MESS

CHAPITRE VINGT-SEPT - The pieces of my heart are gonna missing you.

« So maybe it's true that I can't live without you and maybe two is better than one. »

Ce n'est pas possible. Juste nan. Je ne peux pas le croire. Non, non et non. Pas lui. Pas Luke. Pas maintenant. Ça ne peut pas être lui qui nous a percutés. Ce n'est pas possible. Il n'était pas si près. Putain nan. Je veux le voir. Je me lève précipitamment. J'ouvre la porte et m'en vais en trombe. Je me dirige à grandes enjambés vers l'accueil pour qu'ils me disent où est la chambre de Luke.

« Monsieur Hemmings n'est autorisé à recevoir de la visite que de sa famille. –Quoi ? Comment ça ? Je veux le voir. –Je suis désolé Mademoiselle. ». Je commence à m'énerver. « Je veux savoir où il est qu'est-ce que ça peut faire que je sois de sa famille ou pas ? –Mademoiselle calmez-vous, je ne peux pas vous autoriser à le voir. –Écoutez, il est bien plus que de la famille pour moi alors dite moi où il est merde. –S'il vous plait, calmez-vous ou j'appelle la sécurité. – Ça ne sera pas la peine. Juste je vous signal que votre métier consiste à guérir les gens, pas à en détruire d'autre. ». La dame me fusille du regard alors que je m'éloigne en colère. Il faut que je trouve un moyen de le voir. Je ne peux pas attendre sans rien faire. Je ne sais même pas exactement ce qu'il a. Je veux le voir. Lui dire de ce battre et que je me battrais avec lui parce que c'est ce que je lui ai promis. C'est clair que, moi, sans lui, je ne pourrais plus me battre. J'admets avoir besoin de lui. « Excusez-moi » dis-je après avoir bousculé quelqu'un comme je ne faisais pas attention. « Non, c'est moi qui ne regardait pas » dit la personne qui s'avère être une femme d'une trentaine ou une quarantaine d'année. « Je ne regardais pas non plus, j'étais dans mes pensées. –Vous êtes là pour un proche ? –Oui, mais on ne me laisse pas le voir. Seulement la visite de sa famille lui est autorisée. –Oh je suis désolé, je trouve que les petites amies devraient compter dans cette règle. –Je ne suis pas sa petite amie mais, je suis au moins aussi proche que ça. –En tout cas j'espère que tout s'arrangera pour lui. –J'espère aussi et pour vous aussi, je ne sais pas pour qui vous venez. Votre enfant ? –Oui. –Dans ce cas, je lui souhaite un bon rétablissement. –Merci, j'espère que j'arriverai à me faire pardonner –Comment ça ? » La dame semble hésité. « Pardon, je suis trop curieuse, ma question était mal placé. –Pas du tout, mais c'est juste que je n'ai pas été une super mère. –Vous savez Madame, je ne pense pas qu'il y ait de mauvais parents, c'est juste que souvent, on fait des choix et on dit des choses sans prendre le recul nécessaire et quand on s'en rend compte on pense qu'il est trop tard alors que non. C'est juste que ça risque d'être plus dur, mais il n'est jamais trop tard. Et on à tous le droit à une seconde chance, il faut juste savoir la prendre. ». La dame me sourie « Merci ma grande, tes parents on de la chance de t'avoir en tout cas. –Merci. –Je souhaite à ton petit copain de bien se rétablir. ». J'allais riposter quant à l'appellation 'petit copain' mais la dame commence à s'en aller avec un sourire malicieux. Je sourie à mon tour en secouant la tête. Je décide ensuite de retourner vers l'accueil et m'assoir pour attendre l'arrivé des parents de Luke. Je ne pense pas qu'ils soient déjà là puisqu'ils étaient en voyage.

Quelque minute plus tard, je sens que quelqu'un pose ses mains sur mes yeux. « Devine qui c'est ! –Luke ? –Je vais finir par être jaloux de l'intérêt que tu lui porte. » Les mains se retirent et je vois Tyler s'assoir à coté de moi. « Désolé, c'est juste que...que je veux le voir et j'ai peur de le perdre et... et... ». Je commence à avoir les larmes aux yeux. « -hé... calme toi ». Il passe son bras autour de mes épaules. « Il va s'en sortir et ne pense pas au pire. –Merci Ty, merci d'avoir toujours était là pour moi et de ne pas me laisser tomber. ». Il me serre un peu plus et je pose ma tête sur son épaule.