36.Encore un mauvais choix

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Qu'ai-je fait dans ma misérable vie pour avoir à supporter une telle hystérique baptisée Avril Young ?

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Qu'ai-je fait dans ma misérable vie pour avoir à supporter une telle hystérique baptisée Avril Young ?

_ Sérieusement, tu n'as vraiment vraiment aucune robe ? Demande-t-elle, ahurie, pour la énième fois depuis qu'elle a posé les pieds dans la chambre.

Je la regarde dévaliser mon armoire, cherchant en vain un tissu qui me « métamorphosera ». Dépitée, je me pince l'arête du nez et me masse les tempes essayant de trouver un subterfuge pour m'échapper de la blonde.

Malheur pour moi, Avril était d'une grande niaque. Elle ne me laissera pas filer jusqu'à ce qu'elle me transforme en vraie poupée Parian. Autant lui exaucer son vœu.

Expirant l'air qui se consumait dans mes poumons, je prends sur moi et me lève du matelas tout en m'abaissant, posant mes genoux sur le sol marmoréen je cherche au-dessous du lit sous l'air décontenancé d'Avril jusqu'à ce que je trouve la valise. Cette dernière était comblée par une poussière qui témoignait l'intervalle important de temps où elle fut abandonnée.

Dedans, se trouvait tous les vêtements que mon corps ne pouvait plus porter depuis qu'il était marqué par ces stigmates qui formaient une toile bien lisible dans ma peau.

La plus part des fringues étaient des hauts beaucoup trop décolletés ou bien des bas beaucoup trop courts.

_ J'ai trouvé la huitième merveille du monde ! S'excite Avril en découvrant la pile de vêtements sous ses yeux. De ses doigts, elle touche leurs tissus doucereusement, les yeux remplis d'étoiles à l'instar d'un enfant à qui on offre une sucette.

_ C'est un crime de les avoir laissé pourrir au-dessous de ton lit ! Renchérit elle en analysant chaque habille de la manière la plus minutieuse qu'elle soit, s'arrêtant sur une robe en soie bleue marine.

Mon cerveau cessa alors de fonctionner. Les yeux rivés sur le simple bout de tissu et qui pourtant portait de nombreux souvenirs qui encochait mon âme.

J'arrache la robe des mains d'Avril en reniflant son odeur, l'odeur de Grace surgissait violemment des tréfonds de ma mémoire me faisant replonger dans de sombres abysses.

La main de la blonde qui se pose sur mes épaules me tire brusquement de ma transe me faisant sursauter.

_ Je suis désolée je ne voulais pas t'offenser, murmure-t-elle la voix emplie de culpabilité.

Je bougeai la tête de droite à gauche la libérant du poids de quelconque reproche envers elle-même.

_ Ça appartenait à ma meilleure amie, elle est morte, soufflé-je avec un trémolo dans la voix.

Les mots sortent difficilement de ma gorge. Bien que je me prononçais au jour d'aujourd'hui devant un nombre important de personne incluant Avril, je ne pouvais toujours pas m'exprimer aisément et surtout pas lors d'un contact visuel avec mon auditeur. Jackson Cooper faisait bien sûr l'exception.

Stigmate ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant