The Virginity Game [HISTOIRE TERMINÉE]

89 : princesse Disney

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pdv extérieur

- Attention, prépare-toi... dit Emma, en plissant ses yeux.

Matthew l'imita et tous deux se retrouvèrent les yeux ainsi entrouverts, avec la certitude que cela améliorerait leur vision.

Ils observent le soleil, qui malgré qu'on en voit encore le bout, ne va pas tarder à se coucher. Ils sont tous les deux assis sur un banc, en face de la plage qui donne sur la mer et ses bateaux, orangés par cette luminosité unique. 

Une douce brise leur caressait le visage et fit voler les longs cheveux d'Emma qui la chatouillèrent et instinctivement, elle les repoussa dans un  grand mouvement, ce qui alerta Matthew qui se demandait pourquoi elle se mettait dans de tels états.

- Qu'est-ce qui se passe ? 

- Non rien, juste des cheveux qui, si ils continuent comme ça, vont finir rasé... mais bon, ça- Le rayon vert ! Regarde, putain, Matthew ! s'écria t-elle, en prenant à pleine mains la tête du pauvre Matthew, qui frôla le torticolis.

Mais le temps qu'a mit Matthew pour se remettre à regarder le soleil, qui à ce qu'on dit, juste avant de se coucher forme un rayon vert qui s'étant sur toute l'horizon de la mer, a disparu. 

- C'est tout pété ton truc, s'exclama Matthew, y a que dalle. On a juste passé trente minutes à attendre un truc que j'ai au final pas vu !

- Fallait être plus attentif, le taquina Emma.

Offusqué, il lui donna une tape à l'épaule et dit ensuite :

- Le romantique avec toi, c'est pas possible, hein, il faut toujours que tu transformes ça en sketch.

- A mon grand désarrois, répondit-elle, en mettant d'un façon dramatique sa mains sur son front pour ensuite poser sa tête sur l'épaule de Matthew.

- Si tu veux, on revient demain. Et tu verras que le rayon vert, c'est pas qu'une légende, dit-elle, d'un voix calme, qui attendrit Matthew - qu'est-ce qui ne l'attendrissait pas chez Emma, après tout.

- Seulement si cette fois-ci, c'est toi qui paie les glaces. 

Emma enleva alors sa tête du creux de l'épaule de Matthew, qui aurait tout donné pour qu'elle reste, et lui lança, moqueuse :

- Quel gentleman tu fais ! 

- Oh, eh, égalité des sexes, tu connais ? avait-il répliqué bien qu'il savait que ça n'était pas à prendre au premier degré. 

C'est ce qui bien dans leur relation ; ils sont sur une même longueur d'ondes et les mots ne sont pas nécessaires pour savoir ce que l'autre pense. On pourrait dire qu'ils se complètent, comme cette chanson dans la reine des neiges, avec Anna et Hanz : 

« - Comment expliquer...

- Quoi ?

- Qu'un inconnu finisse

- Toutes vos phrases !

- C'est ce que j'allais vous dire !

- Je ne connais personne

- Qui me ressemble autant ! »

Bon, sans compter qu'Hanz est, au final, un bon gros salop... Mais dans le cas de Matthew et Emma, c'est dans le sens inverse, Matthew, un salop, qui finit par devenir... un gentil prince ?