4.Mauvaises mœurs.

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Déboussolée, j'attendais que mon être se remette de l'uppercut d'humiliation infligée cruellement par Jack,

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Déboussolée, j'attendais que mon être se remette de l'uppercut d'humiliation infligée cruellement par Jack,

Le vacarme des élèves se fit plus proche. Voulant à tout prix éviter leurs regards viscérales chargés de curiosité malsaine, je renforce mes pas vers les vestiaires où je m'engouffre.

Aussitôt, je fis sortir une feuille blanche vierge ainsi qu'un stylo à bille puis d'une encre de rage et de hargne je tachai le bout de papier. N'ayant qu'un misérable bic pour dégager ma fureur, je griffonnai :

Je le déteste, je le déteste, je le déteste, je le déteste.

Bon dieu je deviens insensé !

Comprenant que ce n'était point la meilleure méthode pour libérer le monstre courroucé qui me ronge. Je cessai de gribouiller et essaie de régulariser ma respiration.

_ Je te préviens, le nouveau est pour moi.

Désenchantée qu'on m'aille couper si impoliment de ma putain de thérapie. Je levai les yeux, blasée, vers mon interlocutrice.

Je retrouve alors une rousse. Un mince corps d'athlète sous un justaucorps bleu ciel qui épousait parfaitement sa taille élancée. Sa beauté était indubitablement éclatante or elle fut royalement gâchée par un regard vicieux digne de celui d'une garce.

N'avons-nous pas dépassé ce stade où on se bat débilement pour un corps rempli de testosterones ?

_ Je te parle !

Son ridicule emportement réussit à m'extirper un sourire narquois. D'une humeur défiante, je feigne une moue innocente.

Elle veut jouer ? On est deux alors.

_ Tu te fous de ma gueule ! aboie la rouquine, agacée par mon flegme.

Son cirque arrive même à me faire oublier le dernier épisode que j'ai eu avec Jack tellement il était sordide et mesquin.

Je voile mon visage par une expression espiègle dans le but de mettre encore plus de l'huile dans le feu qui jaillit de ses prunelles venimeuses.

_ Espèce de petite peste !

Je fais mine d'être offusquée par ses paroles sans vergogne et apporte ma main à mon cœur d'un geste ostentatoire.

_ Tu vas le regretter connasse !

Elle appuie ses propos en levant sa main mais sitôt des doigts enroulèrent son mince poignet.

_ Fous lui la paix Eve avant que je m'occupe personnellement de ton cas.

Ce n'était d'autre qu'Avril qui vint à ma rescousse.

La blondie était prête à se jeter sur la rouquine, et à ce qu'il parait Avril inspirait de la crainte à la dénommée Eve, vu le visage de cette dernière qui blêmit.

Stigmate ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant