serre plus fort, comme pour me rassurer. Malgré toutes les conneries que j’ai faites,  il est en train de me sauver la vie. Thomas, si c’est lui, a eu l’intelligence de mettre de côté nos différents. A chaque seconde j’ai peur qu’une brique se fracasse contre son dos ou sa tête. A chaque seconde j’ai l’impression qu’on frôle la mort.

Le bruit s’est maintenant calmé. J’ouvre les yeux mais ne voit toujours rien puisque ce qui devait être Thomas, me recouvre. Je le sens qui bouge un peu. Il se relève doucement. Je fais de même, contemplant les dégâts. Le mur contre lequel on était, s’est effondré en partie. La taule et l’armature du bâtiment recouvre les briques. On a eu de la chance. Beaucoup de chance. Je me retourne et au lieu de tomber sur Thomas, c’est un regard océan qui me fixe. Et à ce moment précis je passe par des milliers de sentiments à la fois. La colère que Thomas m’est laissé seule là. La peur d’avoir failli mourir. La haine que tout ce temps Luke soit resté alors que j’avais voulu qu’il parte. Le soulagement qu’il ait décidé de rester quand même. Et la joie d’être toujours vivante. Il regarde l’état des lieux. Et puis son regard tombe dans le mien. Depuis que je me suis relevé, j’ai un manque de réaction incroyable. Il le voit. Il ne sait pas non plus comment réagir alors il s’approche de moi et me prends dans ses bras. Je me laisse faire. Moi, Amber Winslet, je suis dans les bras de Luke Hemmings. Qui l’eut cru ?

C’est incroyable. Incroyable de se dire que mon sauveur me déteste. Enfin, ‘déteste’, c’est un bien grand mot parce qu’on a beau se détester on finit toujours par revenir vers l’autre. Involontairement ou pas. Et alors que je suis dans ses bras je me dis : pourquoi ? Pourquoi on se déteste ? Est-ce qu’on a une bonne raison enfaite ? Je ne sais pas. Je n’en sais rien du tout. Je n’aime pas, parce que quand je suis avec lui, je finis toujours par me poser des questions. Il m’embrouille l’esprit. Il m’empêche de réfléchir correctement. Mais je me rends compte qu’il a été la principale source de mes pensées ces derniers temps. Depuis que je l’ai rencontré enfaite. Depuis le début, j’ai toujours essayé de m’éloigner de lui. Je savais que ça serait dur entre nous. Mais apparemment le compliqué m’attire. A aucun moment j’ai réussi à l’oublier. J’étais toujours en train de me demander ‘Comment faire pour m’éloigner ?’ et ça me faisait donc penser à lui. Quoi qu’il en soit, je pense toujours à lui. Et c’est ça qui me fait peur. Je ne contrôle même pas mes pensées. Il a le pouvoir dessus. Je suis toujours dans ses bras et étonnamment je me sens bien. Enfaite, je n’ai pas envie de les quitter parce que je ne saurai pas quoi dire, ni comment réagir. J’aurai envie de le frapper. Oui c’est ça, j’ai envie de le frapper. Le frapper pour me rendre comme ça. Il est comme une drogue ; t’as envie de t’arrêter mais il revient toujours, ne se demandant pas comment, toi, tu le vis.

Il se décolle doucement de moi. Et il s’en va derrière moi. Il s’en va. IL S’EN VA. Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu pour mériter de rencontrer un gars aussi incompréhensible ? Je me retourne. «  Tu fous quoi là ? ». Il continue de marcher. « Luke Robert Hemmings. ». Il s’arrête sans se retourner. « Je peux pas Amber. –Qu’est-ce que tu peux pas ? –Tout. Je peux pas, c’est tout. Je suis désolé. ». Et il s’en va. Pour de bon. Désolé de quoi ? Il ne peut pas quoi ? Mais bordel c’est quoi son problème ? Merde. Je suis perdu putain. Encore ces foutu questions. Il va m’achever. J’ai envie de lui courir après et de le frapper. Quand il se rapproche de moi, je me pose des questions et je pense à lui. Quand il s’éloigne de moi je me pose des questions et je pense à lui. Putain de merde comment il fait ça ? J’en ai marre, plus que marre. J’aurai aimé ne jamais le rencontrer.

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Je viens de me rendre compte que je vous avez laisser dans le suspens du "Secondes -30" mdrr sorry

C'est un chapitre assez court alors je pense que je vais en poster un autre

Sinon j'espère que vous avez passé un bon noël et que le papa noël a été gentil ! Perso mon père (entre autre choses) m'a offert le livre des sauces ! Je ne savais même pas qu'il savait qu'ils en avaient fait un :') je ne lui en avais jamais parler, mon père est un fan caché j'en suis sûr

Voilà, je vous souhaite de bonne fête de fin d'année et tout et beaucoup de bonheur :)

(ps : je trouve mon media juste adorable et c'est comme ça que j'imagine la capilarité d'Amber :p)

MESSWhere stories live. Discover now