L'astucieux fils du paysan

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Petit mot de l'auteure : Et voici ce cinquième conte inspiré de celui des frères Grimm sous le titre de : "L'astucieuse fille du paysan". Il s'agit de mon cadeau de Noel pour vous, amis yaoistes et des contes féériques de notre enfance ! Bonne lecture !

Il était une fois, près de la capitale d'un royaume florissant, un lopin de terre cultivé par un paysan veuf et son fils

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Il était une fois, près de la capitale d'un royaume florissant, un lopin de terre cultivé par un paysan veuf et son fils. Celui était fort beau, ressemblant à son père bien que possédant la silhouette gracile de sa mère tout comme l'intelligence de cette dernière. Il était de taille moyenne et d'un teint hâlé par le soleil. Ses cheveux étaient longs, auburn et légèrement ondulés faisant ressortir ses beaux yeux d'un bleu aussi clair que l'eau pure des rivières parcourant le royaume. Ce jeune homme prénommé Sasha, était si malin qu'il avait appris à lire et à écrire de lui-même, qu'il lisait tout ce qu'il pouvait trouver, et ses voisins venaient le chercher pour résoudre toutes sortes de litiges. Alors qu'il était occupé à labourer, son père stoppa un jour sa charrue car un objet dur avait heurté le soc*. Au lieu d'une pierre, le paysan découvrit un mortier* couvert de terre. A la stupeur du paysan, le mortier se révéla être d'une couleur dorée lorsqu'il l'eut épousseté. Le paysan l'apporta à son fils dont la science leur permit de comprendre que le mortier était en or pur. Sasha remarqua également qu'il était frappé des armes royales, preuve qu'il avait été à leurs souverains. Mais bon nombre de leurs voisins, ayant vu le paysan trouver ce trésor et il ne faisait pas l'ombre d'un doute que l'on chercherait à le voler s'ils le gardaient.

Les avis divergeaient sur quoi faire du mortier. Alors que Sasha voulait le vendre à un orfèvre et son père, le rendre au roi.

- N'en fait rien ! Prévient Sasha, inquiet des conséquences si son père faisait ce qu'il avait décidé. Car sinon, il te demandera le pilon* !

Mais le vieux veuf s'entêta dans sa solution qui lui paraissait être le plus honnête. Les craintes de son fils étaient fondées, car leur roi, encore jeune était intelligent et bon mais d'un tempérament emporté et obstiné. Il détestait notamment que l'on trahisse sa confiance ou que l'on se moque de lui. Mais il haïssait plus que tout la compagnie des individus peu brillants, étant lui-même vif d'esprit. Aussi, était-il malheureusement célibataire car aucune princesse au monde ne lui avait parut suffisamment intelligente pour vivre à ses côtés. Ses conseillers avaient beau lui assurer que ce que l'on attendait d'une futur reine était d'être fertile et vertueuse, il n'en démordait pas : hors de question-raison d'état ou pas- de se voir enchaîné à une idiote. Il n'épouserait jamais une femme moins intelligente que lui, peu importait le reste à commencer par son rang. Même un homme, s'il avait le même niveau intellectuel que lui, pourrait siéger sur le trône à ses côtés ! Car après tout, avait-il dit à ses conseillers, la loi ne précisait que le fait qu'il se devait de convoler en juste noces avec la personne qu'il estimerait digne de gouverner auprès de lui. Une personne ne voulait pas obligatoirement dire : une femme. Le jour des audiences pour les sujets, le père de Sasha se rendit au palais où on le reçut dans la salle du trône. Il exposa donc sa trouvaille et les plus vieux courtisans le reconnurent comme faisant partie du trésor royal qui avait été pillé plusieurs décennies auparavant. Pourchassés par les gardes, les pillards avaient fait tomber certaines pièces et de nombreuses manquaient encore. Le Roi s'inquiéta du pilon mais le paysan déclara que celui-ci, il ne l'avait pas retrouvé. Le souverain, convaincu de la malhonnêteté du pauvre homme ordonna de le jeter au cachot. Désespéré par une telle injustice, le paysan ne put s'empêcher de s'exclamer :

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