30.Amour hargneux .

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« La figure maternelle s'est effacée violemment de nos deux vies »

« La figure maternelle s'est effacée violemment de nos deux vies »

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_ Ma chérie tu as une de ces mines effroyables.

Je reçois le commentaire d'Avril d'une oreille mais n'émets aucune réaction, faisant défiler les images sur mon téléphone sans pour autant être concentrée.

_ Je te conseille la glace pour tes pochettes sous les yeux.

Encore une fois, je ne réagis point et me contente de soupirer.

_Seigneur rejoins nous à la planète terre Louna !

Blasée, je lève ma tête vers elle en arquant un sourcil et stoppa ma marche.

_ Contente que tu sois revenue parmi nous.

Face à sa provocation, je lève les yeux au ciel, frappant doucement le carrelage, espérant entendre une explication valable qui justifierait ses maintes interruptions.

_Et puis arrête de te ronger les ongles !

Je fronce les sourcils quand je me rends compte de mon acte. Encore un de ces tics qui n'ont pas pris fin durant mon enfance et qui reparaisse à chaque once de stresse.

Cette fois ci le taux du stresse était à son apogée vu que ma cuticule était actuellement en sang.

_Mon dieu tu saignes !

Au moment où Avril essaie de prendre ma main pour s'assurer de mon état j'échappe aussitôt de son emprise en la fusillant des yeux.

Et c'est sous ses cris multiples que je m'évade du lycée, la laissant derrière moi dans un tel halo d'incompréhension et de perplexité.

Je suis consciente qu'Avril ne mérite pas mon comportement de pure garce, pourtant, je ne maîtrise guère mes gestes ni mes réactions. Sa simple intrusion dans mon intimité m'est insupportable. En la repoussant, je nous protège toutes deux, car à chaque apparition d'Avril, l'ombre de Grace refait surface, et je refuse qu'Avril soit confrontée au même destin.

Je me retrouve finalement dans la terrasse, mon repère ou devrais-je dire mon ancien repère. Je e n'y ai pas posé les pieds depuis le jour où j'ai trouvé un brun avec une capuche rabattue sur sa tête, une clope entre ses doigts et qui m'a octroyé un de ces regards qui s'impriment directement dans la mémoire pour le reste de vos jours puis qui m'a insulté des pires des noms et finalement m'a « sauvée » d'une de mes crises.

Jackson Cooper.

Cet épisode, datant d'à peu près un mois, semble aujourd'hui bien lointain. Depuis, de nombreux événements ont émergé dans ma vie, transformant mon monde, ainsi que ceux qui m'entourent. Jackson m'avait changé.

Bien que je ne sois pas au jour d'aujourd'hui des plus sociables et extravertie, je me sens plus libre, mes chaines se dégagent peu à peu mais comme c'est beaucoup trop beau pour la misérable vie de Louna Mackenzie un ressac a surgit de nouveau, expliquant la raison pour laquelle j'ai en possession à la minute même un couteau dans mon sac.

Stigmate ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant