JOHNSON - Sans Lui (Tome 2)

Chapitre 55 - Mia

Liam remontait la fermeture de ma robe. Ses mains chaudes frôlaient mon corps tout le long de ma colonne vertébrale et je retenais ma respiration. Dans la glace, je le regardais m'embrasser le sommet du crâne et je souriais.

– Tu es parfaite.

Il m'encerclait de ses bras et posait sa tête sur mon épaule. Son corps chaud contre le mien éveillait tous mes sens. Je fixais le collier qu'il m'avait offert, puis son sourire éclatant.

– C'est toi qui es parfait.

– Alors on fait bien la paire.

Je levais les yeux au ciel.

– J'aime bien quand tu te maquilles.

J'avais seulement mis du mascara et un trait fin deye-liner.

– Pourquoi, parce que je suis moins moche ?

– Arrêtes de dire ça, tu es toujours belle.

Il prenait ma main pour que je me retourne et levait mon menton pour que je le regarde dans les yeux.

– Tu es parfaite pour moi. N'en doute jamais.

– Tu es parfait pour moi aussi.

– Et je n'en doute pas.

Je rigolais, contente de le voir de si bonne humeur. Peut-être étaient-ce les effets de Noël ? Ou peut-être parce que pour une fois, ils allaient tous être réunis en famille. J'étais à la fois excitée et stressée de passer toute une soirée avec son père, même s'il n'était pas méchant, il était tout de même assez froid et il m'intimidait beaucoup.

– A quoi tu penses ?

– J'essaie d'imaginer comment va se passer cette soirée.

– Elle va bien se passer.

Il prenait ma main et je fixais sa chemise grise parfaitement repassée.

– Tu as peur qu'elle se passe mal ?

– Non. Je ne sais pas.

– Ce n'est pas parce qu'on n'est pas proche de notre père qu'on ne peut pas faire comme si de rien n'était le jour de Noël. L'essentiel, c'est qu'il soit là, pour une fois.

– Oui. Ça va bien se passer alors. Dis-je avec un petit sourire amusé.

Il me souriait à son tour et lâchait mes mains pour ajuster sa montre à son poignet. Il était tellement beau dans ses habits, tellement classe, que je me demandais encore comment il pouvait être avec une fille comme moi.

– Tu sais que j'ai déjà hâte de finir cette soirée stupide ?

– Ah bon, pourquoi ?

– Parce que cette robe me fait tellement d'effet que j'ai déjà hâte de te l'enlever.

Je mordais ma lèvre, sentant une certaine tension monter entre mes jambes. Quand je regardais la commode, près de la porte, des images de moi assis dessus, pendant qu'il me pénétrait me faisait perdre tout contrôle. Je rêvais maintenant, moi aussi, de sauter ce dîner pour arriver tout de suite à ce qui allait arriver après.

Je pensais même en avoir plus envie que lui.

– Mais il faudra qu'on supporte un dîner terriblement ennuyeux avant. Désolé de te faire vivre ça.

Le voir se jouer autant de ce repas me faisait rire. Il n'avait pas envie d'y aller, mais je savais qu'au fond, il était content de passer un moment avec sa famille. C'était tellement rare, pour lui.