Chapitre 7

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Aninia

- Buongiorno Poca Furia.

J'ouvre les yeux sur mon mari et Pietro fait rouler mon corps sous le sien, j'en profite pour encercler son bassin avec mes jambes et il est déjà prêt pour moi. Son regard pétille et je dépose mes lèvres sur son torse.

- Tu vas être en retard en cours, Ninia.

Je hausse les épaules en souriant pour réponse et la seconde qui suit il est en moi. Son poing s'égare dans mes cheveux qu'il tire en arrière et il embrasse mon cou en accélérant. Je crie sous ses assauts et il capture mes lèvres avec gourmandise.

- Je t'avais dit que tu serais en retard. Pietro crie depuis la porte d'entrée et je me dépêche de descendre.

- Je m'en fous. De quoi j'ai l'air ?

- De ma femme, parfaitement baisée.

- Voilà une bonne journée qui s'annonce.

Il rigole quand je passe devant lui mais il ne peut pas se retenir de me claquer une fesse et avant que je n'aie le temps de descendre les marches, il me balance sur son épaule comme un vulgaire sac à patates, ce qui me déclenche un rire et il frappe encore mes fesses.

- Est-ce que tu sais combien je t'aime, Ninia ? Il me pose sur le siège de son Dodge et plante son regard dans le mien.

- Presque autant que je t'aime.

Il me sourit avec son air de gamin heureux avant de m'embrasser et de faire le tour de sa voiture. J'ai mon permis et aussi une jolie voiture que mon frère m'a offerte pour mes dix-huit ans et comme cadeau de mariage, mais Pietro adore m'emmener et moi aussi. C'est notre petit moment. Donc la voiture est remisée au garage la plupart du temps.

- Tu vas me dire pourquoi tu es partie voir mon frère à vingt heures ?

- Joker ?

- Non, Ninia ! Pas de secret entre nous. Encore moins quand il est question de la famille.

- Mais si je t'en parle, il va me faire la gueule. Promets !

- Promis, je ne m'en mêlerai pas, mais dis-moi. Je souffle résignée et il sourit victorieux.

- Le Quaterback sortant de l'équipe a rempli son casier de mousse à raser, il avait besoin de fringue.

- Espèce de petit...

- Tu as promis, Pietro.

Le regard qu'il pose sur moi en dit long et c'est à mon tour d'arborer le sourire de la victoire. Derrière ses airs de gros dur, c'est un énorme cœur tendre qui bat et je sais qu'il a horreur d'être impuissant mais il me l'a promis. Si jamais il s'en mêle, Luigi va m'en vouloir.

J'attends devant la salle de sport que mon beau-frère ait fini sa séance avec ses coéquipiers, je suis à l'heure finalement, et quand enfin ils sortent, je leurs tends un sachet rempli de bagels. Jacob me remercie doucement mais Marvin m'attrape et me jette dans les airs en rigolant et ses potes se marrent. J'ai bien compris qu'il n'était pas méchant et qu'il n'y avait rien de déplacé, en fait Marvin me fait penser à Harry, le meilleur ami de Nino.

- Ton frère m'a posé des questions. Luigi cesse de marcher en mâchouillant son bagel.

- Quel genre de questions ?

- Du genre, pourquoi je dois venir sur le campus à vingt heures.

- Et tu n'as pas pu lui mentir. Il grogne plus qu'il ne parle et je me retiens de sourire.

Les frères Piquelli Tome 3 LuigiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant