— Si c'est pour trois poils, je ne te ferai pas de cunni, rassure-toi, lui chuchoté-je et elle glousse incontrôlablement.

Elle me regarde par dessus son épaule avec des yeux liquides, ivres de désir.

— Et si tu découvres que j'ai un pénis ? Et si j'ai des couilles ? En vrai, je suis un homme, Noah. Je m'appelle Marcel dans mes temps libres.

Je donne un coup de reins pour loger mon érection monumentale entre ses fesses et elle retient son souffle.

— Dans ce cas, Marcel, je crois bien que je suis bisexuel.

Elle se remet à rire et je souris.

Puis ses gloussements se transforment en petits soupirs lorsque je glisse la main sous sa culotte.

— Et si je n'ai pas envie de toi ?

— Tu serais une menteuse.

Elle est glissante, chaude et trempée. Infiniment douce.

Je glisse mon majeur en elle en grognant dans son cou. Elle se tend, tremble.

Je la fais pivoter sur le dos pour mieux la caresser et elle écarte largement les jambes et en gémissement sans aucune gêne. Et c'est ce que j'adore avec elle. Dans la vie, elle est réservée et négligente dans son apparence, mais se transforme en une petite boule de feu irrésistible au lit. Ma petite boule de feu à moi.

— Je n'ai pas envie de toi, proteste-t-elle toujours en se tordant sous mon doigt.

— Tu mens beaucoup, non ?

Un deuxième doigt se joint au premier pendant que je ravage sa bouche de la mienne. Son corps aspire mes doigts avec des petits bruits d'eau et les laisse repartir à regret. Je deviens complètement fou lorsqu'elle roule fiévreusement la tête sur l'oreiller en plaquant ses mains sur ses seins.

Je continue à la baiser avec mes doigts pour la préparer jusqu'à ce qu'elle ronchonne :

— Tu vas te mettre au travail, oui ou non ?

J'éclate de rire.

Il n'y a personne qui pourrait me faire rire et bander à la fois dans un moment pareil.

— J'arrive, mon chou.

Je me débarrasse de mon sous-vêtement et la débarrasse du sien.

Je grimpe sur elle, lui écarte largement les cuisse et me glisse en elle d'un seul mouvement qui nous coupe tous les deux le souffle. Parce qu'il n'y a pas de chichis entre nous, pas de préliminaires inutiles.

Ma peau se couvre d'une fine pellicule de sueur pendant que je m'avance en elle, centimètre par centimètre pour ne pas lui faire mal. Ses yeux se révulsent et ses ongles se plantent dans mes épaules lorsque je suis entièrement installé au fond de son corps. Je m'appuie sur mes bras tremblants pour me retirer et pour revenir en elle avec un long gémissement qui me brûle la gorge. Margaux pousse un cri lorsque je répète la manœuvre, le souffle court, les joues cramoisies, les traits crispés de plaisir.

Nous sommes tous les deux sur le bord de jouir et nous avons à peine commencé.

Putain.

Je me sens déjà sur le point d'avoir l'orgasme le plus dévastateur de ma vie alors que je viens à peine de faire le quatrième va-et-vient. Dans ses yeux, je sais qu'elle se sent comme ça aussi.

C'est trop. Trop bon, trop fort, trop.

— Tu le sens ? chuchoté-je en lui mordillant le lobe.

Son corps se cambre contre moi lorsque je fais un cercle avec mon bassin pour frotter son clitoris. Elle pousse un cri en plaquant ses seins contre mon torse.

— Peut-être que si tu mettais du cœur à la besogne, je sentirais quelque chose, me provoque-t-elle en me mordant à son tour méchamment l'oreille.

— Petite. garce. exaspérante, grogné-je en ponctuant chaque mot d'un puissant coup de reins.

Je commence à la baiser vraiment.

De grands coups qui font remonter son corps sur le lit et en fait claquer la tête contre le mur.

Elle gémit. Je râle.
Elle me griffe. Je la mords.

Les premières larmes coulent au coin de ses yeux. Dans un grognement, je double d'ardeur.

À peine trois minutes plus tard, son corps se tend et se relâche pendant qu'elle jouit dans un hurlement et j'éjacule à mon tour avec soulagement.

C'était la baise la plus intense de toute ma vie.

Je ne sais même pas ce qui vient de se passer.

J'enfouis mon visage dans son cou et elle halète  en s'essuyant les joues :

— Tu pues.

— Toi aussi.

Je l'embrasse avec tout ce que j'ai jusqu'à ce qu'elle se laisse aller et qu'elle me rende mon baiser avec tout autant d'ardeur. Je l'écrase sous mon poids contre le matelas et elle soupire en encerclant ma taille de ses jambes.

J'essuie le reste de ses larmes de mes pouces.

— Si tu n'avais pas envie de moi comme ça, Dieu sait ce qui va m'arriver lorsque tu auras vraiment envie de moi, la réprimandé-je en lui pinçant ensuite le bout du nez.

Elle glousse à nouveau et je râle parce que je savais pertinemment qu'elle faisait exprès.

— Tu aimes me faire chier, hein ?

— Absolument.

Cette fois, elle cherche mes lèvres et je lui offre sans protestation aucune en me sentant merveilleusement bien dans ses bras, sur elle, encore en elle.

— Tu prends la pilule ?

Elle me lève la lèvre inférieure.

— Oui.

— Excellent.

Puis à ma grande surprise, deux minutes à peine et plusieurs baisers plus tard, Margaux se frotte de nouveau contre moi avec du désir plein les yeux.

Je fais mine de soupirer dramatiquement.

— Je viens juste de veiller à cela, femme.

— Eh !

— Et si, au fond, j'étais une femme ?

Elle retient son rire à grande peine et je ne lutte pas contre mon sourire.

— Alors je suis bisexuelle aussi. Baise-moi encore.

À ses ordres. Toujours.

🥰

un petit sandwich à leur image : réel, exaspérant, drôle, mais fucking hot.

Sue Me - T1Where stories live. Discover now