Chapitre 4 : Compliqué

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Quelques part dans le nouveau Texas.

Il y a une semaine nous avions quitter  Phoenix sans aucun espoir d'un soutien militaire, et aujourd'hui, c'est une route barrée auquel nous faisons face, on va devoir continuer à pied.

Aucun de nous deux n'en a envie, mais déjà Jonas termine de partager les rations et le matériel entre nos deux sacs à dos, puis il me tend le mien. Je remarque qu'il n'y a plus rien dans les sacs de courses du coffre, il a réussit à tout caser dans nos miteux sacs.

J'aurais vraiment préféré garder notre voiture...
Jonas s'engage dans le sentier forestier tandis que je reste en retrait jusqu'à ce qu'on atteigne un petit village, à l'orée de la forêt.

Tout le long du chemin, Jonas me jetait quelques regards pour voir si j'allais bien, tandis que je l'ignorais.
Il aurait pu prendre un autre chemin avec la voiture, même si ça aurait été plus long !

Ce petit village se prénomme Hagerman, elle semblait charmante autrefois. Aujourd'hui, tout est abandonné, pas même un chat ne traverse la grande route.

J'observe à droite et à gauche, inquiète du calme et me rapproche en trottinant de Jonas. Lui aussi, il sent qu'il vaut mieux s'éloigner au plus vite.

Nous restons à découvert, sur la grande avenue, j'entends des bruits sur nos côtés à certains moments. Des bruissements insupportables qui me font presque sursauter à chaque fois.

Pitié, ne nous tombez pas dessus d'un coup.

-Jonas, soufflait je, je crois que nous ne sommes pas seuls.

Il hoche la tête et passe un bras par dessus mes épaules en me rapprochant de lui, sa main gauche saisit déjà son arme dans son pantalon.

Mon cœur bat à toute vitesse et mes yeux ne cessent de faire navette entre ma gauche et ma droite.

Puis, brusquement, un énorme fracas, comme si quelqu'un ou quelque chose avait jeté un meuble qui se serait brisé à cause du choc.

Jonas s'arrête en même temps que l'écho du fracas, je limite, le regard tourné vers notre droite, d'où venait le bruit.

Jonas me tire derrière lui et me fais signe de le suivre tout en restant dans son dos. Il s'avance pas à pas vers la porte d'entrée, le canon de son arme dirigée droit devant.

Faites que ce ne soit qu'un chat ou un chien. Faites que ce soit qu'un chat ou un chien.
Je tente de me rassurer en me répétant cette phrase même si j'ai conscience qu'un chat ou un chien n'aurait pas pu faire un bruit pareil.

Jonas pousse la porte d'entrée à l'aide de son pied et entre à l'intérieur en m'indiquant de rester à l'extérieur.

Je m'exécute,mais tend le cou pour l'apercevoir, quand dans un cri il disparaît brusquement,comme par magie.

Je l'entends hurler et m'apprête à entrer l'aider, mais il me demande de courir le plus vite possible.
À contre cœur, je fais volte face et début eune course effrénée, derrière moi, j'entends des personnes me demandant de m'arrêter qui me courent après.

Je tente de jeter un coup d'œil derrière mon épaule, mais ce fut une erreur car la seconde suivante je dérape et tombe face contre sol.

En levant les yeux, j'aperçois une paire de ranger noires, puis plus haut, un motif militaire.

Une fois assis, je découvre qu'il ne s'agit que d'un militaire, armé certes, mais il semble... Humain.

-Ça va aller, vous êtes en sécurité avec nous, assure t'il en me tendant sa main.

Je regarde autour de moi et remarque d'autres militaire, dont un soutenant Jonas.

Alors, confiante je saisis sa main et il m'aide à me relever.
-Vous auriez pu trouver mieux comme tactique de recrutement, grimacais je en arquant un sourcil dans sa direction.

Il rit et répond, gentiment :
-On le sait, seulement on voulait s'assurer que vous n'étiez pas...violents.

Je hoche la tête, peu sure que ce soit la vraie raison et le militaire laisse Jonas s'échapper de sa prise, alors qu'il se débattait comme un diable.

Mon ami me rejoins et encadre mon visage avec ses mains en me demandant si je suis blessée.
Je lui répond que je vais bien, ce qui semble le convaincre.

-Vous, vous êtes de malades, affirme Jonas en les pointant du doigt, vous êtes sérieux j'ai vraiment cru qu'on allait y passer !

Un homme blond, sans casque se détaché du petit groupe d'une vingtaine de soldats je pense et tend s à main pour qu'on la sert tour à tour.

-Je suis le général Cowster, nous sommes un groupe parti en recherche de survivants aux alentours de la base militaire Artow, raconte t'il, il y a une semaine nous avons perdu connexion avec nos collègues de la Californie, alors nous avons espérer croisé certains qui en reviendraient.

Je fronce les sourcils et demande :
-Combien y'a t'il de base encore debout ?

Certains baissent les yeux au sol, tandis que le général me sourit tout de même en me répondant :
-deux, une à Washington DC avec le Président et nous, à Artow.

-wow, lâche Jonas, ne sachant pas quoi dire d'autre.

Je hoche la tête et croise mes bras.

-Bien, lance gaiement l'homme qui m'a aidée à me relever, on vous emmène avec nous à Artow, il y aura d'autre jeunes comme vous, de quoi manger et vous habiller, qui sait peut être que vous pourrez reprendre les cours.

Je me tourne vers Jonas qui m'offre un sourire encourageant.
-D'autres jeunes ?? M'exclamais je presque, vous voulez dire que nous ne sommes pas vraiment seuls ?

Il secoue la tête et complète :
-à peu près cent jeunes, de sept à dix-neuf, quel est votre âge ?

-Quinze ans, répond Jonas plus vite que moi, on était en seconde au lycée.

Il opine et deux voitures apparaissent peu après sortant de l'ombre.

Certains militaire grimpe dedans, tandis que le général nous invite à notre tour.

En voyant qu'il en reste qui ne sont pas dans les deux camions, je questionne :
-Où vont il aller ? Pourquoi il ne viennent pas ?

Un nouveau militaire, aux yeux bleu et aux cheveux bruns reprend :
-Ils finissent à pied, dis moi tu poses beaucoup de questions ma grande.

Je croise mes bras sur ma poitrine et rétorque :
-Dis moi, vous en avez mis du temps avant d'essayer de nous secourir.

Son visage se décompose et j'ajoute tout de suite après :
-Franchement, c'est vrai, c'est pas comme si vous étiez notre armée, l'une des plus puissante au monde, hein ?

Le général pouffe et donne un coup d'épaule amicale au jeune militaire.

-Allons, restons humbles, sourit il, vous devrez fermer les yeux, on a deux heures de route à peu près.

Jonas lève les yeux au ciel et s'étire en passant son bras derrière mes épaules    et me tire contre lui, calmement.

Je soupire, mais finis par me laisser faire. Je fais basculer ma capuche sur mon crâne et devenait mes yeux avant de m'installer confortablement contre son épaule.

Après tout que pourrait il bien nous arriver, la situation semble s'arranger, le président est encore au pouvoir et l'armée aussi.

Pas vrai ?

Trought the infection{TWD}Where stories live. Discover now