Les Sept Peurs 5/7

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Petit mot de l'auteure : Cette partie numéro cinq un peu plus longue que la précédente et j'espère qu'elle vous plaira tout autant ! L'histoire arrive bientôt à son terme et j'espère vraiment vous retrouver encore pour les deux dernières parties ! Bonne lecture à vous ! 

Petit mot de l'auteure : Cette partie numéro cinq un peu plus longue que la précédente et j'espère qu'elle vous plaira tout autant ! L'histoire arrive bientôt à son terme et j'espère vraiment vous retrouver encore pour les deux dernières parties !...

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5/Le géant des montagnes

  Il se remit à la suivre, sauta neuf ruisseaux, escalada neuf montagnes, franchit neuf lacs et neuf forêts. Les cailloux usèrent ses bottes au point qu'il termina pieds nus et ensanglantés. Enfin, il arriva à un défilé rocheux... Sa terreur fut grande : les pierres autour de lui étaient animées ! Elles se retournaient, se regardaient, se balançaient, se parlaient avec leur langage... mais la plume volait toujours et Indiga la suivit.

  Et soudain, il aperçut un homme parmi les pierres. Un homme différent de ceux de sa tribu : un crâne pointu, des jambes torses, une taille si haute qu'il devait lever la tête pour apercevoir son visage. Indiga, bien qu'il ne l'avait jamais vu auparavant savait qui était cet homme : Kakzamou, le méchant homme des montagnes. Indiga blêmit et ses cheveux se dressèrent sur sa tête d'épouvante. Cependant, il se reprit et se répéta :

- Ce n'est pas la peur, la véritable peur viendra plus tard !

  Et il salua le géant qui lui demanda ce qu'il faisait là. Aussi, le jeune homme lui répondit simplement, se croyant déjà perdu :

- Hé! Voisin, on dit que tu es d'une force extraordinaire !

- C'est vrai ! Répondit Kakzamou en se rengorgeant. Tu vois ces pierres aux alentours ? Ce sont des hommes que j'ai transformés pour qu'ils conservent tous mes trésors ! Et tu vas subir le même sort !

  Il toucha à peine la main d'Indiga que celle-ci noircie en quelques secondes à peine, il ne put ni la remuer, ni la soulever. Elle était devenue de pierre. Le jeune homme manqua de mourir d'épouvante mais il se domina et déclara avec toute la nonchalance qu'il put afficher :

- Peuh ! Mon grand-père pouvait en faire autant ! Ce n'est pas difficile de changer de la chair vivante en pierre, fais donc l'inverse ! Mon grand-père réussissait, mais il est mort depuis longtemps et personne n'y est parvenu depuis.

  Kakzamou éclata de rire, le tonnerre roula dans la montagne, des avalanches de pierres croulèrent dans les défilés, tous les rochers bougèrent sur leur base... Le géant répondit alors au jeune homme :

- Rien ne m'est impossible ! Je fais ce que je veux !

  Il toucha de nouveau la main d'Indiga et elle se ranima, le sang de nouveau tiède y circula et le jeune homme parvient à la faire bouger.

- Mais ce n'est pas tout, cria Indiga pour se faire entendre de la créature, Penche-toi donc vers moi, je vais te confier à l'oreille le secret que mon grand-père a emporté dans la tombe après me l'avoir confié !

  Curieux, le géant des montagnes se pencha, tendant l'oreille et roulant des yeux. Ses narines étaient assez larges pour y introduire le poing, aussi, Indiga sortit sa blague à tabac et la vida dans le nez de Kakzamou. Celui-ci éternua, encore et encore. Toute sa force s'enfuit par son nez et Indiga en profita pour détaler et suivre la plume qui volait à nouveau en avant.

  Il sauta un ruisseau, escalada trois montagnes, contourna six lacs et traversa neuf forêts ; ses pieds étaient usés jusqu'aux os, ensanglantés. Enfin, il se trouva au pied d'une muraille impossible à contourner ou à gravir : de droite comme de gauche, elle s'allongeait sur toute la terre et sa crête disparaissait dans les nuages. La plume d'aigle heurta la muraille et tomba en poussière comme si elle n'avait jamais existé. 

A Suivre... 

*sourire*  J'ose espérer que cette partie vous a plu comme les précédentes. N'hésitez pas à me laisser vos impressions et avis en commentaires, si vous avez des envies pour que je réécrive d'autres contes, je suis preneuse ! Bref, je serai ravie de vous lire comme toujours, en attendant, je vous souhaite une bonne nuit ou une bonne journée, selon le moment où vous lirez cette suite ! A bientôt !

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