La gueule du loup

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Je me réveille doucement avec un mal de tête insupportable. Une belle journée qui commence. Je marche doucement vers la salle bain, en me frottant les yeux. J'ai extrêmement envie d'aller aux toilette. Je fais mes affaires et me lave les mains. Mes yeux se tournent vers le miroir au dessus du lavabo. Je me vois, et je remarque que mes cheveux sont dans tous les sens, et qu'une bosse est apparue sur ma tête.

Je me souviens d'un coup de ce rêve que j'ai fait. Le mystérieux apollon dans ma maison, qui jouait à une sorte de cache-cache comme un animal qui s'amuse avec sa proie. Il semblait trop réel. Je me demande si...

Je sors de la salle de bain en courant et dévale les escaliers. Je me dirige vers la porte pour m'assurer qu'elle soit bien fermée. Elle l'est. Je pousse le plus gros soupir de soulagement que je n'ai jamais poussé. Je colle ma tête sur la porte, essoufflée par tant d'émotions.

« C'était quoi ce vieux cauchemar là?! » je marmonne, exaspérée.

Mon ventre fait un bruit de tonnerre à ce moment précis. J'ai besoin de nourriture. Tout de suite. Je me dirige donc vers la salle de bain afin de prendre un petit déjeuner/déjeuner. Je me prépare un toast à l'avocat avec des œufs brouillés et je me jette dessus. mmmh j'adore ce moment. En moins de temps qu'il n'en faut, j'ai finis mon assiette et me redirige vers l'évier pour faire la vaisselle. 

Une fois faite, je lève les yeux, et me rappelle soudainement les événements de la veille. je regarde par la fenêtre et... encore un loup? Est-ce le même? Pourquoi est-ce que des loups seraient intéressés par ma maison? est-ce que je sens bon? Peut être ils me trouvent appétissante. Je frissonne à l'idée. Mourir avaler par un loup  ne fait pas partie de mes plans. 

Pour une raison que je ne comprend pas vraiment, je me dirige vers la porte qui donne sur le jardin. Je l'ouvre et commence à me rapprocher de l'animal. Plus je m'avance, et plus je me dis que quelque chose ne va chez moi. Je venais de me dire que je ne voulait pas mourir déchiqueter par des crocs de loup et pourtant j'étais en train de foncer droit dans la gueule du loup. Littéralement. 

Je  m'approche encore ce qui me permet d'avoir un meilleur aperçu de la bête. Je pensais hier soir qu'il était plus grand qu'un loup, mais pas à ce point. Il est énorme. Je suis maintenant à une quinzaine de mètres de lui. Il est définitivement aussi grand que moi... alors qu'il est à quatre pattes. J'avale, la peur de plus intense me prend aux tripes. Mais je continue d'avancer.

Le loup, qui n'a pas rompu le jeu de regard avec moi, tourne la tête comme un petit chien intrigué. Je m'imagine déjà ce qu'il doit penser, à voir une "humaine" s'approcher de lui  en ignorant totalement le danger de mort. Je glousse, désespérée par ma bêtise. Il pousse un petit grognement, qui, si je ne remettais pas ma santé mentale en question, ressemble étrangement à une réponse. Une moquerie? 

Je ferme les yeux et respire profondément pour me ressaisir. Je suis maintenant à deux de l'animal qui me regarde avec des yeux rieurs, qui ressemblent à... des yeux humains? Ils sont aussi verts que la forêt qui se tient derrière lui. 

Sans le remarquer, je me retrouve face à face avec lui, ma main se lève sans le vouloir et se dirige vers sa tête. Je suis captivée par ses yeux, sa taille et sa fourrure noire comme la nuit. Il n'est pas encore parti en courant et il ne m'a pas encore mangé, ce qui est bon signe non? Mes doigts sont à quelques centimètre de son museau quand il tourne la tête rapidement. Il pousse un hurlement comme dans les films à la pleine lune et se lance vers la forêt en courant. 

" EEEHH, reviens ici!" Encore une fois sans réfléchir, je me lance à sa poursuite. Il avance beaucoup trop vite et sillonne la forêt qu'il doit probablement bien connaître. Pendant ce temps, je me retrouve essoufflée au bout de 200 mètres ( aucune fibre sportive en moi) et je me prend des racines d'arbres qui me font presque tomber. Génial, non seulement je cours après un anima sauvage dans les bois sans avoir prévenu qui que ce soit, mais en plus je vais me péter une jambe avec ces conneries.

Je le perd de vu rapidement et soupir. A quoi bon? Je me tourne sur moi même et regarde les alentours afin de récupérer sa trace. Cependant, je ne vois que des arbres, de la mousse et je n'entend absolument aucun bruit. Génial. Je ne sais même pas d'où je viens parce que cet idiot de loup m'a fait tourner dans tous les sens. Attend... je me demande si ce n'est pas comme ça qu'il chasse? Génial, je suis une version moderne du petit chaperon rouge. Sauf que je ne suis pas une enfant et que j'ai couru dans la gueule du loup volontairement. Bien Grace, tu es formidable. je n'ai pas pris mon téléphone non plus, donc je ne peux même pas essayer de me repérer avec.

Mes ailes! Je me tape le front. A force de prétendre que je suis humaine, j'en oublie parfois que j'ai certains avantages. Je lève les yeux, prête à dégainer mes ailes. Cependant, les arbres ne laissent aucun passage. Je fronce les sourcils. Comment est-ce que je ne l'ai pas remarqué avant alors que le paysage est noir, à midi. Bon, voler n'est plus une option.

Je suis perdue dans mes pensées, essayant de trouver la façon dont je vais pouvoir me sortir de ce pétrin lorsque j'entend un bruit. Une branche qui craque, comme lorsque quelqu'un marche sur une brindille. Ma tête se tourne brusquement, cherchant désespérément l'origine du son. Je ne vois rien, je tourne sur place lentement afin de scanner les environs.

Un courant d'air dans le cou me fait frissonner. Un courant d'air chaud et humide. Alors qu'il n'y a absolument aucune feuille qui bouge autour de moi. 'Putain' Je me retourne lentement, très lentement, comme ci cela allait éliminer la menace d'une façon ou d'une autre. 

Je sens mon cœur battre la chamade, je rouvre les yeux et pousse un cri strident qui fait fuir tous les oiseaux des alentours.

Je suis morte.


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Hello, 

J'espère que vous allez bien! Je suis vraiment étonnée par toutes ces vues. Merci!

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Bisous sur vos petites fesses, 

L'auteur.



HybrideWhere stories live. Discover now